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( Word Reader - Pas enregistré ) www.word-reader.com CALA LA DIMENSION HISTORIQUE DE LA POLTIQUE DJIBOUTIENNE Editions Khamsin 2011 ( Word Reader - Pas enregistré ) www.word-reader.com Extraits des débats sur La Dimension Historique de la Politique Djiboutienne par CALA published by Djibfellow printing co REPUBLIC OF DJIBOUTI DECEMBER 10 2010 AUTHOR : A propos de mes sources, Tout d'abord et contrairement aux apparences, je ne suis pas un spécialiste de l'histoire de Djibouti mais celui du nationalisme somali qui englobe et dépasse une partie de l'histoire de Djibouti. A ce titre, je me suis intéressé il y a 5 ans au développement du nationalisme somali à Djibouti ( SYL et FCLS) et au raison de l'échec de ces organisations. A propos de mes sources, je n'ai pas recopié de libre déjà édité mais j'ai dépouillé tous les archives disponibles sur pays jusqu'en 1991, les journaux de Djibouti, les revues éditées par les services de renseignement français comme la fameuse Lettre de l'Océan Indien, les archives sonores de la BBC ( je ne vous dit pas la qualité des chansons de Mohamed Souleiman Toubeh conservées à Londres), la presse françaises de l'époque et les archives de la RFI. Pour les ouvrages bien peu sont de bonne qualité parmi eux, je citerai l'autobiographie de Omar Osman Rabeh : "le cercle et la spirale". Le livre de Philipe Oberlé " Djibouti des origines à la république" et celui d'une historienne française dont le nom m'échappe. J'ai lu avec moins d'intérêt les livres de Aden Robleh Awaleh (difficile à lire et peu brouillon) et pas d'autres que j'ai en tête. ( Word Reader - Pas enregistré ) www.word-reader.com Correcteurs : Team Wolf Relecture : Ziigii Nous tenons à vous informer que ces extraits ont été tirés du forum Djibnet en 2003, nous n’avons pas entièrement reformulé les propos du membre CALA à part le travail de correction des fautes de frappes Il va sans dire que nous sommes responsables de toutes «coquille » qui pourrait survenir dans le texte Bonne lecture………….. ( Word Reader - Pas enregistré ) www.word-reader.com Parler de dimension historique de la politique Djiboutienne, c'est répondre à la question qui est de savoir si l'Histoire de Djib a un sens ou bien si elle est une compilation d'évènement unique, sans antécédent et par nature imprévisible. Si c'est la seconde option qui est valable alors l'opportunisme caractéristique de notre prétendu classe politique est alors justifié. Je dis prétendu car dire qu'on appartient à une classe c'est sous entendre que l'on possède une vision globale de la cité et de ses problèmes, et que l'on s'engage pour lui apporter des solutions. Quant à moi, je doute fort que 99% des dirigeants de Djibouti et leurs opposants - incultes comme ils sont- aient cette stature intellectuelle. Donc il serait plus honnête d'un de vue purement intellectuel de parler d'Alimentura Indigente au pouvoir ou aspirante à l'être plutôt que d'utiliser le terme vénérable de classe politique. Je suis conscient ici de décevoir (encore une fois!) ceux qui auraient aimé que j'affirma en 1991 que le FRUD était mieux que le RPP, ceux qui auraient voulu en 1995 que je défendit les sécrétions du RPP comme Moumin Bahdon et Gabayo et ceux qui veulent aujourd'hui nous vendre Ismaël Guédi ( dont je laisse les cybernautes de l'Avant Garde dressez le portrait). Djibouti et l'héritage Zayla'ien (Awdalien). Djibouti - faut il encore le mentionner l'ex Chef lieu de la Somalie Française et par vocation la Capitale de tout le Nord de la Péninsule Somalie: de la Mijurtein à Hawas, du Guban au plateau du Harrar- a hérité de Zayla'c et de sa civilisation millénaire mais elle n'en a pas jusque là aucun des signes de grandeur de sa mère. Faites le compte vous même. Zayla'c avait tissé une toile commerciale di dense avec tout l'Hinterland Sahélien que sa foire bi-annuelle attirait au milieu du XIXe siècle pas moins de 150 000 commerçants et cela malgré la tempête de destruction "des invasions barbares Gallas". En sens inverse les Abaans de Zayla’c écumaient les marchés d'Inde des grands Mogols et de Chine, du littoral Swahili, de l'Egypte, la Sicile et la Catalogne tandis qu'à Damas comme à Bagdad ils étaient si nombreux qu'en relation avec les autorités du Califat deux campus universitaires (des Riwat) leur ont été dédié. Ce rayonnement économique était étayé par une élite lettrée dont l'agressivité intellectuelle avait propulsé au firmament de du savoir. Jugez en vous même. Cheikh Hussein Youssouf al Kaynouni dit également AW Barkhadleh dont vous avez certainement utilisé la méthode mémo didactique pour apprendre la lecture coranique. Shihab Ed Dine Al Arab Faqih dont je vous ai cité l'œuvre historiographique " La Conquête de l'Abyssinie". Le mathématicien Bouni Al Barbari dont les travaux en mécanique ont contribué de manière décisive à l'invention de la montre. Les théologiens Cheikh Abdirahman Al Zayla'i dont les litanies chanté lors du Mouloud ont ému vos consciences islamiques. Et mystiques Cheiks: Tawakal, Abadir, Moussa Ali, Waïss Al Qarani, Ali Djama, Ali Jowhar, Ali Addé mais le prince Beni Hachem Bayizu dont le nom a été afarisé en Abbaya Zeid et qui est enterré au Day. ( Word Reader - Pas enregistré ) www.word-reader.com Et comme l'essor d'une civilisation dynamique est inimaginable sans une stabilité politique et la pérennité des institutions de régulations sociales. Awdal était gouverné par des citoyens responsables et visionnaires issus de tous les clans Somalis ou Arabe et non par un conglomérat de Af Mishar appuyé par des hordes claniques à peine sortie de l'âge de la Pierre! Le Xeer qui est en l'héritage constituent un miracle d'intelligence comme en témoignent la porté des problématiques rhétoriques qu'ils suscitent: l'égalitarisme radicale, la primauté de la loi et la mise hors la loi de la violence, l'origine humaine des lois qui rend avec la théocratie, la séparation des pouvoirs fondement de la démocratie et enfin l'indépendance de la Justice qui constituent un bouclier contre l'oppression. Que dire de Djibouti sinon que 170 ans après sa fondation est toujours incapable d'égaler Zayla'c. Je vous expliquerai comme il est dans notre tradition intellectuelle de revenir aux racines du Fidna et d'en comprendre les causes afin d'étudier avec vous le meilleur remède à apporter à cette maladie de l'âme qui rongent nos compatriotes qu'est le clanisme. La naissance de Djibouti: la cité poubelle Tout commence en 1946. Jusque là, les français dirigent comme bon leur semble le territoire, les Zayla'i font leurs affaires et fondent leurs écoles - Nijahya par ex- et quand le colonisateur déconne ils s'opposent à lui comme un seul Homme. Des exemples de cette résistance? Le refus par les Zayla'i que Djibouti ne deviennent une colonie de peuplement - combat dans lequel s'est illustré entre autre le grand père de l'actuel président Guelleh Batal (pdt du Gandé) et l'avant dernier Ougas Houssein Robleh Kabaweyneh. Puis, le colonisateur vaincu par l'Allemagne Nazie et libéré par des Africains pose en des termes encore modeste la question de la nécessaire émancipation des peuples colonisés. Désormais les Djiboutiens doivent eux même choisir une partie de leur représentant en Métropole et les Zayla'i décident de coopter un homme engagé de longue date dans le Chemin du Reflux (pour ceux qui ne sont pas versés dans la haute littérature Soufie, je traduis ce terme: "le sentier de la piété"), un grand djiboutien pour défendre leur intérêt: Djama Good. Si jusqu'ici l'unité de la communauté avait toujours prévalu et que tous le monde respectait la décision de la majorité avec une religiosité remarquable ( le Xeer dit à ce sujet que "Gartii did wa alle did - refusez un verdict, c'est apostasier"), de nouveaux Djiboutiens, des orphelins déracinés, éduqués par le colonisateur et en mal de reconnaissance s'élevèrent contre l'avis de la majorité et déclarèrent que Djama God ne peux pas représenter Djibouti au seul motif qu'il n'était ni Issa ni Afar et ces politicards en herbe se regroupèrent dans un club opposé au Somali Youth league et sa branche jeunesse le Somali Sporting Club et fondèrent l'odieux Club de le jeunesse Issa et Danakil où se côtoyaient tous ceux que la politique Djiboutienne compte de médiocre à l'époque: Hassan Gouled, Mahamoud Harbi, Ali Aref, Idriss ( Word Reader - Pas enregistré ) www.word-reader.com Farah Habaneh et Ahmed Dini Ahmed. Et bientôt ces hordes de nomades à peine débarqués par le Chemin de fer ou descendus des Monts Goda firent couler le sang des musulmans pour atteindre leur dessein inavouable de renverser Djama God. Et comme toujours, les français décidèrent d'apporter leur soutien à ces nègres lobotomisés dans leur école plutôt que d'avoir à faire à un des Zayla'i qui ont ceux ci de particulier: leur conscience historique aigue, leur fierté justifiée de leur civilisation et leur culte du devoir communautaire. Hamoudi qui dépensé toute sa fortune personnelle et familiale pour acquérir au profit de tous les musulmans le cimetière d'Ambouli était de ceux là. C'est ainsi que Djibouti la médiocre cité poubelle de la Corne de l'Afrique est née et uploads/Politique/ la-dimension-historique-de-la-politique-djiboutienne.pdf
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- Publié le Jui 20, 2021
- Catégorie Politics / Politiq...
- Langue French
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