RAPPORT SUR L’EPREUVE COMMUNE TIPE 2004 TABLE DES MATIERES I. INTRODUCTION par
RAPPORT SUR L’EPREUVE COMMUNE TIPE 2004 TABLE DES MATIERES I. INTRODUCTION par Michel BARIBAUD, Président de l’Épreuve TIPE, Professeur à l’INP Grenoble ___________________________________________________________ 2 II. ANALYSE DES SUJETS C et D par J. P. LOWYS, Vice-président de l’Épreuve TIPE, Professeur à l’École des Mines de St Etienne ______________________________ 5 II.1. Analyse des sujets C_____________________________________________________ 5 II.2. Analyse des sujets D_____________________________________________________ 7 III. DONNEES STATISTIQUES ____________________________________________ 10 III.1. Nombre de candidats ___________________________________________________ 10 III.2. Résultats de l’épreuve __________________________________________________ 11 III.2.1. Statistiques par filière _________________________________________________ 11 III.2.2. Diagramme de distribution des notes ______________________________________ 12 III.2.3. Corrélation des notes C et D ____________________________________________ 14 IV. RAPPORT COMMUN DES RESPONSABLES PEDAGOGIQUES ____________ 17 IV. 1. Commentaires relatifs à la partie C ________________________________________ 17 IV. 2. Commentaires relatifs à la partie D ________________________________________ 18 IV. 3. Commentaires sur les points positifs _______________________________________ 18 V. Rapport de François KIEFER, Responsable Pédagogique, professeur de sciences industrielles à l’Institut National des Sciences Appliquées de Strasbourg.___________ 19 VI. Rapport de Michel JOUAN, Responsable Pédagogique, Professeur de chimie à l’Ecole Centrale de Paris ___________________________________________________ 20 VI. 1 Partie C ____________________________________________________________ 20 VI. 2 Partie D ____________________________________________________________ 21 VII. Rapport de Laurent DECREUSEFOND, Responsable Pédagogique, Professeur de Mathématiques à l’Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications de Paris ____ 22 VII. 1. Partie C ___________________________________________________________ 22 VII. 2. Partie D ___________________________________________________________ 23 VIII. Rapport de Jean-Michel GILLET, Responsable Pédagogique, Professeur de physique à l’Ecole Centrale Paris ____________________________________________ 24 VIII.1. Partie D ___________________________________________________________ 24 VIII.2 Partie C____________________________________________________________ 25 Rapport Epreuve commune TIPE session 2004 http://scei-concours.org 2 I. INTRODUCTION par Michel BARIBAUD, Président de l’Épreuve TIPE, Professeur à l’INP Grenoble La huitième édition de l’épreuve T.I.P.E. s’est déroulée comme d’habitude à l’I.U.T. de l’Avenue de Versailles à PARIS du lundi 21 juin au samedi 17 juillet 2004 ; soit quatre semaines complètes, comme en 2003. Cette année, le thème proposé aux candidats était (cf. BO. n°24 du 12 juin 2003) : « OBJETS, STRUCTURES, FORMES ET MATERIAUX » Reconnaissance, représentation et analyse Il devait s’inscrire dans la perspective générale suivante : « les technologies et les sciences mises au service du développement durable » Bien que ce dernier vocable ait interpellé un certain nombre de responsables pédagogiques, il semble avoir été bien intégré dans les sujets proposés. Il a permis de conduire à une très grande richesse d’interprétations et à beaucoup de pluridisciplinarité. Cette édition a permis à 310 examinateurs d’interroger 13737 candidats. Cette nouvelle session s’est déroulée sans incident majeur, ce qui nous conduit toujours à considérer que cette épreuve très mobilisatrice continue à répondre de façon plutôt satisfaisante à l’attente des Ecoles qui ont contribué à la mettre en œuvre. D’ailleurs, n’ayant eu à répondre qu’à une trentaine de réclamations sérieuses (0,2%), on peut estimer que la satisfaction est quasi générale. Cependant, ne nous y trompons pas, s’installer dans l’autosatisfaction serait la pire des erreurs qui pourrait aller jusqu’à la remise en cause de l’épreuve elle-même. On ne rappellera jamais assez qu’il s’agit d’une opération lourde à structure administrative légère et dont le fonctionnement n’est soutenu que par la compétence et la motivation des personnels qui en ont la charge. Cette situation lui confère une fragilité dont il convient d’être averti. Fort heureusement, la conscience professionnelle, le dévouement et l’enthousiasme de l’ensemble des acteurs est un g age de solidité dont on espère qu’il sera pérenne. Chaque examinateur a interrogé de 9 à 10 candidats par jour dans des conditions beaucoup moins caniculaires que l’année précédente et ceci dans l’intérêt de tous, aussi bien interrogateurs que candidats. Un examen attentif des moyennes attribuées par chaque binôme montre une très grande cohérence qui garantit une certaine équité dans l’évaluation au sein de l’épreuve. Comme d’habitude, d’excellents dossiers C ont enthousiasmé les examinateurs qui ont eu la chance de les découvrir. Par contre, de très mauvaises prestations ont consterné ceux qui ont eu à les subir. Bien que les moyennes des épreuves soient tout à fait comparables à celles de l’année précédente, les examinateurs se sont montrés déçus de la qualité générale des dossiers C qui semble de plus en plus médiocre. Ils soupçonnent nombre de dossiers d’avoir été préparés à la hâte entre l’écrit et l’oral. Rapport Epreuve commune TIPE session 2004 http://scei-concours.org 3 L’épreuve dispose d’une équipe pédagogique vivante et soudée ; à la lecture des rapports individuels qui suivent, vous trouverez une identité de vue qui, loin de conférer à la sclérose montre le souci permanent d'aller de l'avant. On trouvera plus loin les commentaires des membres de cette équipe. Cependant un certain nombre de remarques importantes et récurrentes méritent d’être mentionnées : En ce qui concerne la partie C : • Trop peu de sujets ont été choisis dans les disciplines « mathématiques informatique » sans doute par crainte de ne pas apporter de valeur ajoutée suffisante. On trouvera dans les rapports qui suivent des arguments démontrant que cette crainte n’est pas fondée. • Le travail en équipe est toujours encouragé mais il est essentiel pour le candidat de se situer au sein de l’opération. • La valeur ajoutée peut revêtir des aspects multiples et variés. Elle ne doit être ni absente ni présente et cachée. La description d’une expérimentation ou d’une démarche scientifique n’est pas suffisante, elle doit s’accompagner de commentaires personnels pertinents fussent-ils sujets à caution et faisant l’objet de discussion avec le jury. • Une étude bibliographique sommaire et (ou) une visite « touristique » dans une entreprise ne peuvent être considérées comme suffisantes. Le candidat doit montrer une implication certaine dans sa démarche. Les manifestations d’enthousiasme et de dynamisme sont attendues. • Il existe parmi les candidats d’excellents expérimentateurs, tant mieux pour la valeur ajoutée. Signalons toutefois que la description d’un échec expérimental n’est pas négative dés lors qu’on a pu l’expliquer et en tirer des conclusions. • La présentation de sujets montrant une approche pluridisciplinaire est appréciée. En ce qui concerne la partie D, il semble que la formation au sein des classes préparatoires soit mieux adaptée que par le passé. Cependant : • On constate encore une frilosité des candidats à montrer leur originalité, notamment par manque d’initiative ou défaut d’avis pertinent sur la nature du texte. Le candidat se contente parfois d’un résumé alors que l’on attend une analyse critique. • Les candidats éprouvent quelques difficultés à faire preuve d’esprit de synthèse et à optimiser leur temps de parole aussi bien au cours de leur exposé que lors de l’échange avec les examinateurs. • Certains sujets sont plus difficiles que d’autres. Une étude des notes attribuées par sujet proposé a montré qu’il n’y avait aucune corrélation entre ces notes et la difficulté du sujet. Il n’y a donc pas matière à s’inquiéter de se trouver devant un sujet difficile, il convient alors de porter son attention sur les parties qui semblent davantage à sa portée. En ce qui concerne la fiche synoptique, trop de dysfonctionnements ont encore été constatés. Je rappelle qu’elle doit être d’abord signée par le professeur responsable et que cette signature doit être ensuite authentifiée par l’administration du lycée. Nous avons encore observé des fiches qui authentifiaient des signatures qui n’existaient pas. Une action a été engagée auprès des lycées au sein desquels des anomalies ont été constatées sous la forme de demandes de précisions par voie téléphonique. On a pu ainsi corriger un nombre important des anomalies constatées. Cette année encore, le refus de signature a été sanctionné. Pour la Rapport Epreuve commune TIPE session 2004 http://scei-concours.org 4 prochaine campagne, le traitement de la fiche synoptique par voie électronique va être mis en place, ce qui va peut être conduire à une analyse différente de son rôle. Les responsables pédagogiques ont rédigé chacun un rapport que l’on trouvera ci- dessous. On pourra constater des redites entre les rapports de chacun d’entre eux et en comparant avec les années précédentes. Ceci signifie que d’une année sur l’autre et d’une filière à l’autre les aspects positifs et négatifs sont récurrents. Bien sûr, n’oublions pas les candidats et leur encadrement. Si nous avons eu à déplorer quelques sujets C préparés manifestement à la hâte, il convient surtout de mettre l’accent sur ceux qui, bien préparés par une superbe complicité entre le candidat et son professeur responsable, ont enthousiasmé les auditeurs qui ont eu la chance de les écouter. Ce sont ces exemples qui montrent l’implication des professeurs des CPGE dans la préparation de leurs élèves car nous avons remarqué également une amélioration dans la présentation de la partie D due à l’excellent travail de l’encadrement. Je rappelle que les visiteurs sont acceptés lors des exposés à condition qu’il n’y ait qu’une personne à la fois et qu’elle ne soit pas récusée par le candidat, notamment, cette possibilité est offerte aux élèves de première année des C.P.G.E.. L’année prochaine, l’épreuve se déroulera du mercredi 22 juin au mardi 19 juillet 2005. Bien que nouveau, ce découpage en milieu de semaine, s’il pose quelques problèmes d’organisation, ne devrait pas susciter de difficultés majeures. Le thème retenu est (cf. BO n° 23 du 10 juin 2004) uploads/Management/ rapport-2004.pdf
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