fr.sputniknews.com Le site français de l'agence de presse publique russe Sputni

fr.sputniknews.com Le site français de l'agence de presse publique russe Sputnik, qui ne révèle pas appartenir au gouvernement russe et relaie de la désinformation et de la propagande en faveur des intérêts de la Russie. Propriétaires et Õnancement Fr.SputnikNews.com est une filiale de Rossiya Segodnya, une agence de presse internationale appartenant à l'État russe, dont le siège se trouve à Moscou. Rossiya Segodnya a été mise en place par un décret du président russe Vladimir Poutine en décembre 2013 pour remplacer l'ancienne agence de presse publique internationale russe RIA Novosti, et son service de radio international, La Voix de la Russie. Dans un article relatant sa propre fermeture, RIA Nosvosti a décrit le changement comme "le dernier d'une série de transformations dans le paysage médiatique russe, qui semble indiquer un renforcement du contrôle de l'Etat dans le secteur des médias, qui est déjà lourdement réglementé". (“The latest in a series of shifts in Russia’s news landscape, which appear to point toward a tightening of state control in the already heavily regulated media sector”). Dans un décret séparé, publié le jour de la fermeture de RIA Nosvosti, Vladimir Poutine a nommé le présentateur de télévision pro-Kremlin Dmitry Kiselyov à la tête de la nouvelle agence. Rossiya Segodnya a lancé le réseau radio Sputnik en novembre 2014. Fr.SputnikNews.com tire ses revenus de la publicité et de contenus sponsorisés. Contenu Fr.SputnikNews.com est le site français de Sputnik, qui se décrit sur sa page “Qui sommes-nous?” comme une agence qui “diffuse les actualités de la politique et de l’économie mondiale et vise un public international”. La page d’accueil du site fournit des liens vers une trentaine d’éditions de Sputnik dans d’autres langues, notamment l’allemand, l’arabe, l’anglais et l’italien. Soyez vigilants : ce site web enfreint gravement les principes journalistiques de base. Score: 10/100  Ne publie pas d’informations erronées de manière répétée (22points)  Recueille et présente l’information de façon responsable (18)  Corrige et clarifie régulièrement les erreurs (12.5)  Gère de manière responsable la différence entre informations et opinions (12.5)  Évite les titres trompeurs (10)  Le site web rend publiques les informations de propriété et de financement (7.5)  Indique clairement les publicités (7.5)  Indique qui est responsable des contenus et tous conflits d'intérêts possibles (5)  Le site fournit des informations sur les créateurs de contenus (5) Les critères sont listés par ordre d'importance. Plus d'information. Sputnik France publie des articles, des analyses et des points de vue qui portent principalement sur l’actualité en France, les faits divers et la politique. Le site couvre également l'actualité internationale, avec des sections consacrées à la Russie et à l'Afrique. Parmi les sujets les plus populaires figurent aussi la défense, la culture, le sport, et l'économie. Le site publie régulièrement des contenus qui défendent les intérêts de l'Etat russe et des alliés de Vladimir Poutine, et qui attaquent les ennemis de la Russie. Dans un email envoyé à NewsGuard en octobre 2020, Youri Apreleff, chef de la rédaction de Sputnik France, a déclaré : “Nous relayons effectivement les déclarations d’officiels russes, ou encore de politologues, car celles- ci sont systématiquement ignorées par la presse française. Mais de la même manière, nous relayons les déclarations d’officiels américains, français, allemands, chinois, saoudiens, qataris… Ce n’est pas une question de défense ou d’attaque, simplement une question de journalisme”. On trouve sur le site des articles avec des titres tels que "Les menaces de décapitation de ministres français se multiplient sur les réseaux sociaux”; “Comment le gouvernement prépare la campagne de vaccination anti-Covid en France”; et “Un nouveau missile secret antiaérien testé avec succès par l’armée russe – vidéo”. Le site met également en ligne des podcasts de ses programmes radio en français. Il publie aussi parfois des traductions d’articles d’abord parus sur la version anglaise de Sputnik. La mission de propagande de Sputnik a été largement documentée par de nombreux gouvernements et organisations. En janvier 2017, un rapport des renseignements américains a qualifié Sputnik et RT de “machines de propagande d'État" utilisées par la Russie au profit de Donald Trump avant les élections présidentielles américaines de 2016. En avril 2017, le président français Emmanuel Macron a interdit l'accès de Sputnik et de RT à sa campagne, déclarant que les deux médias avaient “la volonté délibérée et systématique de donner de fausses nouvelles, de fausses informations". Crédibilité Fr.SputnikNews.com publie des reportages originaux, généralement sous la forme de textes, de photos et de vidéos, produits par la rédaction de Sputnik. Certains articles s'appuient sur des informations issues d'autres médias ou de posts sur les réseaux sociaux. Cependant, Sputnik France, à l'instar d’autres éditions étrangères de Sputnik, a diffusé à maintes reprises de la propagande et des fausses informations émanant du gouvernement russe. Le site a aussi publié des informations trompeuses ou erronées sur de nombreux sujets, notamment le COVID-19 et l’élection présidentielle américaine. Par exemple, un article de novembre 2020 intitulé “Des ‘âmes mortes’ ont-elles voté dans le Michigan?” affirme que des bulletins de vote de personnes décédées ont été comptabilisés dans l'État du Michigan lors de l’élection présidentielle américaine. L'article donne le nom d'un de ces présumés électeurs décédés, William Bradley, mort en 1984. “Certains internautes affirment que les voix de personnes décédées y auraient été comptabilisées”, dit l'article. Citant un tweet du militant pro-Trump Austin Fletcher, qui tweete sous le pseudonyme Essential Fleccas, l'article déclare que “plusieurs personnes ‘âgées’ de 118, 119 et même 120 ans auraient voté par correspondance aux élections présidentielles américaines dans l’État clé du Michigan, à en croire le compte Essential Fleccas sur Twitter”. Il n'existe aucune preuve que quiconque ait tenté de voter illégalement au nom de William Bradley ou d'autres personnes décédées dans le Michigan. Après que cette allégation s’est répandue sur les réseaux sociaux et certains sites conservateurs, le New York Times a rapporté qu'il s'agissait vraisemblablement d’une erreur administrative. Selon le Times, William T. Bradley, le fils de l'homme décédé en 1984, a indiqué qu'il avait envoyé un bulletin de vote par correspondance. La liste électorale du Michigan montre toutefois que le jeune William Bradley s’est abstenu de voter, mais que son père décédé a voté. "La ville semble avoir enregistré par erreur le vote de William T. Bradley comme celui de son père décédé, qui avait le même nom et le même code postal", a rapporté le Times. (“The city appeared to have mistakenly recorded the vote of William T. Bradley under his dead father, who had the same name and ZIP code”). Dans un communiqué qui ne mentionne pas spécifiquement William Bradley, le bureau du secrétaire d’État du Michigan a déclaré qu’il était possible que le registre des électeurs de l’État associe le bulletin de vote d’un électeur à un membre décédé de sa famille partageant le même nom. “En de rares occasions, le vote d’un électeur en vie peut être enregistré d’une façon qui donne l'impression que l'électeur est mort”, a indiqué le communiqué du secrétaire d'État. “Il peut s'agir d’électeurs avec des noms similaires, lorsque le bulletin de vote est accidentellement enregistré comme déposé par John Smith Senior alors qu’en réalité il a été déposé par John Smith Junior; ou en raison de dates de naissance enregistrées de façon incorrecte dans le fichier électoral homologué; par exemple, une personne née en 1990 qui est accidentellement enregistrée comme étant née en 1890”. (“On rare occasions, a ballot received for a living voter may be recorded in a way that makes it appear as if the voter is dead... This can be because of voters with similar names, where the ballot is accidentally recorded as voted by John Smith Sr when it was actually voted by John Smith Jr; or because of inaccurately recorded birth dates in the qualified voter file; for example, someone born in 1990 accidentally recorded as born in 1890”). En janvier 2020, un article intitulé “Des scientifiques mettent en avant un médicament chinois qui pourrait enrayer le coronavirus" affirme : “des scientifiques de l'Institut pharmacologique de Shanghai de l'Académie chinoise des sciences et de l'Institut de virologie de Wuhan ont découvert que le médicament chinois Shuanghuanglian Koufuye peut inhiber le coronavirus”. Bien qu'au moment de la publication de cet article des essais cliniques étaient en cours sur ce remède traditionnel à base de plantes, le site n’a pas indiqué que son efficacité comme traitement contre le COVID- 19 n’avait pas été établie. Le Centre national américain de la médecine complémentaire et intégrative (NCCIH) a déclaré qu'il n'y avait actuellement aucune preuve que des remèdes alternatifs tels que les traitements à base de plantes puissent guérir ou prévenir le COVID- 19. Selon Foreign Policy, “comme pour la plupart de ces traitements, les preuves cliniques sont très peu concluantes; des éléments laissent penser que le shuanghuanglian peut aider pour les maladies des voies aériennes, mais il n’y a aucune preuve qu’il puisse traiter de manière efficace des infections bactériennes ou virales, surtout à grande échelle”. (“As with most such practices, the clinical evidence is highly inconclusive; there is some suggestion shuanghuanglian may uploads/Politique/ frenchversion-nov2020.pdf

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