Max niedermann essais d etymologie 1918
'À i? Ud' of Oitaua - ? ? v v a ftéritt? ? C C C CEssais d'étymobgie et de critique verbale latines C Cce ESSAIS d'Étymologie et de Critique verbale latines PAR MAX NIEDERMANN PROFESSEUR A LA FACULTE DES LETTRES NEUCHATEL ATTINGER FRÈRES ÉDITEURS l C ? l t A CA LA SECTION DES SCIENCES HISTORIQUES ET PHILOLOGIQUES DE L'ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES DE PARIS A L'OCCASION DU CINQUANTENAIRE DE SA FONDATION Hommage reconnaissant d'un ancien élève suisse C CAVANT-PROPOS Parmi les étymologies enregistrées dans nos dictionnaires étymologiques une très notable partie ne sont que des idées en l'air constructions fragiles vagues ou arbitraires qui ne méritent à aucun degré la con ?ance croyante avec laquelle on les reproduit sans cesse Dans ce domaine les linguistes décidément ne travaillent pas encore assez en profondeur l'historique la ?lière des mots qui font l'objet de leurs combinaisons sont souvent à peine e eurés et l'on se passe toujours trop facilement des secours de la philologie qui seule pourtant procure aux recherches sur les origines du vocabulaire d'une langue une assiette solide Ma préoccupa- tion constante en composant les notes étymologiques qu'on lira plus loin a été dès lors de réagir contre ces défauts de méthode en attachant un soin particulier aux développe- ments sémantiques et en m'e ?orçant de faire mon pro ?t de toutes les données philologiques susceptibles d'éclaircir les problèmes traités Les spécimens de critique verbale réunis dans la seconde partie du présent travail contribueront j'espère à mettre en relief quelques-uns des services que la philologie peut à son tour attendre de la part de la linguis- C ?? ?? tique et attesteront ainsi une fois de plus l'étroite solidarité qui existe entre l'une et l'autre de ces disciplines A la Faculté des Lettres de l'Université de Neuch? tel et à la Société académique de cette ville qui ont rendu possible l'impression de ce mémoire en dépit des di ?cultés d l'heure actuelle j'adresse l'expression de ma plus sincère gratitude Bale le juillet Max NlEDERMANN CPREMIÈRE PARTIE Étymo? ogies aequiperare Dans le Thésaurus linguae Latinae I col M Thurn- eysen se prononce comme suit sur l'étymologie du lat aequiperare ab aequus sed verbi ?ctio et origo parum perspicua ? Il semble donc être demeuré sceptique à l'égard de l'explication proposée par F Skutsch dans ses Forschun- gen zur lat Grammatih und Metrih I et suiv lequel considère aequiperare comme dérivé d'un adjectif composé aiquo-paros dont le second terme se rattacherait à la racine du verbe parère enfanter produire acquérir ? mais aurait été de bonne heure déjà ravalé au rang d'un su ?xe plus ou moins vide de sens De même que nûperus qui selon Skutsch procéderait de novo-paros i et dont l'acception première récemment acquis ? transpara? trait encore dans ce vers de Plaute Capt recens captum hominem nu- perum novic? um eût ?ni par signi ?er tout bonnement d Le nominatif du singulier nuperus au lieu de nuper qui serait la forme phonétique devrait alors être refait
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- Publié le Aoû 02, 2022
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