Le handicap sensoriel est le résultat d’incapacités liées à une déficience audi
Le handicap sensoriel est le résultat d’incapacités liées à une déficience auditive et/ou visuelle. Ce type de handicap amène, entre autre, des difficultés dans la communication et par conséquent des pro- blèmes d’intégration de la personne. De part les difficultés de communication, la personne en situation de handicap sensoriel devra développer d’autres moyens de communication et de prise d’information. Par exemple la langue des signes et lecture labiale pour les déficients auditifs ou le braille pour les défi- cients visuels. La déficience auditive : elle est la conséquence d’une perte partielle ou totale à entendre et compren- dre les sons de l’environnement. Il peut y avoir plusieurs niveaux d’atteinte, allant d’une perte de quel- ques décibels ou fréquences sonores à une surdité totale (aucune perception sonore). Il existe différents types d’atteinte. En premier on note la surdité de transmission, avec soit un trouble au niveau de l’oreille externe (pavillon, conduit auditif, tympan) soit au niveau de l’oreille moyenne ( les osselets). Dans ce type d’atteinte, la personne entend moins fort ou de façon déformée (manque de fréquence sonore…). Il y aussi a la surdité de perception, il s’agit d’une atteinte de l’oreille interne (cochlée) qui joue plus ou moins son rôle de transformation du message sonore mécanique en influx nerveux. Il peut y avoir une atteinte mixte (transmission, perception). Les causes de ces surdités peuvent être diverses et variés, elles peuvent provenir d’infections, d’une dégénérescence du système, de causes congénitales (malformations) ou génétiques. La déficience visuelle : est la conséquence d’une diminution de la possibilité à voir des ondes lumineu- ses de son environnement. Il y a plusieurs degrés d’atteinte allant d’une impossibilité à distinguer des objets à partir d’une certaine distance à la cécité totale (aucune vision de lumière). On trouve tout comme pour la déficience auditive une diversité des atteintes possibles en fonction des structures tou- chées. La personne peut être touchée au niveau de la vision centrale (milieu de la rétine), elle aura une perte d’acuité visuelle qui rendra difficile voire impossible la capacité à lire et voir des objets précisé- ment. Dans une autre mesure la personne peut avoir une atteinte de la vision périphérique (parties laté- rales de la rétine), ici la personne connaîtra un rétrécissement de son champ visuel qui rendra difficile ses déplacements et sa vision dans l’obscurité. Une autre atteinte peut être la vision floue d’objets se situant à partir d’une certaine distance liée par exemple à une opacité du cristallin (cataracte) ou un dé- faut d’accommodation visuelle. Enfin la dernière atteinte a des origines cérébrales, il y a défaillance au niveau de l‘aire visuelle cérébrale, la personne bien qu’elle puisse percevoir une image ne la voit pas. Les origines de cette déficience peuvent être liées à la conséquence d’une maladie métabolique (cataracte pour le diabète), à la dégénérescence des organes de la vision, d’une malformation congéni- tale ou d’une maladie génétique. Quelques définitions : Quelques caractéristiques et particularités : Cécifoot—Athènes 2004 : crédit photo FFH. Cyclisme—Athènes 2004 : crédit photo FFH. Fiche technique N° 6 Le handicap sensoriel Sommaire : Découvrez dans cette fiche les caracté- ristiques principales des personnes, les modes de prises en charge et les activi- tés physiques pouvant être proposées. Pôle Ressources National Sport et Handicaps e-mail : prn.sporthandicaps@jeunesse-sports.gouv.fr site internet : www.creps-centre.jeunesse-sports.gouv.fr La déficience auditive : de prime abord, il ne faut pas penser qu’une personne n’entend pas, mais dans un nombre important de cas la personne perçoit un message sonore limité ou déformé qui rend difficile voire impossible la compréhension d’un message. Le fait de percevoir sans pouvoir comprendre peut amener et expliquer des comportements d’isolement ou de violence dont peut faire preuve la personne. Le manque d’efficience de l’un des sens oblige la personne à compenser pour rentrer en communication Quelques définitions P 1 Quelques caractéristiques et particularités P 1 La prise en charge P 2 Quelles APS proposées P 2 Torball : crédit photo FFH. Exemple de pratiques fédérales et informations sur les pratiques : www.handisport.org/ www.handiguide.gouv.fr Pour plus de renseignements: www.jeunesse-sports.gouv.fr www.creps-centre.jeunesse-sports.gouv.fr Renseignements sur le handicap : www.handicap.gouv.fr www.fnsf.org/ www.avh.asso.fr/ www.blindlife.ch/ Sites Internet et contacts e-mail : prn.sporthandicaps@jeunesse-sports.gouv.fr site internet : www.creps-centre.jeunesse-sports.gouv.fr Logos (utilisation de la gestuelle, d’une suppléance visuelle) qui demande beaucoup d’efforts pour la personne. La personne peut manifester des problèmes d’équilibre et d’orientation dans l’espace (suivant l’atteinte). Elle peut également avoir des difficultés à accéder à l’abstraction, à la conceptualisation et à la langue parlée. La déficience visuelle : les personnes atteintes d’une déficience visuelle peuvent avoir des problèmes pour leurs déplace- ments, leur orientation dans l’espace et leur représentation d’un environnement ou des objets. Elle pourra, par ce manque d’appréhension et prise d’information, manifester des angoisses dans des environnements inconnus. Elle devra également développer un système de suppléance qui passera par exemple par l’utilisation du sens tactile pour découvrir son environne- ment. Suivant la survenue du handicap, la personne pourra connaître un développement psychomoteur plus lent, notamment en ce qui concerne la locomotion, le schéma corporel et la motricité fine. Il s’agit d’une personne qui se déplacera le plus sou- vent avec une canne ou un chien guide. Quelque soit la déficience, une prise en charge sportive consistera à proposer une APS qui corresponde aux envies, besoins et potentialités de la personne. Cependant quelques précautions sont à respecter, par exemple pour la déficience auditive, il sera question de permettre à la personne de percevoir et comprendre la consigne. Pour cela il est nécessaire de parler face à la per- sonne, en articulant, de façon lente et au besoin de répéter sans crier. Il serait aussi avantageux de donner ses consignes par écrit, par signes et/ou dans un environnement bien insonorisé. Il conviendrait également de trouver un moyen remplaçant les si- gnaux sonores. Pour la déficience visuelle la problématique sera de donner la possibilité à la personne de s’orienter et découvrir son environnement en lui décrivant les lieux en lui faisant visiter et toucher les locaux. Pour faciliter ses déplacements, proposer lui de la guider . Il est bien sûr important de se présenter à la personne et de la faire participer à la démonstration, d’expliquer précisément les exercices en donnant des repères de position et d’orientation précis et de faire durer les situations pédagogiques. Pour l’une est l’autre des déficiences, il n’y a pas de réelles contre indications à la pratique d’une APS, il faudra toutefois faire attention à ne pas proposer des activités pouvant aggravées la déficience (exemple plongée dans certain cas de déficience audi- tive). Il s’agira simplement d’y associer des adaptations réglementaires, techniques (visée sonore en tir sportif...) et humaine (guide en athlétisme…). Pour les déficients visuels des activités spécifiques existent comme par exemple le torball, le goalball, le cécifoot ou le tandem. La prise en charge : Quelles APS proposées : uploads/Management/ fiche-technique-prnsh-6-handicap-sensoriel.pdf
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- Publié le Mar 22, 2022
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