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Français 07.02.2019 Commentaire de texte L’École des Femmes Acte III, scène II

Français 07.02.2019 Commentaire de texte L’École des Femmes Acte III, scène II Molière montre la vision de la femme qu’avaient les hommes à cette époque premièrement du vers 701 au vers 716 lorsqu’il dit : « Bien qu’on soit deux moitiés de la société, Ces deux moitié pourtant n’ont point d’égalités : L’une est moitié suprême et l’autre subalterne ; L’une en tout est soumise à l’autre qui gouverne ; Et ce que le soldat, dans son devoir instruit, Montre d’obéissance au chef qui le conduit, Le valet à son maître, un enfant à son père, À son supérieur le moindre petit Frère, N’approche point encor de la docilité, Et de l’obéissance, et de l’humanité, Et du profond respect où la femme doit être Pour son mari, son chef, son seigneur et son maître. Lorsqu’il jette sur elle un regard sérieux, Son devoir aussitôt est de baisser les yeux, Et de n’oser jamais le regarder en face Que quand d’un doux regard il lui veut faire grâce. » On voit dans cet extrait que la femme est soumise à son mari. Elle est dominée par son père étant enfant puis dominé par son mari étant adulte. D’après Arnolphe, la femme ne sert qu’à élever les enfants, l’aimer, et faire les tâches ménagères. Elle n’a pas sa place dans la société comme les hommes. Il l’a élevé afin qu’elle soit sotte pour qu’il ne soit pas trompé. Jusqu’au jour où elle rencontre Horace et tout est chamboulé. Ensuite, Molière dénonce le caractère tyrannique d’Arnolphe du vers 739 au vers 746 lorsqu’il dit : « Faites la révérence. Ainsi qu’une novice Par cœur dans le couvent doit savoir son office, Entrant au mariage il en faut faire autant ; Et voici dans ma poche un écrit important Il se lève. Qui vous enseignera l’office de la femme. J’en ignore l’auteur, mais c’est quelque bonne âme ; Et je veux que ce soit votre unique entretien. Tenez. Voyons un peu si vous le lirez bien. » On peut voir dans cet extrait le sentiment de supériorité qu’a Arnolphe face à Agnès lorsqu’il lui fait lire les Maximes du mariages étant assise face à son maître et lui est debout. Il lui ordonne tous ses faits et gestes qu’elle effectue. Arnolphe la persuade par la peur que ce qu’il lui fait faire est bénéfique. Enfin, Molière nous montre que cette scène de cette célèbre pièce est un texte engagé et polémique, comme on peut le voir du vers 701 au vers 716, dont on a précédemment fait le lien avec la vision de la femme à cette époque. On peut voir, grâce aux accumulations de comparaisons qu’Arnolphe domine Agnès. Elle est sotte à cause d’Arnolphe qui l’a achetée pour qu’elle soit comme il le souhaite. Il lui a totalement retourné le cerveau afin qu’elle ne le trompe pas. Ces éléments sont sujets de polémique. uploads/Litterature/ 07-02-2019-commentaire.pdf