N°89 35/47 Juin 2010 DR CFCIM REUSSIR AU MAROC ! REUSSIR AU MAROC ! Ré N°89 36/
N°89 35/47 Juin 2010 DR CFCIM REUSSIR AU MAROC ! REUSSIR AU MAROC ! Ré N°89 36/47 Juin 2010 PROJECT MANAGER : AURELIE EDITO DU PRÉSIDENT DE LA CFCIM Le Maroc bouge. Pays ouvert et dynamique, le Royaume chérifien connaît depuis plus d‟une décennie un formidable développement socio-économique. Une croissance continue accompagnée d‟importantes réformes de fond, qui ont permis d‟améliorer le climat général des affaires et d‟attirer l‟investissement étranger. Mais ce n‟est pas tout. Les nombreux chantiers lancés ces dernières années au niveau des infrastructures (port de Tanger-Med, routes, autoroutes, rail) ainsi que les différents plans sectoriels mis en place par les autorités marocaines (Plans Emergence, Azur, Rawaj, Maroc Vert, Energie solaire,…), donnent une visibilité accrue aux entreprises françaises désirant explorer les opportunités du marché marocain. Trait d‟union entre l‟Europe et l‟Afrique, partenaire privilégié de l‟UE depuis l‟obtention du statut avancé en 2008, le Maroc devient en effet incontournable dans un monde en pleine mutation et ultra-concurrentiel, où les parts de marché à l‟export sont - aujourd‟hui plus que jamais - âprement disputées. Premier partenaire commercial du Royaume, la France compte de nombreuses sociétés implantées à travers le pays, les grands groupes du CAC40 (quasiment tous présents au Maroc) servant souvent de « locomotives » aux PME/PMI hexagonales. La Chambre Française de Commerce et d‟Industrie du Maroc (CFCIM), partenaire d‟UBIFrance et des CCI de France, a pour rôle d‟accompagner ces entreprises dans leurs projets de développement au Maroc. Forte de 3 500 entreprises adhérentes, la CFCIM dispose d‟un éventail de moyens et d‟actions pour « booster » les relations commerciales entre la France et le Royaume. En témoigne le prochain grand événement professionnel français au Maroc, organisé par la CFCIM du 10 au 13 novembre 2010 : le salon France Expo. Une 5ème édition qui, j‟en suis convaincu, permettra une nouvelle fois aux opérateurs français d‟exposer leur savoir-faire et de tisser des liens toujours plus étroits avec leurs homologues marocains. Bernard DIGOIT N°89 37/47 Juin 2010 I - LE MAROC, UN PAYS OUVERT ET EN MOUVEMENT Cinquième puissance économique d‟Afrique, le Royaume du Maroc, au même titre que la Chine, l‟Inde, le Brésil ou la Pologne, est un pays émergent dynamique. Durant les cinq dernières années, l‟économie marocaine a été portée par une croissance moyenne de 5% par an. L‟essentiel de l‟activité économique se situe sur l‟axe Casablanca – Tanger. Elle se concentre notamment sur : Casablanca (4 M d‟hab.), capitale économique avec sa zone portuaire totalisant 60% des échanges commerciaux et sa place financière comprenant 30% du réseau bancaire. Côté industrie, la métropole est également en pôle position avec 38% des établissements industriels employant 46% de la population active du Maroc. Rabat (2,4 M d‟hab.), est le grand centre politique et administratif du pays et concentre le Palais Royal, les instances gouvernementales ainsi que les ambassades. Tanger (2,5 M d‟hab.), véritable plaque tournante du trafic maritime avec l‟ouverture du port Tanger Med, la ville du détroit de Gibraltar dispose de 4 zones industrielles dont 1 zone franche. Choix du mouvement et de l’ouverture Mouvement tout d‟abord avec la mise en place de réformes de fond nécessaires. Ainsi, les mesures liées aux privatisations et aux libéralisations systématiques, à la propriété intellectuelle, au droit des établissements, aux marchés publics ou encore aux mouvements de biens et de capitaux ont nettement amélioré le climat des affaires. Dans le même temps, l‟ouverture du pays à travers les différents accords de libre échange (UE, USA, Agadir, Turquie, Ligue Arabe) et les démantèlements douaniers permettent au Maroc de cibler un marché potentiel de plus d‟un milliard de consommateurs dans 55 pays. Le Maroc devient également un partenaire privilégié de l‟Union européenne puisque le pays bénéficie depuis le 13 octobre 2008 du «statut avancé», impliquant un renforcement des relations dans le domaine politique et une intégration progressive du Royaume dans le marché intérieur de l'Union. Le partenariat avec l‟UE prévoit la mise en place d‟une zone de libre-échange en 2012 et la fin du démantèlement progressif des droits de douane. Ces facteurs ont permis l‟accélération très nette de l‟économie marocaine, largement soutenue par l‟avènement d‟une nouvelle génération de leaders politiques et économiques décidés à engager ces réformes structurelles. Le Maroc a su ainsi attirer de nombreux investissements étrangers étrangers(en moyenne 1.6 Mds d‟euro par an sur les 5 dernières années) stimulés par les grands projets d‟envergure programmés. Croissance économique de 5,6% en 2008 En 2008, le pays a enregistré de bonnes performances économiques malgré un contexte difficile entaché par l‟augmentation des prix des matières premières et la crise internationale : une croissance économique de 5,6%, une croissance des recettes fiscales de 20%, un excédent budgétaire de 0,4%, une inflation maîtrisée de 3,9%. La croissance est également portée par le dynamisme intérieur et la consommation des ménages qui continue à montrer des signes de consolidation. Toutefois, le Maroc enregistre, au niveau de sa balance des paiements, un déficit de l‟ordre de 3 à 4% ainsi qu‟un déficit commercial structurel. Ce déficit extérieur est en général compensé par les réserves de change tirées vers le haut par les recettes des Marocains Résidents à l‟Etranger (MRE), par le biais des transferts de fonds et des recettes de voyages. Les réserves de change ont toutefois diminué de 3,5% à fin octobre 2009 par rapport à fin octobre 2008, corollairement à la contraction des rentrées de devises en provenance des MRE qui ont baissé de 8 à 9% en 2009, du fait de la crise économique. En 2009, les conséquences de la crise internationale sur de nombreux pays partenaires du Maroc a eu un impact sur plusieurs secteurs essentiellement orientés vers l‟international, à savoir : le textile, l‟automobile, l‟électronique ou encore l‟aéronautique. En dépit des nombreuses mesures prises pour soutenir ces industries, le volume des commandes en provenance des partenaires commerciaux devrait encore se contracter en 2010, impliquant ainsi un impact négatif sur les exportations marocaines. Les entreprises marocaines devraient donc connaître une légère baisse de leur chiffre d‟affaires à l‟export et faire face à la contrainte de trouver rapidement de nouveaux débouchés. N°89 38/47 Juin 2010 II - FRANCE – MAROC : DES ÉCHANGES TOUJOURS PLUS POUSSÉS Les échanges commerciaux entre le Maroc et ses partenaires ont progressé de 25% en 2008. La France, en sus d‟être le premier bailleur de fonds bilatéral du Maroc, est le premier partenaire commercial du pays en 2008 avec 15,6% des échanges extérieurs marocains. Les échanges franco-marocains se sont élevés à plus de 85 Mds DH (environ 8 Mds €) en 2008. Les importations marocaines depuis la France représentent plus de 50 Mds DH (environ 4.5 Mds €) et ont essentiellement concernés les biens intermédiaires (composants électroniques, tissus et produits sidérurgiques), les biens d‟équipements (équipements de télécommunications, équipements informatiques, etc.), les biens de consommation (principalement des produits pharmaceutiques) et les produits agricoles (en particulier le blé). Toutefois, en dépit de la progression régulière (+ 9,3% en 2007 des importations du Maroc en provenance de la France), la part de marché de la France est en légère baisse, au profit des pays émergents tels que la Chine (5ème fournisseur du Maroc en 2007) ou la Turquie (10ème fournisseur), de pays producteurs de pétrole (la Russie, l‟Arabie Saoudite, l‟Iran) et de concurrents européens, notamment l‟Espagne et l‟Italie, qui détiennent respectivement 10,1% et 6,5% des parts de marchés. Le premier client du Maroc est la France, puisqu‟elle représente 23% de ses exportations. Les produits principalement concernés sont le textile, les composants électriques et électroniques et les produits agroalimentaires (80% des achats de la France). On dénombre plus de 750 filiales françaises implantées au Maroc et plus de 340 sociétés à capitaux français ou détenues par une personne physique de nationalité française. La quasi-totalité des entreprises du CAC 40 et des grands groupes français sont présents dans le pays. PRINCIPAUX INDICATEURS Population : 31,5 millions d‟habitants PIB : 688 Mds de DH, soit environ 61 Mds d‟€ (2008) Taux de croissance : 5,6 % (2008), entre 3,5 % et 5 % (prévision 2009) Taux d'inflation : 3,9 (2008), 2 % (prévision 2009) Exportations vers la France : 35,2 Mds de DH (2008), 19 Mds DH (à fin août 2009) Importations de France : 50,1 Mds de DH (2008), 25,9 Mds DH (à fin août 2009) Position de la France : 1er fournisseur, 1er client, 1er bailleur de fonds, 1er investisseur IDE : 32,525 Mds DH (2008), 15,25 Mds DH (à fin août 2009) Taux de change (au 1er juin 2010) : 1 € = 11 dirhams environ Produits Importations Composants électroniques 7,20% Blé 5,60% Machines et appareils divers 3,60% Voiture de tourisme 3,30% Fils et câble pour l‟électricité 2,70% Gaz de pétrole et autres hydrocarbures 2,60% Appareils de coupure électrique 2,60% Produits chimiques 2,40% Médicaments 2,30% Voitures industrielles 2% Matières plastiques industriels 1,90% Produits Exportations Vêtements confectionnés 15,90% Composants électroniques 15,60% Fils et câbles pour l‟électricité 10,50% Articles de bonneterie 10,10% Tomates fraîches 4,60% Engrais naturels et chimiques 3,20% Légumes frais, congelés ou en saumure 2,70% Fruits frais, congelés ou en saumure 2,40% Chaussures 2,10% uploads/Industriel/ reussir-au-maroc.pdf
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- Publié le Jul 05, 2022
- Catégorie Industry / Industr...
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