DÉFINITIONS ÉCONOMIE Ensemble des activités d’une collectivité humaine relative

DÉFINITIONS ÉCONOMIE Ensemble des activités d’une collectivité humaine relative à la production, distribution et à la consommation de richesses. Adam Smith parle plutôt de répartition des richesses. ● Circulation et consommation de biens => liés à des structures sociales définies (Marx) SOCIOLOGIE Étude scientifique des sociétés humaines et des faits sociaux, elle s’intéresse à des groupes sociaux. ● Groupe social = relation permanente entre des individus à partir de 2 qui poursuit un objectif et des valeurs communes SOCIOLOGIE DES ARTS ET DE LA CULTURE ● production ● diffusion ● réception FAIT SOCIAL Défini apr Durkheim dans le suicide, le fait social est une représentation généralisée à un moment donné dans un groupe social. ● Méthode explicative : explication des faits sociaux par d’autres faits sociaux à travers la sociologie quantitative (questionnaire) ● Méthode compréhensive (Weber) : sens aux actions des individus, leurs représentations à travers la sociologie qualitative (entretiens) HOWARD BECKER Sociologue américain contemporain de l’École de Chicago, début de carrière photographe et pianiste de jazz. Études qualitatives, observation participante (faire partie du groupe qu’on observe) Concepts : Monde de l’art = réseau d’individus dont les activités sont coordonnées grâce à une connaissance commune, des moyens conventionnels de travail, concourent à la production des œuvres qui font la notoriété des mondes de l’art dans lequel ces acteurs évoluent. Les œuvres d’art ne représentent pas ici la production d’artistes isolés mais commune avec une coopération dans le monde auquel ils appartiennent. - réseau comme ressource et contrainte si on n’a pas appris les règles et les usages en cours dans le monde de l’art au sein duquel on circule - professionnels intégrés ( conscience des conventions liées à la production), franc-tireurs (rejettent les conventions) et naïfs (inconscient de l'existence même des mondes de l’art) Monde social = réseau d’acteur qui coopèrent dans le cadre d’actions spécifiques ; ils interagissent en coopérant Interactionnisme symbolique (avant guerre, paradigme élaboré par H. Blumer) = objectif d’étudier les motivations des acteurs, mais toujours dans une perspective d'interaction - réalité sociale, somme des activités, des actions individuelles, construites par les acteurs et dans des situations sociales particulières (= intéractions : interprétées par les acteurs et construites au cours de la situation d’intéraction) - instable et soumise au hasard des intéractions, en perpétuelle construction Ouvrages : ● Outsiders, 1963 (Sociologie de la déviance), observation participante, la déviance n’existe pas en soi, mais est un processus lié à l’étiquetage ou labelling. Résultat d’un processus collectif lié à la création et l’imposition de normes (ex. les musiciens de jazz peuvent être considérés comme déviants, lien entre leur réussite / notoriété et leur déviance dans le monde de l’art) ● Mondes de l’art, 1982 = reprend le concept de monde de l’art, les distingues, cherche les formes de coopérations existantes permettant de créer des oeuvres, l’art est un travail PIERRE BOURDIEU - Sociologie “critique” > Philosophie : dévoiler les mécanismes du social, règles tacites, inconscientes - Construction des dominants sur les dominé Il enseigne en Algérie dans les années 1950, avec ses premiers travaux et enquêtes ethno/anthropologiques. Il fonde ensuite le centre de sociologie européenne avec Raymond Aron en 1960. ● 1979 : la distinction ● 1981 : nommé professeur au collège de France ● Années 1990 : engagement politique qui prend forme Sociologie de la culture : ● un art moyen, essai sur les usages sociaux de la photographie (1965) ● l’amour de l’art, les musées d’art contemporain et leurs publics (1966) ● Les règles de l’art, champ littéraire et sa constitution au 19/20ème (1992) Habitus = ce que l’on a acquis de façon durable dans le corps et l’esprit sous forme de disposition permanente, résultat de l’intériorisation des structures sociales (de l'extériorité). Il définit un système de dispositions durables et transposables comme inclinations à percevoir, ressentir, qui se font non consciemment. Pour Bourdieu, ces dispositions peuvent se modifier en cas de mobilité sociale même si l’habitus primaire n’est jamais effacé. Champ = résultat du processus d’extériorisation de l'intériorité. L’espace social est découpé en champ, structuré par des positions prédéterminées. Cette position marquée dans le champ offre un statut. ● Existence par l’autonomie autour des ressources et mécanismes qui lui sont propres ● ≠ champ économique Capital (sens général) = détenu par chaque individu dans la société notamment, il peut être économique, culturel ou social / symbolique. La pratique chez Bourdieu ne se résume pas qu'à l’habitus, mais est aussi une pratique positionnée dans un espace social particulier. La production culturelle et artistique appartient au champ intellectuel et de production symbolique. - non autonome - inscription dans des conditions sociales de production à un instant T - portées par le créateur lui-même L’artiste appartient pour Bourdieu à la classe dominante, évoluant dans un camp particulier qui demande et procure des ressources. 3 opérations : - analyser la position du champ artistique au sein du champ du pouvoir - analyser la structure interne du champ - analyser la jeunesse des habitus des occupants, faire la sociologie des acteurs du champ LES PROFESSIONNELS DE LA MUSIQUE EN FRANCE Définition de l’artiste On cherche quel critère de définition : indépendance économique face à son activité, propre définition, reconnaissance/notoriété dans le milieu artistique ou par instances de légitimation. Evolution du statut de l’artiste dans la société ● 1954 à 1982 : les artistes étaient classés dans une autre catégorie, car on ne savait pas trop où les mettre ● 1982 : on change la grille des PCS en France et l’artiste intègre le groupe des cadres et professions intellectuelles supérieures (considération de l’artiste et de sa profession, il appartient à la catégorie des professionnels du spectacles) ● opposition de la figure de l’artiste avec celle de l’artisan : ils sont tous 2 définis par le savoir faire, mais l’application est contrainte chez l’artisan, quand elle est voulue chez l’artiste Comptabilisation des musiciens en France On peut mobiliser des sources existantes : - INSEE, basé sur le recensement général de la population, et l’enquête emploi - la Caisse des congés spectacle / Audiens (rémunération au cachet, ou autrement dit en CDDU), Pôle emploi, DSN (ex : DADS) Mais à travers ces sources, il manque les musiciens qui ne sont pas intermittents : - la Maison des artistes / AGESSA (régime particulier de production sociale pour les artistes auteurs, pour leur rémunération) ⇒ c’est maintenant l’URSSAF qui récupère ces informations et les met en oeuvre - CNV, IRMA (institut sur les musiques actuelles, mission de conseil d’accompagnement des musiciens), FCM (fond pour la création musicale, organisme de subvention, de commande publique ou d’aide aux projets), CNM - la SACEM (en charge de la collecte et la redistribution des droits d’auteurs), l’ADAMI (sorte de SACEM pour les musiciens interprètes) - Début années 2002 = (selon la caisse des congés spectacles) 25 000 musiciens interprètes comptabilisés par la caisse des congés spectacles en France, et 23 000 artistes de la musique par l’INSEE - DONC entre 1928 et 2000 environ = la population a été multipliée par 2 selon l’INSEE et par 4 selon la caisse des congés spectacles ⇒ écart de 2000 personnes : certains apparaissent aux congés spectacles mais pas à l’INSEE car ne se sont pas déclarés comme artistes, sans oublier ceux qui ne sont pas interprètes live PHILIPPE COULANGEON Sociologue très actif dans le domaine musical, il a travaillé avec les données de la caisse des congés spectacles (obetnus difficilement), et notamment avec Yacinthe Ravé sur la condition de la femme dans le secteur de la musique. Entre les années 80 et 2000, il constate une précarisation plus grande des musiciens, avec un emploi assez fractionné. LE MARCHÉ DE LA MUSIQUE ENREGISTRÉE Marché sur scène, au sein des industries culturelles, se rapportant au secteur marchand (but de vendre la même chose en grande quantité). Le succès est très incertain, avec une forme de prise de risque. ● Réussite = toucher le consommateur ● ≠ Secteur marchand car la consommation entraîne davantage de consommation puisque le rapport à l’achat va être symbolique. ● Secteurs comme oligopole à frange par le secteur indépendant qui gravite autour Comment les industries culturelles gèrent ce risque ? On multiplie l’offre de produits en maîtrisant sa distribution. Filière de la musique enregistrée - : dépôt des oeuvres en tant que créateurs à la Sacem - Producteur (label, major, auto-production) : enregistrement par un artiste interprète (pouvant être auteur compositeur) - Cession des droits de reproduction (enregistrement) à l’éditeur phonographique : reproduction sur support physique - Supports physiques vers distributeur : va acheminer vers les points de ventes - Promotion : pour la vente des supports (communication auprès des médias, opérations marketing) Contrat de distribution = maisons de disques se chargeant uniquement de la distribution des enregistrements musicaux sous format physique, collaboration avec les labels dans la production (dépend du cadre) Contrat de licence = maison de disque prend en charge les coûts de fabrication et distribution des disque mais le producteur (label) réalise toujours l'enregistrement phonographique Contrat d’artiste = maison de disque se chargeant de tous les frais uploads/s3/ re-vision-a-imprimer.pdf

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