Bain de sang social attendu le 3 octobre chez ING © DR P .5 © Fameflynet Pictur
Bain de sang social attendu le 3 octobre chez ING © DR P .5 © Fameflynet Pictures ELLE LOUE LA VILLA 95.000 DOLLARS PAR MOIS Le bunker où Angelina se cache avec ses enfants Avant l’annonce de son divorce, l’actrice a pris ses précautions en louant une forteresse à Malibu. Elle s’y est retranchée en attendant que la tempête médiatique se calme. 1 Mercedes-Benz StarPark On Tour @ Makro Alleur. Organisé par Kalscheuer, votre partenaire Mercedes-Benz en Province de Liège. Un check-up gratuit. Et un cadeau. Exclusivement réservé aux conducteurs de Mercedes. Vous voulez vous assurer que votre Mercedes soit parfaitement en ordre ? Rendez-vous du 4 au 8 octobre, entre 9h et 18h, sur le parking du Makro Alleur. Nos spécialistes vérifieront gratuitement dix points essentiels de votre véhicule et ce sans rendez-vous. En plus, vous recevrez un sympathique petit cadeau. Ce check-up gratuit vous est offert par Kalscheuer Liège. Plus d’information sur www.starparkontour.be. 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L’émulation joue à fond, les plus jeunes profitent de l’expérience des autres aussi bien pour le dessin que pour les contrats à négocier ! L’ambiance est stu- dieuse, on ne discute pas telle- ment ensemble, mais on s’en- courage et il y a un peu d’es- pionnage industriel si on veut… Bon, il y a un kicker dans la cuisine, on fait des parties le midi, et on fête les sorties d’albums, on ne mène pas non plus une vie d’ascètes. On a chacun une clé, et il n’y a pas d’ho- raire. La plupart font 8-18h. Moi, je suis plutôt adepte de 10-21h30, je ferme généralement mais pas toujours… Oui, il y a un coin fu- meur, mais il n’y a que Clarke qui fume… » 0 Cela fait 30 ans que vous dessinez le Marsupilami et vous allez sortir bientôt un 30e album. C’est inscrit dans vos gênes la parfaite régularité ? Non, au début j’en faisais plus à la demande de Jean-François Moyersoen, mon éditeur de l’époque. Et il y a eu des années sans, notamment deux ans où on était en panne de scénariste. 0 Le 30e album est pour quand ? C’est une petite performance pour une série d’arriver au 30e album aujourd’hui, non ? Je vais marquer le coup avec un petit choc graphique et scéna- ristique, il y aura d’autres Mar- sus venus d’ailleurs. C’est pour mars ou avril 2017. Le titre provisoire est « Palombie se- crète ». 0 Après avoir été édité chez Marsu Productions, votre série est maintenant chez Dupuis, ça change quoi ? Dans la façon de travailler, rien. D’ailleurs les albums sortent toujours sous le label Marsu Productions. Je remarque que les traductions ont redémarré de plus belle et qu’on va sans doute faire des intégrales. On verra ce que ça va donner. 0 Votre série est désormais prépubliée dans Spirou… Oui, ça fait plaisir en repensant au gamin que j’ai été. Et c’est très agréable de faire partie d’une bande. C’est un petit plus. Mais je ne pense pas que c’est avec Spirou que le Marsu va regagner des lecteurs. L’es- sentiel actuellement, ce sont des quadras qui étaient gamins au moment de la création de la série et qui lui sont restés fi- dèles. 0 Dupuis a permis à Yoann et Vehlmann d’utiliser le Marsu dans les dernières aventures de Spirou et Fantasio (« La Colère du Marsupilami »). Comment avez-vous réagi ? Au début, j’étais sur la défen- sive. Je craignais l’amalgame et la confusion. Mais après, j’ai rencontré Yoann pour qui j’ai beaucoup d’admiration et j’ai vu que pour lui, c’était une réelle envie, voire un fan- tasme, de pouvoir dessiner le Marsu dans un de ses albums. J’ai cru comprendre qu’il n’est pas prévu que le Marsu y soit régulièrement. Je suis moins méfiant. De toute façon, je n’ai rien à dire ! C’est ma bête, je n’en suis pas le créateur, seule- ment la nourrice, mais je suis attaché au bébé. 0 Après autant de temps avec le même personnage, est-on toujours aussi motivé ? Ah oui ! Tout d’abord, le Marsu- pilami, ce n’est pas une reprise comme les autres ! Il m’a été confié par André Franquin qui m’a choisi, alors que j’étais tout jeune. Mon défi était de racon- ter des histoires avec le personnage devenu le personnage central. Il y avait les bases édictées par Franquin notamment dans « Le Nid du Marsupi- liami » mais pour le reste, tout était à créer ! 0 Quel genre de relation aviez-vous avec André Franquin ? Le genre qui provoque la jalousie chez beaucoup de mes collègues ! Je l’ai côtoyé 10 ans. Notre rela- tion n’était pas seulement celle du maître à l’élève. Bien sûr, il m’a pris sous son aile, je n’avais jamais fait de BD et mes premières planches ont dû lui faire peur. On faisait les découpages ensemble et c’est parfois armé de ses brouillons que je commen- çais le travail. Les planches, c’était moi, je le dis parce qu’au départ, on minimisait mon rôle. Jamais Franquin n’a mis un coup de crayon ni de plume sur les planches ! Au fur et à mesure, notre relation professionnelle s’est transformée en amitié. Aussi grâce à Liliane, sa femme qui m’appréciait énormément… 0 Il vous a choisi, mais ça fait de la pression de recevoir une telle confiance, non ? Je ne jurais que par André Franquin depuis mon plus jeune âge. Ma première élocu- tion à l’école, c’était « Com- ment devenir un créateur de BD » et je me basais sur ce qu’il avait dit sur le sujet. Quatorze ans après cette élo- cution, je partais en vacances avec lui ! Incroyablement, il prenait des précautions pour me faire des remarques. Il s’excusait presque. Un jour, j’ai dû lui dire non seulement qu’il ne devait pas s’en priver mais qu’il devait m’en faire ! Ce qui me frappait aussi, c’est les complexes qu’il avait en- vers certains auteurs français qui ne lui arrivaient pas à la cheville… Je ne crois l’avoir vexé qu’une fois, le jour où je lui ai parlé de ses « Idées noires » en lui expliquant que, même dans la noirceur du propos, son dessin attirait le sourire. Et ça, ça ne lui allait pas. Pourtant aujourd’hui encore, je lui trouve un trait joyeux même pour exprimer ce qu’il y a de plus sombre. 0 Franquin était-il le dépressif qu’on décrit aujourd’hui ? Quand je l’ai rencontré, il était dans un semi-creux de la vague. Aujourd’hui, on parle de bipo- larité. A l’époque, on disait plutôt cyclothymique. Il est arrivé que sa femme m’appelle à la rescousse en quelque sorte. Alors, j’arrivais avec mes planches, mes essais… On discutait et son moral était boosté pour la journée si je peux dire. - SAM CHRISTOPHE C omme vous avez pu le constater, pour le 11e anniversaire de 7Di- manche, nous avons demandé à Batem, qui le des- sine depuis près de 30 ans, de faire sauter le Marsupilami dans nos colonnes. L’occasion aussi de laisser la parole au dessina- teur liégeois. « Le Marsu, c’est ma bête, j’en suis la nourrice » Le Liégeois dessine le personnage le plus sympa de la BD belge depuis près de 30 ans RENCONTRE AVEC BATEM À 56 ans, Batem a déjà 5 petits- enfants dont le plus âgé, Félix, a 8 ans. « Mes filles, dit-il, se sont chargées de mettre les albums du Marsupi- lami dans leurs mains. Les plus pe- tits n’ont pas encore capté que c’est moi qui les dessine. Et dans leur tête, tous les papys dessinent ! C’est évidemment une chance pour moi de présenter ainsi un in- térêt aux yeux de mes petits-en- fants. Avant, ils me demandaient de dessiner des princesses, des di- nosaures ou des avions. Maintenant, c’est plutôt le Marsu qu’ils me ré- clament… » Ses dimanches, le dessinateur les consacre donc parfois à des réunions familiales mais pas que… « uploads/Litterature/ 7dim-lieg-20160925.pdf
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- Publié le Jan 04, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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