1 COMETE Centre Optimisé de Médiatisation Et de Technologies Educatives Univers
1 COMETE Centre Optimisé de Médiatisation Et de Technologies Educatives Université Paris Ouest Nanterre La Défense Service d'enseignement À distance Bâtiment E - 2ème étage 200, Avenue de la République 92001 NANTERRE CEDEX Tel : 01.40.97.75.46 Nombre de pages : 55 Référence : EAD0000388-01-HLREM211-SLAVKOVA-2012 Matière : HISTOIRE E.C. : HLREM211 HIS (S2) Techniques de la création artistique Cours complet Iveta SLAVKOVA 1 devoir : - Devoir facultatif n° 1 à remettre avant le 15-03-2013 - Sujet page 53. Adresse de retour des copies : Iveta SLAVKOVA 194 ter rue de la roquette 75011 Paris Il est impératif de joindre une page de garde (1ère page copie) lors de l'envoi des copies aux enseignants. La note d'information relative aux devoirs et à la page de garde sont disponibles dans la rubrique Informations pratiques (Page d'accueil de la plateforme EAD, Menu principal). Avertissement : Cette oeuvre est protégée par le Code de la propriété intellectuelle. Toute diffusion illégale peut donner lieu à des poursuites disciplinaires et judiciaires. 2 HLREM 211 - Méthodologie de l'histoire de l'art Techniques de la création artistique et de l’artisanat Iveta SLAVKOVA 1. Introduction - présentation générale du sujet et du cours ; - définitions fondamentales. 2. La Grèce antique - présentation chronologique et définitions ; - la sculpture sur pierre ; - les vases peints. 3. Moyen Age - présentation chronologique et définitions ; - l’enluminure ; - la sculpture sur bois. 4. Renaissance et art classique - chronologie et définitions générales ; - la sculpture : mise aux points ; - la sculpture : bronze ; - la peinture : la fresque ; - la peinture : l’huile sur toile ; - la gravure. 5. L’époque contemporaine : de l’art moderne aux arts plastiques - chronologie et définitions générales ; - collages ; - objets. 6. Conclusion 3 Introduction générale Présentation générale du sujet et du cours et définitions fondamentales (mots soulignés) L’art apparaît il y a 30000 ans, lors de la préhistoire et plus précisément pendant le paléolithique (« âge de la vieille pierre »). Cette première période de l’art est un champ d’études infini, l’absence de traces écrites1 ouvrant sur un grand nombre d’interprétations avec des risques d’anachronisme à cause de la datation difficile. Toutefois, une chose est sûre, de nombreuses techniques coexistent dès la naissance de l’art. On trouve des peintures (Fig. 1), des gravures (Fig. 2), des bas-reliefs et des hauts-reliefs (Fig. 3), de la ronde bosse2 (Fig. 4). La production artistique des hommes préhistoriques se décline, déjà, en un art sur du support inamovible – les parois de grottes ou les rochers (Fig. 1, 2, 3, 4) – ou des objets portables, décorés ou sculptés (Fig. 5, A et B). On utilise des outils pour appliquer les pigments ou pour sculpter. Souvent, la peinture est appliquée avec des pailles dans lesquelles on souffle de l’ocre ou du charbon mélangés à la salive ; on utilise des bifaces en silex pour graver et sculpter. On trouve les matières premières de l’art dans l’environnement naturel immédiat : l’ocre (colorant minéral naturel constitué par de l’argile et des oxydes de fer ou de manganèse) et le charbon (bois brûlé) pour la peinture ; l’os, la pierre, le bois (souvent perdu, car ne se conserve que dans des conditions climatiques très précises) pour les objets sculptés ou décorés. Dès la préhistoire donc, les artistes disposent de supports divers qu’ils travaillent selon de nombreuses techniques, lesquelles auront tendance à se diversifier de plus en plus. Avec la découverte des métaux on produira des objets en bronze, puis en fer. Les techniques vont évoluer visant à rendre la réalisation plus facile et les supports plus résistants. Aujourd’hui, les artistes utilisent, comme à la préhistoire, les supports qui les environnent – la vidéo est née avec l’invention de la télévision (Fig. 6) ; l’art numérique est né avec la généralisation des ordinateurs (Fig. 7). Avant d’aborder de manière chronologique l’évolution des techniques de l’art et de l’artisanat, mais aussi des supports dont ces techniques dépendent étroitement, de l’Antiquité à nos jours, comme le précise l’intitulé de notre cours, nous allons nous arrêter sur un certain nombre de définitions essentielles pour la bonne compréhension de notre sujet. 1 Par définition, la préhistoire se termine au moment où apparaît l’écriture, on parle alors d’histoire. Il n’y a pas de chronologie unifiée, la date de passage à l’histoire varie selon les régions. 2 On parle de « ronde bosse » pour les sculptures dont on peut faire le tour. 4 De manière générale, on appellera technique les procédés et les pratiques concrètes de travail et d’expression, par opposition aux notions d’inspiration et de charge spirituelle ou émotionnelle, même si les deux peuvent être (et le sont souvent) liées. Depuis l’Antiquité jusqu’au XIXe siècle, les techniques principales sont le dessin, la gravure et la peinture pour les œuvres en deux dimensions, la sculpture pour les trois dimensions. On trouve de multiples sous-divisions au sein de ces techniques. Par exemple, le dessin à la sanguine a ses particularités et ses effets sont clairement distincts de ceux d’un dessin à l’encre (Fig. 8A et B). Au cours de l’époque contemporaine3, les techniques de l’art ont subi de nombreuses innovations, voire des révolutions, même si on peut établir des continuités. La liste exhaustive des techniques au XXe siècle est quasi impossible. A la peinture et à la sculpture, on doit ajouter la photographie, l’assemblage, le collage, le laser, l’ordinateur, etc. (Fig. 6 et 7). Nous nous arrêterons sur quelques unes de ces nouvelles techniques. De manière générale, on appellera support, l’élément concret matériel qui sert de base pour une œuvre. Pour les œuvres en deux dimensions, il s’agit du matériau de soutien de la couche picturale ou du dessin, dont la matière, la taille et le format dépendent de la volonté de l’artiste, selon la technique employée, l’effet esthétique ou émotionnel souhaité. Les supports les plus utilisés sont le bois, la toile, le parchemin, le papier, le mur. Pour les œuvres en trois dimensions, le support est le matériau dans lequel est exécuté la sculpture dont les dimensions et les techniques varient en fonction de l’effet esthétique souhaité et, très souvent, de la disponibilité et du prix du matériau. Les supports les plus fréquents sont la pierre, le bois, le métal, l’argile. Comme pour les techniques, les supports se sont multipliés au cours de l’époque contemporaine, et on peut ici aussi parler de « révolution ». Il est impossible de faire une liste exhaustive : le macadam de la rue, le rames de métro, l’espace virtuel d’Internet, le son, la lumière, la nourriture…. Le spectateur dans un musée est informé du support et de la technique de l’œuvre par un cartel accroché le plus souvent sur le mur à côté de celle-ci. Le lecteur d’un livre prendra connaissance de ces données, souvent difficiles à établir à travers une reproduction, par la légende. Ainsi, le cartel et la légende communiquent les informations essentielles touchant à la réalisation matérielle de l’œuvre, donc au fondement même de la pratique artistique. En sus 3 L’époque contemporaine commence à la fin du XIXe siècle et continue aujourd’hui ; en revanche, les historiens de l’art s’accordent généralement sur le fait que l’« art contemporain » commence dans les années 1960. Voir la préface de Daniel Soutif dans L’Art du XXe siècle : de l'art moderne à l'art contemporain 1939- 2002, Paris, Citadelles et Mazenod, 2005. 5 des informations techniques, un cartel et une légende donnent à voir le titre et l’artiste. Ils s’organisent normalement de la manière suivante : 1) nom de l’artiste, 2) titre de l’œuvre (en italique), 3) date de la réalisation, 4) technique et support, 5) dimension du support, 6) lieu de conservation (Fig. 8A et B). N’oubliez jamais de bien regarder la légende lorsque vous étudiez un œuvre. Ainsi, pour la fig. 8A et B, vous constaterez que le dessin de Renoir est très grand, les figures sont pratiquement de taille réelle, tandis que le dessin de Grosz est très petit. L’effet de ces dessins sur le spectateur est par conséquent tout à fait différent. Enfin, quelques mots sur les notions d’art et d’artisanat, mentionnées dans l’intitulé de notre cours. Traditionnellement, nous distinguons l’art de l’artisanat du fait de la portée spirituelle du premier et de la prédominance de l’aspect technique du deuxième. On entend par artiste quelqu’un qui se voue à l’expression du beau et du noble, un serviteur des beaux- arts, alors que l’artisan est une personne qui exerce un métier manuel, en somme un façonnier. Cela dit, pour les Grecs, le mot art se confondait avec le mot technique (art se dit « tekné » en grec ancien), le Moyen Age ne connaissait que les artisans, la notion de spiritualité née avec la Renaissance est remise en question par de nombreux artistes contemporains. Par exemple, le mouvement contemporain Supports-Surfaces veut ramener l’art à la pratique, aux prémices matérielles comme fondement de l’œuvre, en minimisant la portée spirituelle et intellectuelle. Ici, Dezeuze se contente du uploads/s3/ 01-hlrem211-slavkova-2012.pdf
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- Publié le Apv 23, 2021
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