HK AL HISTOIRE COLLE 2EME SEMESTRE GUIZOT Pénélope Provôt GUIZOT 1787-1874 Port

HK AL HISTOIRE COLLE 2EME SEMESTRE GUIZOT Pénélope Provôt GUIZOT 1787-1874 Portrait de Guizot par Paul Delaroche INTRO : « Quelle destinée que la mienne ! », s’exclamait François Guizot à la fin de sa vie. Personnage qui domine, avec Thiers, l’histoire de la Fr bourgeoise du XIXème siècle, Guizot nait sous l’Ancien régime en 1787 et meurt en 1874, alors que la III ème République s’installe sans retour. Durant ses 70 années actives, professeur applaudi, historien prestigieux, journaliste, doctrinaire combattant les ultras sous la restauration, un des fondateurs de la Monarchie de Juillet, créateur de l’école primaire, ministre de Louis Philippe, artisan de l’Entente cordiale avec l’Angleterre, cet homme endossa de multiples rôles. L’ampleur de son œuvre, la richesse de sa personnalité et sa présence considérable dans son siècle font de Guizot « l’âme de tt ce qui se dit ou se fait », comme l’exprime un diplomate russe. Contemporain de trois générations qu’il a lui mm décrites dans son Histoire parlementaire de Fr, Guizot bat la mesure de son temps et le marque très fortement. Pb : En quoi Guizot se présente-t-il comme un homme de son siècle ? Quel portrait pouvons- nous dresser de ce personnage, quel fut son rôle ? JEUNESSE : Peu d’infos sur sa prime jeunesse Guizot nait le 4oct 1787 à Nîmes  veille de la révol // 1787 : Louis XVI rend aux protestants fr leur Etat civil. Il hérite de la tradi protestante la plus exigeante, celle du Désert. Dans sa vie, il mènera des activités dans les conseils de l’Eglise protestante + participation au synode de 1871. Ses opposants vont jusqu’à dénoncer la « papauté de M. 1 HK AL HISTOIRE COLLE 2EME SEMESTRE GUIZOT Pénélope Provôt Guizot ». G est le 1er protestant à gouv la Fr depuis Sully. Mais dans ses conceptions religieuses et son action publique : davantage proche de l’Eglise catho. G appartenait à la bourgeoisie de Nîmes. Sa famille accueille avec élan les premiers mvmts révol. Son père, André François : avocat brillant dont réputation grandissante. Ho marquant du parti des Girondins à Nîmes. Défend le régime constitutionnel, se rallie aux thèses fédéralistes et dénonce violences des Jacobins. En 1794, dénoncé par le tribunal révol, il est condamné à mort. G est le fils d’un guillotiné pendant la Terreur. G est fortement influencé par sa mère jusqu’à l’âge de 11 ans. Aout 1799 : départ à Genève (réunie à la Répu Fr le 26 avril 98) : « Genève est mon berceau intellectuel » écrira Guizot 60 plus tard. G y suit les cours du Gymnase : vestige de l’école fondée par Calvin : étude des humanités. En 1801, il entre à l’Académie de Genève + Auditoire des Belles Lettres // il reçoit l’enseignement donné par pensionnat privé du pasteur Dejoux. Aout 1803, il est promu à l’Auditoire de Philo : « c’est alors slmt que j’ai commencé à vivre », déclara-t-il. Il bénéficie d’une intense activité intellectuelle. Deux professeurs furent pr lui influents : Pierre Prévost en philo + pasteur Peschier pr physique et morale. Nov 1804 : crée avec ses camarades une société pr l’avancement des études I. Une vie dans le siècle A) Les débuts à Paris En 1805 : G quitte Genève, son « berceau intellectuel », où il étudie les humanités depuis aout 1799. Il emporte une formation solide qui lui donne des gouts simples, un caractère grave et des méthodes efficaces avec soif de connaissance. Il y a pénétré une société armé de convictions religieuses, de passion pédagogique et d’ardeur intellectuelle. Par ailleurs, il a acquis une connaissance des civilisations étrangères notamment Ang et All. G s’en vient à Paris faire du droit. Se révèlent ses qualités d’expression et son agilité d’esprit. Il entre dans les cercles litté parisiens. Son entrée et son succès dans le mde furent patronnés par deux hommes notamment : - Philippe Albert Stapfer : ministre des cultes et de l’instruction publique. G deviendra précepteur de ses deux fils. - Jean Baptiste Suard : pilier de l’Institut. Il tient un salon : ouvre à Guizot les portes du journalisme. Il obtient sa nomination à une Chaire d’histoire à la Fac de lettres de Paris milieu 1812. // Instigateur de sa rencontre avec Pauline de Meulan (1ère fe). En 1811 fonde avec Pauline les Annales de l’Education. 2 HK AL HISTOIRE COLLE 2EME SEMESTRE GUIZOT Pénélope Provôt B) Grand commis de la Restauration libérale La chute de l’Empire accélère sa carrière. Le 24 mai 1814, grâce à Royer-Collard (nommé en mm tps que lui prof de philo à la fac), depuis lgtps lié à la fraction la plus éclairée de légitimistes, G devient, dans le premier ministère de la Restauration, Secrétaire gnl du ministre de l’Intérieur, Montesquiou. Il est remplacé à ce poste le 20 mars 1815 avec le retour de Nap, G reprend alors son poste de professeur. Dans le ministère Talleyrand, G est nommé membre du Conseil d’Etat et Secrétaire gnl du ministère de la Justice dont Pasquier (un de ses ami) est alors titulaire. G se lance publiquement dans le débat pol avec publication de son essai polémique Du gvnmt représentatif et de l’état actuel de la Fr : il y expose la pratique de la monarchie constit inspirée de l’exemple brit. G est promu conseiller d’Etat en avril 1817. Il met sa réflexion et son action au service d’une interprétation et d’une pratique libérales de la Chartre. Avec un petit gpe de personnalités diverses : 3 députés (Royer Collard, Jordan et Hercule de Serre) + 2 hauts fonctionnaires (Victor de Broglie et Guizot +Rémusat), il forme le groupe des « doctrinaires », à la suite de leur appellation par le journal satirique le Nain Jaune. 1817 : G crée les Archives philo, pol et litté. En 1818, le nv gvnmt porte les doctrinaires au pouvoir : Decazes et Serre en sont les deux ho forts. Le 6 janv 1819, G est nommé Directeur gnl de l’administration départementale et communale au ministère de l’Intérieur. C) Le tremplin de l’opposition Le 13 févr 1820, l’assassinat du Duc de Berry brise l’élan des doctrinaires en provoquant le départ de Decazes du ministère. G est révoqué du conseil d’Etat en juillet 1820 par l’opposition. Période 1820-1830 : période faste de G. Entre oct 1820 et juillet 1822, il publie 4 opuscules contre le ministère et contre la contre-révolution. Ses opuscules remportent de vifs succès à gauche. G est monarchiste et légaliste. En parallèle, en automne 1822 : le gvnmt supprime l’école normale et suspend pr un an les cours d’histoire moderne de G. Cet évènement sert sa popularité, en particu dans la jeunesse. G accélère son activité d’historien. Il est reconnu à peu près unanimement co le plus gd professeur d’histoire de son tps. G est donc placé au premier rang des têtes pensantes de l’opposition. Cette position privilégiée est renforcée par son activité dans milieu associatif. G est en effet membre de la Société de la morale chrétienne créée en 1821, qu’il préside en 1828. Celle-ci a une vocation philosophique et philanthropique, ses idées sont en pointe dans la lutte contre la peine de mort et la traite négrière. 3 HK AL HISTOIRE COLLE 2EME SEMESTRE GUIZOT Pénélope Provôt 1er aout 1827 : mort de sa fe. Epouse un an plus tard Elisa Dillon (fille de la sœur de Pauline). Apporte à son époux un précieux soutien intellectuel. En 1829, par son âge, G est éligible depuis 2 ans. Il cherche à rejoindre la Chambre. En nov, la circonscription de Lisieux (dans le Calvados) est libérée suite au décès de son représentant. L’opposition se mobilise pr patronner la candidature de G : élu le 24 janv 1830 par 281 voix sur 446 suffrages exprimés. II. La fondation de sa république : 1830-1837 A) Ministre de l’Intérieur 1830-1832 Durant les journées révolutionnaires de juillet, G participe aux nombreux conciliabules. Il met sa plume au service des proclamations destinées à éviter l’installation de la Rép. Ses préoccupations constantes furent à la fois de s’opposer à l’absolutisme anarchique de Polignac et de contribuer à l’établissement d’un régime qui aboutirait à la fondation de « sa » monarchie cad monarchie constitutionnelle. Présent à ttes les réunions de députés pendant les Trois Glorieuses, il adopte une attitude légaliste et modérée sur les décisions à prendre, visant à ne pas encourager la révolte et à obtenir le remplacement du ministère. Propose aux députés de créer une commission municipale de 5 membres qui prit en main l’administration de la ville et le rétablissement de l’ordre. Proposition votée sans hésitation. G se rattache sans enthousiasme au jeune Louis Ph d’Orléans, à qui il prie de se rendre à Paris pr y exercer les fn de « lieutenant gnl du royaume ». Le 31 juillet, la Chambre se réunit pr accueillir l’acceptation du duc d’Orléans. G est chargé de rédiger une nvle proclamation (il en a rédigé une la veille mais pas assez ferme mais dont la dernière phrase est restée célèbre : « uploads/s1/ guizot.pdf

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  • Publié le Oct 31, 2022
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