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1. Le lieu que nous avons choisi est le camp d’internement de Drancy. Celui-ci

1. Le lieu que nous avons choisi est le camp d’internement de Drancy. Celui-ci est situé au Nord-est de Paris, actuellement dans le département de la Seine-Saint-Denis. La localisation de ce camp n’a pas été retenue au hasard car en effet, elle se situe à proximité de deux gares. Après la guerre, dans les années 1930, à ce même endroit, une cité à vocation résidentielle a été construite : la cité de la Muette. Voici les dates clés qui ont marqué l’existence du camp de Drancy pendant la Seconde Guerre Mondiale. En Juillet 1940, ce bâtiment est réquisitionné pas es allemands pour y interner des prisonniers de guerre français et britanniques. Puis, le 20 Août 1941, plus de quatre mille hommes juifs sont arrêtés, puis transférés sur ordre des nazis au camp de Drancy. A partir de cette date, la vocation du camp a ainsi consisté à interner des juifs et non plus des prisonniers de guerre comme auparavant. Le 14 Décembre 1941, en représailles à des attentats de la Résistance, 44 juifs du camp de Drancy sont fusillés. Une autre date clé du camp de Drancy est les 27 Mars 1942, qui correspond au départ du premier convoi de juifs déportes de France depuis le camp de Compiègne- Royallieu à destination du camp d’ Auschwitz, avec la moitié d’internés provenant du camp de Drancy. Viennent ensuite les 16 et 17 Juillet 1942 suite à la rafle du Vel ’d’hiv’ : le camp de Drancy devient un camp actif et la vie sinistre de ce dernier est alors rythmée par l’arrivée de nouveaux internés et le départ incessant des convois de déportation. A partir du 26 Août 1942, les enfants, qui jusqu’alors avaient été épargnés , sont désormais également déportés. En Juillet 1943/Mars 1944, des camps de travail annexes à Drancy ouvrent leurs portes. Enfin, la dernière date clé de cette funeste époque est le 17 Août 1944 alors que le dernier convoi quitte Drancy pour Buchenwald. Les nazis abandonnent le camp qui est alors libéré. En synthèse, ce camp d’internement est majeur dans l’histoire de cette époque, car il a été une véritable plaque tournante dans a déportation des juifs de France pendant plusieurs années. 2. Nous avons collecté nos informations à partir du site https://www.paris.fr/pages/le- memorial-de-drancy-lieu-de-memoire-de-la-deportation-des-juifs-15426 « Le mémorial de Drancy, lieu de mémoire de la ville de Paris », mais aussi sur Wikipédia, ainsi que dans le livre « Une jeunesse au temps de la Shoah de Simone Veil ». 3. Nous avons fait le choix du camp de Drancy car tout d’abord, nous avons découvert ce lieu dans le livre « Une jeunesse au temps de la Shoah » de Simone Veil. En outre, ce camp est important dans l’histoire de notre pays et il a été le lieu d’événements tragiques dont il est essentiel de conserver la mémoire. 4. A travers le choix qui a été le nôtre, nous souhaitons effectivement transmettre un message et illustrer dans ce témoignage l’importance de devoir de mémoire, même si les événements relatés datent d’une époque lointaine que nous n’avons pas vécue de près. Il est en effet essentiel d’apprendre de ses erreurs afin d’éviter de les reproduire. Et malheureusement, la période actuelle, avec son lot de difficultés économique et sociales, peut nous amener à de nouvelles intolérances et positions extrêmes avec le besoin qu’a l’être humain de toujours trouver des coupables responsables de ses soucis. Les lieux chargés d’histoire sont importants car ils sont concrets et il est encore possible de les visiter, et ainsi de se remémorer de façon forte tous les événements qui ont eu lieu dans ses murs. A Drancy, de nombreux événements tragiques se sont passés et il faut les garder en mémoire pour éviter l’ignorance, la soumission, l’obscurantisme, et le racisme. 5. Il y a plusieurs possibilités d’interventions plastique dans ce lieu. Nous nous avons décidé de réaliser une maquette avec des matériaux trouver à Cultura tel que des planches de carton épais ou encore du papier bouffant gris pour réaliser les fenêtres tous ça à l’aide d’un cutteur. 6. K 7. Notre production plastique provoque un effet de surprise sur le spectateur. En effet, le spectateur s’attend généralement à voir comme production des photos, vidéos, dessins etc, mais à l’aide de notre maquette du camp d’internement de Drancy, arrive plus aisément à se projeter dans l’espace et le temps (période de guerre), et ainsi se mettre à la place des internés : Le bâtiment est en forme de fer à cheval (forme en U), encerclé de barbelés, de grillages et de miradors afin de surveiller les internés. Le spectateur peut également imaginer que les internés étaient très serrés, n’ayant pas d’intimité, mais ayant pour compagnie l’insalubrité puisqu’il y avait approximativement une personne par mètre carré. On peut aussi voir grâce à la forme du bâtiment les conditions de vie des internés, ils sont entassés, étouffés et enfermés dût au manque d’espace de logements. Il ne peuvent avoir une condition de vie correct dans ce genre de circonstances. En se projetant à l’intérieur de la maquette on a un sentiment d’oppression comme si tous les murs se resserrait afin de nous étouffer. 8. Dans un premier temps, nous n’avons pas rencontré de difficultés majeures lors de notre travail écrit (réponses aux questions). En effet grâce au site officiel du mémorial de Drancy cité plus haut et à l’ouvrage de Simone Veil « Une jeunesse au temps de la Shoah » nous avons trouvé toutes les informations essentielles. Mais dans un second temps, les principales difficultés que nous avons rencontrées ont eu lieu lors de la réalisation de notre projet plastique même si nous étions épaulés par un véritable architecte professionnel. Effectivement après avoir acheté l’ensemble des matériaux indispensables à la confection de la maquette, il fallait être minutieux dans la fabrication de la représentation des bâtiments. Il fallait également, réaliser auparavant, sur une feuille, un plan pour se projeter dans la réalisation de ce projet. Cela a nécessité de la rigueur, de la discipline, ainsi que de la patience, mais néanmoins, réussi à réaliser une belle maquette. 9. Ce travail m’a appris que les lieux de mémoires sont une parti intégrantes de notre histoire et qu’il ne faut surtout pas les oublié pour ne pas reproduire me même erreurs. Il m’a aussi appris à travailler en groupe ainsi qu’à faire des recherches sur internet. Il m’a aussi permis d’apprendre à réaliser une maquette, cela m’a beaucoup intéresser du fait que je voudrais travailler plus tard en tant qu’architecte ou promoteur immobilier. Je suis très fier du résultat du projet réaliser avec Maxime Duplaa et n’hésiterai pas à refaire un travail en commun avec lui dut à son implication et au travail fournis de sa part durant l’année. uploads/Histoire/ epi.pdf