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Mafiosa D V D Laluttesansmerci d’unfrère etd’une sœur surfonddegrand banditisme

Mafiosa D V D Laluttesansmerci d’unfrère etd’une sœur surfonddegrand banditismecorse. Canal+éditeuncoffret réunissantlesquatre premièressaisons decette sagafamiliale etcriminelle. P A GE 8 «L’Epopée des musiques noires» R A D I O L’émissionhebdomadaire deJoeFarmer surRFIfête sapremièredécennie. PAGE 3 0 Tir, zombies et magie J E U X V I D É O Unesélectiondetitresavec del’aventure,desmortsvivants etdesapprentismagiciens. P AG E 7 Comédiens, chanteurs, animateurs et humoristes enchaînent les plateaux jusqu’à l’indigestion P A G E S 4 à 6 Matraquage enchaînes L ’ÉNIGME DALI Un hors-série du 123 à découvrir en kiosque DU LUNDI 17 DÉCEMBRE AU DIMANCHE 23 DÉCEMBRE 2012 N˚ 21122 - NE PEUT ÊTRE VENDU SÉPARÉMENT OG/DP/PORTRAIT & CIE 4 aEnquête Les artistes en promotion tournent en boucle sur les chaînes 11 aTélévision «Dans la peau d’Italo Calvino», un portrait passionnant de l’écrivain et philosophe italien, sur Arte UBISOFT 30 aRadio L’émission de Joe Farmer, «L’Epopée des musiques noires», sur RFI, fête ses dix ans 8 aJeux vidéo Une sélection de jeux de tir, de zombies et de magie 3 aActualité La 3D a du mal à s’imposer, malgré l’augmentation des téléviseurs compatibles F igure emblématique du journa- lisme sportif, Charles Biétry est en train de vivre une nouvelle aventureprofessionnelleexcitanteàla tête de BeIn Sport. Lancée il y a seule- ment six mois, la chaîne sportive du Qatar s’est rapidement imposée dans lepaysageaudiovisuelfrançais,grâceà un tarif d’abonnement alléchant (11¤ par mois) et une offre conséquente, notamment en matière de football. Quel bilan tirez-vous de ces premiers mois? On ne peut qu’être satisfait. En à peine six mois nous avons dépassé le million d’abonnés, ce qui a surpris beaucoup de monde, même en inter- ne! Mais cela n’est qu’une étape car il nous faut encore gagner entre deux et trois millions d’abonnés. Pour y parve- nir, nous avons un peu de temps devant nous. Je tiens à préciser que notresuccèsactuelnetolèreaucunrelâ- chement: je ne peux pas demander à meséquipesde travaillerplus.Mais on peut et on doit faire mieux. Quels domaines voulez-vous améliorer en priorité? Nous avons connu quelques pépins techniques lors de retransmissions de matches qu’il nous faut gommer rapi- dement. Mais franchement, après seu- lement six mois d’existence, on réalise des choses extraordinaires. Quelques mois après sa naissance, le service des sports de Canal+ que je dirigeais n’en était pas là! Pour l’instant, nous som- mes dans un sprint permanent et il va falloir essayer de prendre un peu de recul. Mais nos effectifs actuels, avec seulement 68 journalistes, ne le per- mettentpas.Jevoudraiplusdemonde, c’estunpetitpointdefrictionavecl’ac- tionnaire! Et la preuve que contraire- ment à ce que disent certains, l’argent ne coule pas à flots chez nous. Vous avez récemment acquis les droits de la NBA (basket-ball). BeIn ne mise donc pas tout sur le football? Ce serait une erreur de stratégie. Diversifier l’offre est une évidence, car même si notre offre foot est très sédui- sante, il faut aller chercher d’autres cibles.Unechaîneàpéage,c’estunesuc- cession de niches. Un jour, il nous fau- dra, par exemple, offrir à nos abonnés de grands documentaires sportifs. En attendant, nous sommes présents sur lesportaméricainaveclaNBAetlaNFL [football], le rugby à XIII, une partie du rugbyetduhandball.Ilfaudraêtre très réactif sur la boxe et éventuellement sur les droits du tennis. Il vous manque un produit important dans votre offre football: la Premier League anglaise, toujours en exclusivité sur Canal+, dont les droits de diffusion vont bientôt être mis sur le marché… Récupérer ces droits est tentant, maisonnevapassacrifierdessommes follespours’offrirlefootanglais,carce serait au détriment de notre politique de diversification. Etes-voussatisfaitde l’expérience «Pure live» qui permetd’envoyer des tweetsen directlors des retransmis- sionsdematchs non commentés? Dès la naissance de Canal+, en 1984, j’avais en tête l’idée de diffuser des matchs sans commentaires, mais cela ne fonctionnait pas. Les tweets don- nentunpeudevieetl’expériencefonc- tionne très bien. On reçoit environ 25000 messages par match, dont 500 passent à l’antenne.p Proposrecueillis parAlain Constant Pflimlin souspression par Guillaume Fraissard Les jours de Rémy Pflimlin à la tête de France Télévisions sont-ils comptés? La question sepose alors que le patron du groupe public, dontle mandat court jusqu’en 2015, vient desubir une sérieuse chargede la part de laministre de laculture et dela communication. Dans une interview accordéeà RTL,mercredi 12décembre, Aurélie Filippetti n’a pas caché, non sans certaines raisons, «ses interrogations sur la stratégie [du groupe], notamment en matière d’annonces faite par la directionde France Télévisions». Dans le viseur de la Rue de Valois, la suppression des secondes parties desoirée de France3 pour laisser place à l’information. «Cela a des conséquences sur la case des documentaires et des fictions, et celan’a visiblement pas été anticipé», critique M meFilippetti, qui dénonce aussi les coupes budgétaires pour le magazine «C’est pas sorcier».Et de rappeler qu’elle a demandé à «plusieurs reprises» un plan stratégique pour France Télévisions. En vain visiblement. L’explication de texte entre la ministre et le patron du groupe public promet d’être joyeuse.Entre les pressions parfois contradictoiresde la tutelle d’Etat, la grève des personnelsprévue le 18décembre, le conseil d’administration du 21 et la grogne opportunedes producteurs, Rémy Pflimlin setrouve dans une situation difficilement tenable. «Jesuis là jusqu’en 2015 et mobilisé à fond sur le long terme», déclarait-il récemment au microd’Europe 1. Sans nouvelle loi audiovisuelle, le PDG n’a certes aucune raison de quitter son poste. Est-ced’ailleurs l’intérêt du gouvernement, alors que Rémy Pflimlin est engagédans une profonde réforme de son groupe, réforme que ses prédécesseurs n’ont jamais voulu (ou pu) mener à bien? Au-delà du nom deson dirigeant, c’est bien une nouvelle fois le service public qui se trouve fragilisé par ce tohu-bohu, hélas, récurrent. Il est grand temps que cohésion, imagination et stabilité soient les maîtres mots qui président à son avenir.p A C T U A L I T É TÉLÉVISIONS «Il nous faut encore gagner entre deux et trois millions d’abonnés» Entretien avec Charles Biétry, directeur de la chaîne sportive BeIn Sport BRUNO DES GAYETS/DPPI C’EST DIT! pppp Crédits de «une»: Bethesda Soft Works; Aurélia Blanc/RFI; illustration infographie «Le Monde», photo: AFP; Jean-François Baumard/Canal+ 0123 Dimanche16-Lundi 17 décembre 2012 2 1486000 TÉLÉSPECTATEURS De M6 à D8, «Nouvelle Star» garde son pouvoir d’attraction auprès des amateurs de télé-crochet. Pour son retour, mardi 11décembre à 20h45, l’émission a attiré 5,7% du public. A rte diffuse samedi 15décembre une soirée en 3D qui débutera avec un docu-fiction sur la construction de la cathédrale de Strasbourg, et se poursuivra avec un documentaire sur l’espa- ce et un film sur deux alpinistes de l’extrême. Cependant, seuls quelques centaines de milliers de télé- spectateurs pourront apprécier lespectacle. Ilsdevront être abonnés à la télévision d’Orange et disposer d’une connexion satisfaisante ou être client de Numericable et, bien sûr, posséder un écran 3D et des lunettes spéciales. Lancée à grand renfort de publicité par les fabricants de téléviseursen2010,la3Dafaitunflop.Certes,plusd’unmil- liond’écranscompatiblesdevraientêtrevenduscetteannée en France. Pour quoi faire? «Au cas ou», répondent en chœurles constructeurscar, faute de programmes, les chaî- nes qui émettent en 3D se comptent sur les doigts d’une main. Canal+ a fermé sa chaîne 3D le 24janvier. «Nos abon- nés ont montré un faible intérêt pour ce format de diffusion avec moins de 20000foyers abonnés», observe-t-on chez la chaîne cryptée. Le canal 3D de TF1 a connu le même sort. «Il existe un vrai problème de diffusion dans ce format car il n’y a pas de canal disponible sur la TNT», regrette Agnès Lanoë, directrice de la prospective et de la stratégie d’Arte France. PAS DE QUOI PAVOISER Pourtant, à l’instar d’Arte, certains diffuseurs ne renon- centpas.NRJ12estainsila seulechaîneà émettrevingt-qua- tre heures sur vingt-quatre en 3D. Mais pas de quoi pavoi- ser:ilnes’agitqued’unetranspositionenreliefdeprogram- mes réalisés en 2D. Résultat: c’est loin d’être convaincant. D’autant que seuls les abonnés de Free peuvent recevoir ce canal. L’opérateur se targue de proposer plusieurs canaux 3Dgratuitsoupayantsetdesservicesdevidéoàlademande (VOD). Numericable donne, quant à lui, l’accès à Game One Music 3D et à la VOD. Les autres opérateurs ont abandonné ce format. «Ce n’est pas une attente de nos clients», se justi- fie-t-on chez SFR, qui propose toutefois de la VOD 3D. «L’ex- périenceestdécevante. Lesclients attendentla3Dsans lunet- tes»,tranchepoursapartFranckAbihssira,directeurdel’of- fre fixe, services et contenus chez Bouygues Telecom. Pourautant,la3Dn’estpascomplètementmorteàlatélé- vision. «Nous réfléchissons aujourd’hui à de nouveaux for- mats de chaînes en 3D mais préférons, dans l’immédiat, concentrer nos efforts et nos engagements financiers à la hautedéfinition»,indique-t-onchezCanal+.Artecontinueà produire quelques programmes dans cette norme. «Cela a du sens pour certains contenus comme une collection de documentaires sur la sculpture», note Agnès Lanoë.p Joël Morio Yaura-t-ildela3DàNoël? Mêmesilenombredetéléviseurscompatiblesaugmente,latélévisionenreliefnefaitpasrecette TÉLÉVISIONS A C T U A L I T É Faute de programmes, les chaînes qui émettent en 3D se comptent sur les doigts d’une main. S. PLATT/GETTY/AFP Journée gastronomie sur Arte Programmé lors de la journée thémati- que «gastronomie», le magazine «Personne ne bouge» du diman- che 23décembre, proposera quel- ques reportages fort goûteux. Entre autres: Claude Chabrol, peintre du repas où des proches du cinéaste racontent sa passion pour «la bouffe»; La Viande dans les œuvres du Louvre, avec Hugo Desnoyer, le boucher passionné qui nous fait visiter le musée pari- sien sous le thème de la viande; La Cuisine à la télévision qui fait le point sur le succès rencontré par les émissions de chefs et d’amateurs sur le petit écran. «C’est pas sorcier» uploads/Marketing/ matraquage-en-chaines-l-x27-enigme-dali.pdf