Définition du travail Le travail est un effort individuel ou collectif, physiqu
Définition du travail Le travail est un effort individuel ou collectif, physique ou intellectuel, conscient, délibéré, créatif, professionnel ou non, dont le but tend à la concrétisation d’un projet, d’une idée - ou d’un ensemble de projets et d’idées - ne donnant pas nécessairement lieu à un résultat abouti, mais ayant leur finalité, et dont la rétribution, s’il en est une, peut être morale ou matérielle. Commentaire du texte I. Une clôture du récit A. Clôture Spatiale La formule classique par laquelle débute le conte : « Il y avait en Westphalie » nous permet d’attendre une clôture classique du genre, c’est-à-dire une fin heureuse. Mais en fait, c’est un horizon trompé : le jardin a succédé au château : régression spatiale ; la Turquie a remplacé la Westphalie et un derviche remplace Pangloss. Pour Candide le monde est désormais plus vaste et ne se limite pas à la province de Thunder-Ten-Tronc ou à la Westphalie. L’espace se clôt de manière ambivalente : rétrécissement social, du château à la métairie, et l’élargissement politique. En opposition à l’Occident, l’Orient apparaît comme la terre du retour aux origines, retour à la sagesse fait d’expériences et de pragmatisme. D’ailleurs, le discours du vieillard au derviche rappelle le discours du vieillard de l’utopie de l’Eldorado et la religion est réhabilitée. L’installation dans le jardin marque la fermeture de l’espace géographique. B. Le recyclage des personnages Le Turc au début du texte (le paragraphe précédant l’extrait étudié ici) dit : « Je n’ai que vingt arpents. » A son image, la métairie est une « petite ère » dans laquelle vie une « petite société ». La modestie de la surface est compensée par les principes d’une sage économie. Même les vestiges dérisoires du monde aristocratique sont recyclés. Le conte recycle la laideur de Cunégonde en utilité. Giroflée est recyclée en honnête homme qui passe du vice à la vertu. Tous les personnages du début trouvent leurs places et leurs destins sont scellés. Le baron n’est pas recyclable car il est encore attaché à ses préjugés et à ses stéréotypes. Fermeture du conte : Candide prononce la morale finale et sa parole est créatrice d’un nouvel age. II. Les critères de la sagesse A. Le refus des ambitions Candide, dès le début du texte montre sa préférence pour une vie simple, notamment il dit : « Ce bon vieillard … des six rois » Une vie modeste et réglée est plus enviable qu’à celle d’un roi. Il renonce donc à toute ambition de pouvoir et de richesse. De toute façon, il y a un caractère éphémère et aléatoire à une gloire des hommes. Dans le texte, il y a une litanie des rois qui ont subit des malheurs. Cela montre que le fait d’être puissant et riche ne fait rien. Référence au chapitre XXVI : les rois déchus. Par contraste, la vie simple dans la métairie est valorisée. B. Refus des raisonnements stériles Il ne s’agit pas pour Voltaire de s’opposer à toute forme de raisonnement puisque Candide au début du texte est plongé dans de profondes réflexions. Il s’agit plutôt d’une pensée nourrie d’expériences et d’observations. Ce qui est par exemple rejeté est le discours de Pangloss et des métaphysiques qui a une tendance affirmée à bavarder, à brasser des idées, à délayer. Et ses pensées débouchent toujours sur une action cohérente. D’ailleurs, Pangloss ne travaille pas. Dans le second discours, on voit bien qu’il n a pas renoncé à l’absurdité et à l’incohérence. Critique des raisonnements interminables sur des questions métaphysiques. Pangloss use encore de la terminologie optimiste quand il parle du meilleur des mondes possibles. Candide contredit et interrompt à deux reprises Pangloss : « Je sais », « Mais » et Martin s’y oppose aussi. C. Les bienfaits du travail Le travail est présenté comme une concentration de toutes les vertus. Notamment si on analyse la phrase du vieillard « Le travail… ». Le travail est une nécessité spécifique, il éloigne l’ennui. C’est aussi une nécessité morale car il éloigne de nous le vice et c’est une nécessité économique puisqu’il éloigne de nous le besoin. Dans la seconde partie du texte, on note l’importance des activités manuelles préservées de manière laudative : « très bonne pâtissière ». Champ lexical des activités artisanales connoté laudativement : « Roda, très bon menuisier ». On peut voir que le verbe « travailler » et « cultiver » viennent deux fois dans le texte. Cela montre l’orientation claire de la spécificité de Candide vers les bienfaits du travail. « La petite terre rapporta beaucoup » montre une satisfaction personnelle en même temps qu’une satisfaction du travail. Conclusion partielle On peut voir que la parabole (petit apologue du jardin (chapitre 30)) oppose clairement l’activité aux discours inutiles. « Cultiver son jardin » signifie travailler socialement, travailler intérieurement son raisonnement ainsi que sa pensée. Cela veut également dire se cultiver intellectuellement. En effet, la situation que décrit Candide dans ce chapitre est aussi la situation de Voltaire à Carnet. La conclusion de ce conte est très sibylline. C’est une leçon de modestie et de simplicité qui donne à l’homme une place acceptée dans une situation matériellement supportable. Questions: 1. Qu’est-ce que la mondialisation a modifié au niveau du travail technique ? 2. En quel sens l’attitude à l’égard du travail contribue-t-elle à son appréciation comme pénible ? 3. Est-il pertinent de voir dans transformation de la nature la visée ultime du travail ? 4. En quel sens le travail participe-t-il de la culture ? 5. Faut-il considérer qu’un homme qui commence à travailler n’a plus besoin d’apprendre ? 6. Comment expliquer le maintient de part le monde d’une forme de travail aliénante ? 7. Peut-on réellement que dans le divertissement permanent, sans un acte de service à l’égard d’autrui, la vie humaine aurait toujours du sens ? Que gagnons-nous à travailler? (BAC ES 2007) Que vaut l'opposition du travail manuel et du travail intellectuel? (BAC S 2007) L'homme s'accomplit-il dans le travail Le travail n'est-il pour l'Homme qu'un moyen de subvenir à ses besoins? Le travail rend-il l'homme heureux? Le travail n'est il qu'une contrainte? pourquoi travaillons nous Le travail n'est-il qu'une servitude ? peut-on opposer le loisir au travail Le travail est-il nécessairement aliénant ? L'oisiveté est-elle la mère de tous les vices? le travail est-il une obligation ou une contrainte ? le refus de travail a-t-il un sens? Gagne t-on sa vie en travaillant? Le travail contribue-t-il à unir les hommes ou à les diviser? "Travailler rend-il libre" le travail est il une fin en soi L'homme se libère-t-il en travaillant? Le travail est-il une nécessité, une contrainte, une obligation ? Que gagne t-on à travailler? le travail est il un droit? Travailler est-ce perdre son temps ? Ce que l'homme accomplit par son travail peut-il se retourner contre lui? Le travail est-il une liberté? le travail nous apporte -il autr chose qu'un salaire? Qu'est-ce qui pousse l'homme à travailler? Y a-t-il un droit au travail? (BAC L 1999) Peut-on vivre sans travailler ? Le travail est-il le propre de l'homme ? la liberté commence-t-elle quand le travail finit ? Le travail peut-il conduire au bonheur ? Le travail est-il une fatalité? Qu'est-ce qui peut donner un sens au travail ? La division du travail sépare t'elle les hommes? Est-il nécessaire de travailler pour vivre ? la travail humanise t-il l'homme ou la nature Le travail est-il pour l'individu le moyen de devenir une personne? faut il renoncer à faire du travail une valeur ? une société sans travail est elle souhaitable L'homme se reconnait-t-il mieux dans le travail ou le loisir? Y a-t-il un droit à la paresse ? Peut-on affranchir le travailleur de toute servitude? Pourquoi travaillons-nous? Les hommes doivent-ils travailler pour être humains? Faut-il travailler pour être heureux? Pourquoi travailler ? Y a-t-il un travail de l'artiste? Le travail, libération ou alienation? L'homme a-t-il besoin de travailler ? les machines travaillent-elles pour l'homme ou contre lui? Travail et liberté Peut-on parler de "travail intellectuel"? Est-il nécessaire pour l'homme de travailler ? Pourquoi les hommes travaillent-ils? Une activité inutile est-elle sans valeur? Est-il toujours possible de faire la différence entre travail et divertissement (activité) ? A quelles conditions une activité est-elle un travail ? Le travail est-il seulement une nécéssité? un monde sans travail est il souhaitable? peut-on dire que le travail libère l'homme ? le travail est-il necessaire à la réalisation de soi? Le travail est-il une perte de temps ? tout peut il s'acheter ? Peut-on donner un sens au travail? Le travail peut-il être autre chose que le moyen de subvenir à ses besoins? uploads/Philosophie/ definition-du-travail.pdf
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- Publié le Sep 13, 2022
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