Table des matières 1. Introduction :...........................................

Table des matières 1. Introduction :.......................................................................................................................2 2. Définition :...........................................................................................................................2 3. Historique de l’entreprenariat :............................................................................................3 3.1. Les économistes (approche fonctionnelle) :....................................................................3 3.2. Les behavioristes (approche comportementale) :............................................................4 3.3. L'école des traits de caractère :........................................................................................5 3.4. L'éclatement de l'entrepreneuriat dans les disciplines des sciences humaines et administratives :....................................................................................................................................7 4. Quelques théories sur l’entrepreneuriat :.............................................................................9 4.1. Intrinsèque ou extrinsèque :.............................................................................................9 4.2. Modèles entrepreneuriaux :.............................................................................................9 4.3. La reproduction du modèle parentale :............................................................................9 4.4. Mise en perspective internationale :................................................................................9 5. Les typologies en entrepreneuriat :....................................................................................11 5.1. La création d’une nouvelle entreprise ou l’entrepreneuriat ex-nihilo (à partir de rien) : 11 5.2. La création d’une entreprise par essaimage :.................................................................11 5.3. La création d’une entreprise par franchise :..................................................................12 5.4. L’intrapreneuriat :..........................................................................................................12 5.5. La reprise d’entreprise :.................................................................................................12 5.6. L’Entrepreneuriat solidaire et sociale :..........................................................................13 5.7. La techno-entrepreneuriat :............................................................................................14 6. Le processus entrepreneurial :...........................................................................................15 6.1. La propension :..............................................................................................................15 6.2. L’intention entrepreneuriale :........................................................................................15 6.3. La décision d’entreprendre :..........................................................................................15 6.4. Le démarrage physique :................................................................................................16 7. Conclusion :.......................................................................................................................16 1 1. Introduction : Le début du troisième millénaire est marqué par le renouveau de l'esprit d'entreprendre et du comportement entrepreneurial, lesquels affectent tous les pays et tous les domaines de la vie économique et sociale : les créations et les reprises d 'entreprises, les entreprises existantes, les associations et même le service public. Pendant de très nombreuses années on a pensé que l'esprit et la capacité d'entreprendre relevaient principalement, voire exclusivement, du goût du risque et de traits de personnalité particuliers. Depuis le début des années 1980, cette vision d'un entrepreneur inné est remise en question. Entreprendre aujourd'hui, c'est aussi et surtout une discipline, dont les règles et les principes peuvent s'apprendre et être systématiquement appliqués. En Algérie l’entrepreneuriat est né à partir des années 1990 suit aux changements sur tous les plans, internes et externes qui ont fait que l’Algérie s’oriente vers une nouvelle organisation ayant pour pierre angulaire encourager et développer l’esprit d’entreprise. Cependant, l’activité entrepreneuriale a pris tout son essor, à savoir libérer l’entrepreneure à créer des entreprises dans des secteurs de leurs choix et ce grâce à lever du monopole de l’Etat sur l’activité économique et libérer l’initiative privée ou l’Etat a été pendant plus de 30 ans le principale entrepreneur, entrepreneur, ainsi un premier code d’investissement était mis en place pour la première fois en Algérie en 1993. Cette libération de l’économie Algérienne qui a été marque dès le début de la décennie quatre- vingt-dix par l’application des reformes économique (réformes fiscales, réformes bancaires, libéralisation des prix, libéralisation du commerce extérieur) L’entrepreneuriat est particulièrement difficile à définir. De façon plus particulière, le concept de l’entrepreneuriat tient compte de l’impact sur le milieu et de l’influence de ce milieu pour susciter le développement des entreprises en fournissant ressources et conventions plus ou moins stimulantes. Dans ce chapitre nous allons essayer d’éclaircir le concept de l’entreprenariat par une définition et un rappel historique dans un premier temps, ensuite nous allons voir certaines théories élaborées dans ce domaine ainsi que les typologies existantes et nous allons conclure par une explication de processus entrepreneuriale. 2. Définition : Il existe un nombre important de définitions de l’entrepreneuriat, dans le dictionnaire des sciences de gestion par exemple, l’entrepreneuriat désigne << l’état de celui ou de ceux qui sont entrepreneurs. Cet état résultat de trois éléments indissociables ; l’esprit d’entreprise, la création d’entreprise, et l’entrepreneur lui – même >>. Plus largement les concepts clés de l’entreprenariat sont la création d’une nouvelle entreprise ou de son propre emploi ; la création de nouveaux produits ou processus ; la prise de risque tant pour l’entrepreneur que pour l’entreprise ; l’innovation, quelle qu’en soit la forme; la création de valeur; la capacité de l’entreprise à générer des profits, et à croître, le repérage et l’exploitation d’une ou de plusieurs opportunités d’affaires et la mobilisation des ressources, qu’elles soient limitées ou non. Alors on peut de manière assez subjective définir l’entrepreneuriat comme « l’action humaine, soutenue par le milieu environnant, pour générer de la valeur sur le marché à travers la création ou le développement d’une activité économique, évoluant avec cette valeur et finalement affectant l’économie, et ce, dans le but de mieux répondre aux besoins individuels et collectifs d’un territoire. 2 3. Historique de l’entreprenariat : Nous allons revisiter l’histoire de l’entreprenariat tout en mettant en évidence les différents points de vues et concepts des différentes disciplines. 3.1. Les économistes (approche fonctionnelle) : Une lecture attentive des deux premiers auteurs, généralement identifiés comme les pionniers du domaine, Cantillon (1755) et Say (1803), nous fait découvrir des auteurs qui s'intéressaient tant à l'économie qu'aux entreprises, à leur création, leur développement, et leur gestion. Cantillon était essentiellement un banquier qu'on qualifierait, de nos jours, de prêteur de capital de risque. Ses écrits nous révèlent quelqu'un à la recherche d'occasions d'affaires, préoccupé par une gestion astucieuse et économe, qui optimise le rendement sur le capital investi. Jean-Baptiste Say est le deuxième auteur qui s'est beaucoup intéressé aux activités de l'entrepreneur. Il voyait le développement de l'économie par la création d'entreprises. Il rêvait de voir la révolution industrielle anglaise se transposer en France (Say, 1815 ; 1816). Cantillon et Say voyaient l'entrepreneur surtout comme un preneur de risques puisqu'il investit son propre argent. Pour Cantillon, l'entrepreneur achète une matière première - souvent produit de l'agriculture - à un prix certain pour la transformer et la revendre à un prix incertain. C'est donc quelqu'un qui sait saisir une opportunité dans le but de réaliser un profit, mais qui doit en assumer les risques. Say fera une différence entre l'entrepreneur et le capitaliste, entre les profits de l'un et de l'autre (Say, 1803 ; 1815 ; 1816 : 28-29 ; Schumpeter, 1954 : 555). En ce sens, il associe l'entrepreneur à l'innovation. Il voit l'entrepreneur comme un agent de changement. Entrepreneur lui-même, il est le premier à avoir défini l'ensemble des paramètres de ce que fait l'entrepreneur dans le sens où nous l'entendons de nos jours. Schumpeter (1954) a observé qu'une grande partie de sa propre contribution a consisté à faire connaître aux Anglo-saxons la compréhension du monde de l'entrepreneur à partir des écrits de Jean-Baptiste Say. Compte tenu qu'il fut le premier auteur à constituer les assises du champ, nous avons qualifié Say de « père du champ de l'entrepreneuriat » (Fillion, 1988). Mais c'est Schumpeter qui donne son envol au domaine de l'entrepreneuriat. Il l'associe nettement à l'innovation. « L'essence de l'entrepreneuriat se situe dans la perception et l'exploitation de nouvelles opportunités dans le domaine de l'entreprise... cela a toujours à faire avec l'apport d'un usage différent de ressources nationales qui sont soustraites de leur utilisation naturelle et sujettes à de nouvelles combinaisons. » (Schumpeter, 1928) Non seulement Schumpeter associe-t-il l'entrepreneur à l'innovation, mais l'ensemble de son œuvre montre l'importance de l'entrepreneur pour expliquer le développement économique. En fait, il n'est pas le seul à associer l'entrepreneuriat à l'innovation. Clark (1899) l'avait clairement fait avant lui, de nombreux économistes dont Baumol (1993) et Leibenstein (1978) ainsi que la plupart des économistes qui s'intéressent à l'entrepreneuriat après lui le feront aussi. Ce qui intéresse les économistes, c'est avant tout de mieux comprendre le rôle que joue l'entrepreneur comme dynamo du système économique. En ce sens, les économistes voient l'entrepreneur tant comme un « déceleur » d'occasions d'affaires, un créateur d'entreprises, qu'un preneur de risques. Hayek (1937 ; 1959) a montré que le rôle de l'entrepreneur consistait à informer le marché des nouveautés qu'il y présente. Knight (1921) a montré que l'entrepreneur assume un risque à cause de l’incertitude dans laquelle il évolue et qu'il est rémunéré en conséquence par le profit qu'il tire de l'activité qu'il a initiée. Hoselitz (1952, 1968) a parlé d'un niveau de tolérance plus élevé à travailler dans des conditions d'ambiguïté et d'incertitude chez les entrepreneurs. Casson (1982) fera une tentative intéressante pour mettre au point une théorie où sont associés entrepreneurs et développement économique. Il y insiste sur la dimension de la coordination 3 de ressources et de la prise de décision. Leibenstein (1979) avait cependant déjà établi un modèle où il mesurait le degré d'efficacité et d'inefficacité dans l'utilisation de leurs ressources par les entrepreneurs. On parle de l'entrepreneur en économie mais on l'a peu ou pas intégré dans les modèles classiques de développement économique. Lorsqu'on l'a fait, l'entrepreneur est représenté par une fonction. Les économistes qui se sont intéressés à l'entrepreneur sont demeurés la plupart du temps, comme c'est le cas dans d'autres disciplines, des marginaux. Si on voulait faire une synthèse des principaux courants de pensée en économie concernant l'entrepreneuriat, on serait amené à accepter la suggestion de Baumol (1993) et de faire référence à deux catégories d'entrepreneurs : l'entrepreneur-organisateur d'entreprises et l'entrepreneur-innovateur auquel on réfère de nos jours sous le vocable d’« intrapreneur ». Le premier représente l'entrepreneur classique décrit par Say (1803), Knight (1921) et Kirzner (1983), tandis que le second représente celui décrit par Schumpeter (1934). Il n'est jamais facile d'introduire des éléments de rationalité dans le comportement complexe de l'entrepreneur. Une des critiques qu'on peut formuler à l'égard des économistes, c'est de uploads/Finance/chapitre-entreprenariat-v0.pdf

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  • Publié le Fev 20, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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