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Seminario de Traducción Travail Pratique :Article Scientifique 1  ACTUALITÉS MÉDICALES Les variants du Covid-19 DÉBORAH 8 FÉVRIER 2021 Sud-africain, britannique, brésilien… la liste des variants ne cesse de s’allonger. Les premiers résultats concernant la présence des variants du coronavirus sont inquiétants. Le variant britannique est présent dans 15 % à 20 % des cas de contaminations en Ile-de-France. Quels sont les différents variants ? Les symptômes sont-ils différents ? Le vaccin est-il efficace ? Des variants plus contagieux On pensait s’approcher tout doucement de la fin avec la découverte du vaccin contre la Covid-19, mais finalement, ce virus en aura décidé autrement ! Depuis un mois et demi de nouveaux variants ont fait leur apparition. Parmi eux, le variant britannique. Appelé Variant VOC2020 (Variant Of Concern 2020), il appartient à la lignée B1.1.7. Ce variant a été découverte mi-décembre chez un patient français résidant à Londres. Il est responsable de la majorité des cas de Covid-19 en Angleterre et a été identifié dans 70 pays. En France, il représente 15% des cas dépistés en Ile-de- France depuis mi-janvier. Selon les études, cette version mutée serait responsable de l’accélération de l’épidémie du Covid-19 sur le territoire anglais. Autre variant, tout aussi inquiétant, le variant sud-africain. Ce dernier n’est pas issu de la même lignée que le variant britannique, mais forme sa propre branche, appelée B.1.351. Repéré dans 31 pays dont la France, le variant sud-africain ne représente qu’1% des cas sur le sol français. Beaucoup plus contagieux que le variant anglais. Mais selon Olivier Véran, ministre de la santé, « nous n’avons pas à ce stade de raison de penser qu’il entraîne davantage de formes graves ». Quant au variant brésilien, il fait des ravages en Amazonie. Devenu dominant dans la vie de Manaus en seulement 1 mois, le variant brésilien représente 91% des cas contaminés. Il a été, pour le moment, signalé dans 8 pays. Un variant qui fait davantage tousser Selon les dernières études, ces différents variants sont beaucoup plus contagieux et leur capacité de transmission est nettement plus élevée. Qu’en est-il des symptômes des variants ? On le sait très bien aujourd’hui, les symptômes qui caractérisent la Covid-19 sont : la fièvre, une toux sèche, une fatigue, courbatures, maux de tête, maux de gorge, perte de l’odorat ou du goût. On observe d’autres symptômes également dans les formes les plus graves. En effet, les patients peuvent avoir des difficultés à respirer, ressentir une douleur au niveau de la poitrine ou présenter une perte d’élocution ou de motricité. Une étude a été réalisée en Angleterre sur 6000 patients infectés parle variant britannique. Les chercheurs à l’origine de cette étude, se sont penchés sur leurs symptômes entre le 15 novembre et le 16 janvier 2021. La toux est déclarée par 35% des malades du variant contre 28% des patients touchés par la souche classique. Cela expliquerait peut-être pourquoi ce variant se propage plus vite. En effet, la toux est accompagnée de la projection de microgouttelettes contenant le virus. La fatigue touche 32% des patients contre 29% des malades de la souche classique. D’autres symptômes communs ont été observés chez ces patients tels que les myalgies (douleurs musculaires) ou encore les maux de gorge. Quant à l’anosmie (perte de l’odorat) et l’agueusie (perte du goût), elles sont moins fréquentes chez les personnes atteintes du variant. Le vaccin efficace ? Depuis le 27 décembre, la France a lancé sa campagne de vaccination contre la Covid-19. Les vaccins Pfizer, Moderna et AstraZeneca ont été autorisés sur le marché français. Depuis le 18 janvier, les professionnels de santé, les résidents volontaires en Ehpad, les personnes âgées de 75 ans et plus, les personnes atteintes d’une pathologie qui les expose à un haut risque face à la Covid-19, sont prioritaires concernant la vaccination. Le Président de la République Emmanuel Macron s’est engagé à traiter tous les adultes qui souhaitaient se faire vacciner, avant l’automne. Au vu de la situation inquiétante avec l’arrivée des variants, la question de l’efficacité des vaccins se pose. Pfizer et BioNTech ont annoncé dans un communiqué le 28 janvier 2021 que leur vaccin resterait efficace contre les mutations des variants anglais et sud-africain. En revanche, selon une étude sud-africaine réalisée sur des jeunes adultes, l’efficacité du vaccin britannique AstraZeneka serait « limitée » face aux formes modérées du variant sud-africain : « Des chercheurs sud-africains et britanniques ont constaté que (…) le vaccin était bien plus efficace contre la [souche] originale du coronavirus » que contre le variant, selon un communiqué sur l’étude de l’université du Witwatersrand. « Les premiers résultats semblent confirmer que la mutation du virus détectée en Afrique du Sud peut se transmettre à la population déjà vaccinée ». Mais cette étude, ne permet pas encore de statuer sur l’efficacité du vaccin contre les formes graves de la maladie car la population choisie par cette étude était à faible risque. La question de l’efficacité des vaccins contre la Covid-19 est au cœur des préoccupations. Mais il est encore trop tôt pour apporter des réponses fermes. Travail Pratique :Article Scientifique 2 « Savoir écouter est un art », Epictète.  BIEN CHOISIR SON MATÉRIEL MÉDICAL Stéthoscope : rôle, utilisation et choix DÉBORAH 4 SEPTEMBRE 2019 Véritable symbole de la profession de médecin, le stéthoscope est l’instrument indispensable à l’auscultation. Inventé au 19ème siècle par le Docteur René Laennec, le stéthoscope est devenu un outil de diagnostic incontournable. Mais quel est son rôle ? Comment l’utiliser ? Et comment choisir son stéthoscope ? 1816, année de l’invention Préoccupé par le cas d’une patiente qui présente des signes d’un trouble cardiaque, le Docteur René Laennec se demande comment peut-il faire pour écouter le cœur de sa patiente. Cette question lui taraude, et en devient presque une obsession. Et la réponse à cette question va lui apparaître sous ses yeux, un jour, en observant des enfants jouer avec une poutre en chêne. Les deux petits étaient situés aux extrémités de la poutre, l’un piquait le bois avec une aiguille et l’autre avait l’oreille posée contre la poutre et devait deviner le nombre de touches. Conclusion : le son s’amplifie lorsqu’il traverse un matériau. Cette scène banale de la vie quotidienne va être en réalité une réelle source d’inspiration pour le Docteur René Laennec, qui va créer le premier stéthoscope. Loin du stéthoscope contemporain, le premier stéthoscope ressemble à un rouleau de papier ficelé en forme de cylindre. Le bout posé contre la cage thoracique de sa patiente, le Docteur Laennec constate que les sons des battements du cœur sont amplifiés et plus clairs. C’est ainsi qu’il créa l’auscultation médiate . Puis, il conçu plusieurs modèles de stéthoscopes en bois. Depuis, les modèles ont connu une réelle évolution : du papier, au bois, en passant par l’ivoire… aujourd’hui, le stéthoscope est en métal, et cet instrument banal est devenu l’instrument médical indispensable à chaque médecin pour poser un bon diagnostic. Le stéthoscope d’aujourd’hui Le stéthoscope est un instrument de diagnostic qui va transmettre et amplifier les bruits par résonance. L’auscultation permet au médecin d’écouter les sons internes du corps. Avec un stéthoscope le médecin peut effectuer une auscultation pulmonaire, cardiaque, abdominale et vasculaire. A l’origine, le stéthoscope était un appareil d’écoute mais il a été transformé en un appareil de diagnostic puissant grâce aux travaux du cardiologue Docteur David Littmann qui est à l’origine du stéthoscope d’aujourd’hui. Le stéthoscope contemporain est composé :  de deux embouts auriculaires : introduits dans les oreilles du médecin, ils vont permettre de transmettre le son et isoler l’oreille des sons ambiants.  de deux tubes auriculaires : qui vont permettre de transmettre le son vers les oreilles  d’une lyre : partie métallique du stéthoscope qui maintient le stéthoscope fixé sur les oreilles du médecin  d’une tubulure : ce tube souple en plastique transmet le son du pavillon vers la lyre. Certains stéthoscopes sont équipés d’un double tube afin d’offrir une meilleure qualité d’écoute et plus de précision.  d’un pavillon : c’est cette partie que l’on va appliquer sur la peau du patient. Constitué d’une membrane, le pavillon va permettre de capter les sons. Il existe des stéthoscopes équipés d’un double pavillon avec une membrane et une cloche. La membrane est utilisée pour écouter les sons à haute fréquence et la cloche pour les basses fréquences. Tous ces paramètres sont à prendre en compte lorsque vous choisissez votre stéthoscope. Bien choisir son stéthoscope Le stéthoscope est un instrument de diagnostic utilisé par des millions de professionnels, dans le monde entier. C’est un instrument familier des médecins, quasiment banal, cependant il est nécessaire de choisir le stéthoscope le plus adapté à ses besoins. Choisir le bon stéthoscope va dépendre de votre profession. Si vous êtes un :  Médecin généraliste : le stéthoscope est utilisé de manière quotidienne par les médecins généralistes. Que ce soit pour ausculter les adultes ou les enfants, le stéthoscope est utilisé pour écouter les poumons et les battements du cœur. Certains médecins préfèrent un stéthoscope à double pavillon afin uploads/Sante/ traduccion-cientifica.pdf

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  • Publié le Dec 08, 2022
  • Catégorie Health / Santé
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