UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL DISCOURS DES GRANDS LEADERS POLITIQUES ET CATHO

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL DISCOURS DES GRANDS LEADERS POLITIQUES ET CATHOLIQUES DU BÉNIN : CRITIQUES ET PROPOSITIONS EN VUE D'UNE STRATÉGIE DE COMMUNICATION POUR LE DÉVELOPPEMENT MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAÎTRISE EN COMMUNICATION PAR JEAN CLOTAIRE BOCO JANVIER 2006 UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL Service des bibliothèques Avertissement La diffusion de ce mémoire se fait dans le respect des droits de son auteur, qui a signé le formulaire Autorisation de reproduire et de diffuser un travail de recherche de cycles supérieurs (SDU-522 - Rév.01-2006). Cette autorisation stipule que «conformément à l'article 11 du Règlement no 8 des études de cycles supérieurs, [l'auteur] concède à l'Université du Québec à Montréal une licence non exclusive d'utilisation et de publication .de la totalité ou d'une partie importante de [son] travail de recherche pour des fins pédagogiques et non commerciales. Plus précisément, [l'auteur] autorise l'Université du Québec à Montréal à reproduire, diffuser, prêter, distribuer ou vendre des copies de [son] travail de recherche à des fins non commerciales sur quelque support que ce soit, y compris l'Internet. Cette licence et cette autorisation n'entraînent pas une renonciation de [la] part [de l'auteur] à [ses] droits moraux ni à [ses] droits de propriété intellectuelle. Sauf ententè contraire, [l'auteur] conserve la liberté de diffuser et de commercialiser ou non ce travail dont [il] possède un exemplaire.» DEDICACE Aux artisans de justice et de paix, A tous ceux et celles qui luttent pour plus de bien-être social dans le monde, Aux véritables et vénérés leaders politiques et religieux du Bénin, Aux individus qui comprennent que l'amour et la charité apportent à notre monde la réussite que le droit et la justice ne pourront jamais lui donner, Je dédie ce mémoire. AVANT PROPOS. Au moment de finir la rédaction de ce mémoire, cet avant propos nous apparaît indispensable; il se voudrait être une lettre intime adressée à tous ceux et celles qui entreprendront de lire ce travail et qui peut-être se poseront des questions sur la nécessité de sa grande densité, sur la place réelle que nous accordons à « l'autre» et sur le caractère de nos propos d'ordre spirituel ou religieux. CHERS LECTEURS ET LECTRICES. Sans vouloir vous amener à assumer nos convictions religieuses, nous voudrions vous dire que ce mémoire, dans la mesure du possible, voudrait traiter des faits et non des possibilités. Pourquoi un mémoire d'une telle densité? L'étude de la théorie fonctionnaliste nous a amené à nous poser une question: Pourquoi les discours si médiatisés des leaders catholiques du Bénin sur le développement n'avaient pas l'impact voulu par ses derniers? Au fur et à mesure que nous progressions dans nos lectures, nous avons compris qu'au Bénin, il y a un fait. La politique et la religion vont de paire sur les questions d'ordre social. Nous avons constaté beaucoup de points communs dans les discours des leaders religieux et politiques. Et les raisons sont multiples. Pour atteindre les objectifs que nous nous sommes librement fixés pour notre sujet de recherche, il nous a fallu voir, d'une part ce que disent les leaders politiques et religieux sur le développement et d'autre part identifier leur point commun en essayant d'y relever ce que les récepteurs en pensent. Comment Politique et Religion sont-elles liées au Bénin? Les prêtres de la Société des Missions Africaines à leur arrivée au 19'''''e siècle se sont donnés pour tâche première de construire des écoles et des hôpitaux; par la suite la population béninoise, en ce qui concerne la pratique de la religion devenait un peu comme le Québec des années 40 où la majorité va à l'Église; à Cotonou, il n' y a pas de quartier de ville qui n'abrite une église ou un cercle de réflexion d'ordre spirituel, de guérisseur ou autre; enfin, l'église catholique du Bénin, contrairement à celle du Québec n'a jamais exercé un pouvoir civil important; au contraire elle a été martyrisée et ses biens, pendant la révolution marxiste, ont été expropriés; des prêtres ont été mis en prison. Par contre ses locaux ont servi de lieu de regroupement à la résistance pacifique et anti-marxiste; sa doctrine a amené progressivement la population à prendre conscience de sa situation pour une sortie de crise. Pour cette raison, IV il est impossible aujourd'hui de parler de politique de développement sans faire allusion à la doctrine sociale de l'Église catholique du Bénin. C'est un fait que sa présence, ne soutient pas une classe dominante contre une classe ouvrière; elle n'empêche pas non plus celle-ci de réclamer son droit. Car, elle est loin d'être l'opium du peuple. Elle n'est pas non plus une conscience morale assez forte pour empêcher la population de se rebeller. Puisque les leaders de la révolution marxiste l'ont pris en aversion et humilié ses responsables, ceux-ci n'ont jamais pu véhiculer l'image du sacro-saint, divin intouchable, au-dessus de toute l'espèce humaine. Au contraire, elle fut prise en compassion. Par ailleurs, il y a un comité de sages qui existe en République du Bénin; c'est un comité de négociation et de résolution des crises. Il est constitué des anciens présidents de la république du Bénin et surtout des représentants des grandes religions (animistes, chrétiennes et musulmanes). À plusieurs reprises, ce comité a sOlii le pays de graves crises. C'est peut-être aussi par le travail de ce comité qu'une révolution sanglante est encore évitée. La première démarche de notre recherche est de démontrer en quoi ces deux discours sont liés. Car, ce fait évident dans l'imaginaire populaire du Bénin, ne l'est pas forcément pour d'autre. C'est pourquoi, les lecteurs garderont en mémoire qu'il s'agit d'un travail qui est fait sur le Bénin, par un béninois pour une meilleure compréhension de la réalité béninoise. Sur la place réelle de l'autre. L'objectif principal de notre recherche est de comprendre ce que pensent les récepteurs des discours politiques et catholiques, si proches et si différents. Aussi, arriverons-nous à savoir quelle était réellement la place qui leur est assignée dans ces discours. Au début de notre mémoire, nous avons voulu mettre le récepteur comme le sujet principal de notre sujet de recherche. Cette intention est toujours la nôtre. Toutefois au fur et à mesure de l'avancement nos recherches, il nous apparaissait évident que les leaders, malgré leur effort et les prestigieux moyens de communication dont ils disposent, demeurent « étrangers» pour les récepteurs; et le contenu de leur message est tout simplement méconnu. Nous avions l'impression que les leaders n'écoutent pas leur public. Nous avons voulu de notre côté, aller les écouter. En effet, dans notre ministère sacerdotal, nous nous posions souvent la question de savoir si les récepteurs sont vraiment pris en compte dans les différents discours politiques et religieux. Car, à plusieurs reprises nous avions été surpris par les propositions avancées par v ces leaders dans le but de régler des crises sociales. Nous aurions aimé avoir été consulté. Mais très tôt, nous avons remarqué que leurs différentes propositions en vue du développement étaient presque pareilles à celles avancées par la hiérarchie politique ou religieuse. Nous confessons dans ce cas que les conclusions et les résultats auxquels nous sommes parvenu ne vérifient pas totalement notre hypothèse de départ. Mais les faits s'imposent et ce serait une malhonnêteté intellectuelle que de ne pas les livrer comme tels. Dès lors, nous ne pouvons que faire état de la question en partant des discours politiques et religieux; trouver ces points communs et les confronter avec ce que disent les récepteurs. Et c'est un fait pertinent pour la recherche que de reconnaître ou de constater le rapport d'altérité dans lequel se trouvent les émetteurs et les récepteurs. Les leaders n'écoutent pas les récepteurs et ceux-ci non plus n'écoutent pas les leaders. Les uns parlent aux autres sans les écouter et les autres se regroupent autour des leaders mais ne s'intéressent pas vraiment au contenu de leur discours. Ils sont des « étrangers» au niveau des discours et des actes. Ils font les mêmes propositions tout en s'ignorant mutuellement. C'est dans ce contexte politico­ religieux qu'est né notre sujet de recherche, ce qui n'enlève rien à son caractère scientifique. Le caractère d'ordre spirituel ou religieux de nos propos. La place que nous accordons à notre foi en Dieu dans un travail à caractère scientifique est aussi importante que l'espérance qui a guidé presque tous les grands hommes et les chercheurs de l'histoire de l'humanité. Cette espérance qui guide la recherche de nombreux scientifiques pour la découverte de remèdes efficaces et définitifs contre le cancer et autres maladies aujourd'hui incurables, est la même qui soutient notre foi en l'avenir d'un monde de justice et de paix. Notre foi en Dieu est un élément important relié à notre propre histoire, à notre cheminement spirituel, à notre relation avec l'Église catholique du Bénin. Nous avons connu une Église respectueuse, soucieuse et proche de la personne humaine. Nous ne pouvons que reconnaître qu'elle est un élément déterminant de toute notre personne. Nous tenons à soul igner cela. Étant donné le sujet de recherche ce serait nous leurrer que de uploads/Religion/ universite-du-quebec-montreal-discours-des-grands-leaders-politiques-et-catholiques-du-benin.pdf

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  • Publié le Fev 15, 2021
  • Catégorie Religion
  • Langue French
  • Taille du fichier 4.7571MB