C CO ON NS SE EI IL LS S À À L L’ ’É ÉC CO ON NO OM ME E Ellen G. White 1 Préfa

C CO ON NS SE EI IL LS S À À L L’ ’É ÉC CO ON NO OM ME E Ellen G. White 1 Préface Ce volume Conseils à l’Econome, est une compilation; il a été publié en réponse à une requête venue de tous les horizons pour la préparation d’un ouvrage de ce genre. Au cours des années a paru un large faisceau d’enseignements utiles et pratiques sur l’économat donnés par l’Esprit de prophétie. Ils ont été imprimés dans des livres et des périodiques, mais ce volume est constitué surtout d’éléments qui ne sont plus accessibles actuellement à nos prédicateurs et à nos membres. Dans les ouvrages courants on trouve de nombreux renseignements complémentaires sur ce sujet, dont une minime partie a été utilisée ici. Nous sommes heureux que tous puissent maintenant avoir accès, sous une forme agréable, à une sélection d’enseignements donnés à l’Eglise. Ce volume a été réalisé dans les bureaux des Publications d’Ellen G. White, sous la direction du Comité des Administrateurs. La question de l’économat occupe une place importante et vitale dans la vie et le service du 2 chrétien. Chaque croyant y est profondément et constamment intéressé. Dans une claire compréhension des principes de l’économat doit s’inclure notre adhésion au principe de la souveraineté de Dieu, de son droit de propriété sur toutes choses et du don de sa grâce en notre faveur. Tandis que nous progressons dans la connaissance de ces principes, nous comprenons mieux la manière dont l’amour et la grâce de Dieu opèrent dans nos vies. Bien que les principes de l’économat concernent les choses matérielles, ils se distinguent d’abord par leur caractère spirituel. Le service du Christ est une réalité. Le Seigneur exige certaines choses de nous en vue de pouvoir faire certaines choses pour nous. La réalisation de ces choses requises en harmonie avec la volonté divine place toute la question de l’économat sur un plan spirituel élevé. Le Seigneur n’est pas un exacteur. Il n’exige pas arbitrairement que nous le servions et que nous nous engagions envers lui en lui rendant une partie de ce qu’il nous accorde. Mais pour l’économat divin il a prévu un plan grâce 3 auquel notre action, conforme à sa volonté en ce domaine, entraîne un retour en notre faveur d’une abondance de bénédictions spirituelles. Nous nous écartons de ces bénédictions dès que nous cessons de collaborer avec lui dans l’application de ses plans et, de ce fait, nous nous privons nous-mêmes de ce dont nous avons le plus besoin. Nous sommes pleinement assurés qu’une étude approfondie des principes de l’économat qui sont présentés dans ce volume conduira ceux qui chercheront à les connaître et qui les appliqueront à une expérience plus riche et plus complète des choses divines. C’est ce qui est clairement souligné dans la citation suivante: “Cette idée du service devrait avoir une répercussion pratique sur tout le peuple de Dieu. ... La pratique de la charité donnera une vie spirituelle à des milliers de prétendus adeptes de la vérité qui maintenant se lamentent dans les ténèbres. Au lieu d’être des adorateurs égoïstes de Mamon, ils deviendront de zélés et de fidèles collaborateurs du Christ dans l’œuvre du salut.” 4 — Témoignages pour l’Église 1:421. C’est en contemplant un tel idéal de transformation que nous devons tous étudier cet ouvrage, avec ardeur, priant en vue de l’acquisition d’une expérience plus riche et plus complète avec le Seigneur. J. L. McElhany 5 Chapitre 1 Collaborateurs avec Dieu “Honore l’Éternel avec tes biens, et avec les prémices de tout ton revenu: alors tes greniers seront remplis d’abondance, et tes cuves regorgeront de moût.” Proverbes 3:9, 10. “Tel, qui donne libéralement, devient plus riche; et tel, qui épargne à l’excès, ne fait que s’appauvrir. L’âme bienfaisante sera rassasiée, et celui qui arrose sera lui-même arrosé.” Proverbes 11:24, 25. “Celui qui est noble forme de nobles desseins, et il persévère dans ses nobles desseins.” Ésaïe 32:8. La sagesse divine a établi, dans le plan du salut, la loi de l’action et de la réaction. Il en résulte que l’œuvre de bienfaisance, dans toutes ses branches, est doublement bénie: celui qui donne aux pauvres leur est en bénédiction, et lui-même en reçoit une 6 plus grande encore. La gloire de l’Évangile Afin que l’homme ne perdît pas cette bénédiction résultant de la bienfaisance, notre Rédempteur en fit son collaborateur. Dieu aurait pu sauver les pécheurs sans se servir de lui, mais il savait que l’homme ne saurait être heureux s’il ne participait pas à cette grande œuvre. Par un enchaînement de circonstances qui font appel à sa charité, il reçoit du Seigneur les meilleurs moyens de cultiver la bienfaisance et l’habitude de donner, soit aux pauvres, soit pour la proclamation de l’Evangile. Les nécessités d’un monde qui se perd font appel à nos talents — argent et influence — pour faire connaître aux hommes la vérité qui les sauvera. En répondant à ces appels par des actes de charité, nous sommes transformés à l’image de celui qui s’est fait pauvre pour nous. En donnant, nous faisons du bien, et nous amassons ainsi de véritables richesses. C’est la gloire de l’Evangile de restaurer 7 l’image divine en l’homme pécheur par une manifestation continuelle de bienfaisance. Cette œuvre a commencé dans les parvis célestes, et c’est là que le Seigneur a donné aux humains une preuve éclatante de son amour à leur égard. Il a “tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle”. Jean 3:16. Ce don du Christ révèle le cœur du Père. Nous avons ainsi l’assurance qu’ayant entrepris notre rédemption, il n’épargnera rien, quoi qu’il puisse lui en coûter, pour aller jusqu’au bout. L’esprit de libéralité est l’esprit du ciel. C’est sur la croix que l’amour du Christ s’est révélé. Pour sauver l’homme, le Sauveur abandonna tout ce qu’il possédait, puis il se donna lui-même. La croix du Calvaire fait appel à la générosité de tout disciple du Christ. Le principe qu’elle met en évidence, c’est donner, toujours donner. C’est par la bienfaisance et les œuvres charitables que l’on voit le véritable fruit de la vie chrétienne. Le but des mondains, c’est gagner, toujours gagner. Ils s’imaginent parvenir ainsi au bonheur. Mais 8 lorsque le principe qui les a conduits a produit toutes ses conséquences, il n’apporte que la misère et la mort. La lumière de l’Evangile qui émane de la croix du Calvaire condamne l’égoïsme et encourage la libéralité et la bienfaisance. Pourquoi se lamenter lorsque les appels à la générosité se multiplient? La providence divine nous invite à sortir de notre sphère d’action pour entreprendre de plus grandes choses. A notre époque, où les ténèbres morales couvrent le monde, il ne saurait y avoir de terme à notre activité. Un grand nombre d’enfants de Dieu sont en danger de tomber dans les pièges de la mondanité et de l’avarice. Puissent-ils comprendre que c’est la miséricorde divine qui fait appel à leurs moyens! Ils imiteront le grand Modèle lorsqu’ils prendront en considération les objectifs qui se rapportent à la bienfaisance. La bénédiction de l’économat En envoyant ses disciples “dans le monde entier pour prêcher l’Evangile à toute la création”, 9 le Christ a confié aux hommes le soin de faire connaître sa grâce. Certains ont été chargés de la prédication, d’autres de soutenir son œuvre par leurs offrandes. L’argent que le Seigneur a donné à ceux-ci doit contribuer à poursuivre le travail qui nous a été assigné, à savoir sauver nos semblables. C’est l’un des moyens qu’il emploie pour nous élever. Il éveille ainsi dans nos cœurs les sympathies les plus profondes, et met en jeu nos facultés les plus nobles. Toutes les bonnes choses de la terre ont été dispensées par la main généreuse de Dieu comme l’expression de son amour envers l’homme. Les pauvres, la religion, tout est à lui. L’or et l’argent lui appartiennent; il pourrait, s’il le voulait, les faire tomber du ciel. Mais il préfère que l’homme soit son économe; il lui a confié des biens, non pour les amasser, mais pour qu’il en fasse profiter ses semblables. Celui-ci est donc l’intermédiaire de Dieu pour répandre ses bienfaits ici-bas. Le Seigneur a institué le système de bienfaisance afin que l’homme puisse ressembler à son Créateur, c’est-à-dire être généreux et désintéressé, et qu’il 10 devienne participant avec le Christ d’une récompense éternelle et glorieuse. Autour de la croix Il faut que l’amour exprimé sur la croix du Calvaire soit ranimé dans nos églises. Ne ferons- nous pas tout ce qui dépend de nous pour renforcer les principes que le Christ a introduits en ce monde? Ne nous efforcerons-nous pas d’établir et de développer des œuvres de bienfaisance si nécessaires aujourd’hui? En contemplant le Prince du ciel mourant pour vous sur la croix, pourriez- vous fermer votre cœur, en disant: “Non, je n’ai rien à donner”? Que ceux qui croient au Christ soient animés de son amour. Que cet amour les amène au uploads/Religion/ conseil-a-l-x27-econome.pdf

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  • Publié le Aoû 24, 2021
  • Catégorie Religion
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