Contrairement à la perception générale et au discours ambiant, le Plan Maroc Ve

Contrairement à la perception générale et au discours ambiant, le Plan Maroc Vert de Aziz Akhannouch ne tient pas la route. Les éléments de langage des communicants du ministre de l’agriculture ne résistent pas à la réalité des chiffres. Création d’emploi, investissements, export, contribution à la croissance… A deux ans de son terme, la stratégie Akhannouch est loin, très loin des objectifs tracés en 2008. Point par point, à l’appui des chiffres livrés par l’Office des changes, le HCP et le ministère, Le Desk a pu démontrer que le Plan Maroc Vert échoue jusqu’à présent sur tous les plans ou presque, aussi bien sur son pilier 1 dédié à l’agriculture dite moderne que sur le second pilier ciblant l’agriculture solidaire. Aucun impact « considérable » sur la croissance Aucun impact « considérable » sur la croissance ECHEC I Aucun impact « considérable » sur la croissance ECHEC I Aucun impact « considérable » sur la croissance ECHEC I Aucun impact « considérable » sur la croissance ECHEC I ECHEC I ECHEC I ECHEC I Echec 1: Aucun impact « considérable » sur la croissance Aucun impact « considérable » sur la croissance Aucun impact « considérable » sur la croissance Aucun impact « considérable » sur la croissance Aucun impact « considérable » sur la croissance Echec 1 : aucun impact « considerable » sur la croissance Dans ses objectifs, le PMV table pour 2020 sur « une amélioration notoire » du PIB agricole, pour « un impact considérable sur la croissance ». En chiffres, il prévoit le renforcement de la part de l’agriculture dans le PIB de 70 à 100 milliards de dirhams. Cet objectif est en fait atteint dès 2010, deux ans après le lancement du Plan. En 2015, le PIB agricole atteint 118 milliards de dirhams. Toutefois, l’amélioration de la valeur ajoutée ne provoque pas l’impact « considérable » attendu sur la croissance. Entre 2007 et 2014, l’agriculture ne contribue qu’à hauteur de 1,76 % à la croissance du PIB, loin derrière les services et l’industrie. Il y a certes une amélioration par rapport à la période 1999-2014 où l’impact été limité à 0,11 %, mais on est loin des objectifs initiaux. Pourquoi donc l’agriculture peine à délivrer un impact considérable sur la croissance ? Parce que la création de richesse agricole est encore trop aléatoire. Chaque mauvaise année pluviométrique est synonyme de destruction de richesse dans le secteur. Echec 2 : au lieu de créer des emplois le pmv les détruit C’est l’échec le plus notoire du PMV. L’objectif de porter l’emploi de 4,2 millions de postes en 2007 à 5,7 millions en 2020 est actuellement irréalisable. Depuis 1999, le secteur agricole n’a cessé de perdre des emplois, au rythme de 13 600 destructions en moyenne annuelle jusqu’en 2007. A partir de 2008, la contraction s’aggrave encore plus, et on passe entre 2008 et 2014 à un rythme de destruction de 23 700 emplois en moyenne par an. Echec 3 : les chiffres trompeurs de l’investissement Pour parvenir à ses objectifs, le Plan Maroc Vert mise beaucoup sur l’accélération des investissements sur le pilier 1 – « l’agriculture moderne » – et le pilier 2 – « l’agriculture solidaire ». La feuille de route du PMV indique qu’à terme, 900 projets du pilier 1 devront générer 150 milliards de dirhams d’investissement pour bénéficier à 400 000 exploitants. Pour le pilier 2, les investissements prévus sont estimés à 15 milliards de dirhams, devant bénéficier à 600 000 ou 800 000 exploitants. Cet objectif de 165 milliards d’investissements additionnels sur 10 à 15 ans prévu dans le PMV signifie que l’investissement total enregistrerait une croissance annuelle moyenne de près de 7 % sur la période 2008-2015. Le résultat est une croissance inférieure de 3 points aux alentours de 4 %. Echec 4 : le maroc ne cartonne pas a l’export Les plus cyniques diront toujours que les sacrifices de l’agriculture traditionnelle permettent au Maroc d’avoir un secteur exportateur dynamique. Les exportations décollent certes, mais l’envolée n’est pas mirobolante. Elle reste surtout loin des objectifs de la stratégie Akhannouch. Celle-ci prévoyait l’accroissement de la valeur des exportations de 8 à 44 milliards de dirhams pour les filières où le Maroc est compétitif, comme les agrumes, les olives, les fruits et légumes. Or, en 2015, les exportations agricoles totales n’ont atteint que 13,7 milliards de dirhams. L’écart semble difficilement rattrapable en quatre ans, délai avant l’échéance du PMV. Introduction : L’agriculture au Maroc est considérée comme un secteur stratégique vu son importance sur le plan social et économique . Sur le plan social 3/4 de la population active tire son revenu de la branche agricole (agriculture, forêt et pêche) ainsi 39% d’ emploi total est fourni par se secteur . sur le plan économique ce domaine contribue activement au PIB national (le PIB agricole moyen entre 2008 et 2015 est supérieur à 102 milliards de dirhams/an. Ce PIB est supérieur de 37% par rapport à la moyenne enregistrée entre 2000 et 2008 . cela est du à une stratégie qui est nommée le plan Maroc vert . Donc c est quoi la stratégie du plan Maroc vert . définition : La stratégie du Plan Maroc Vert dont le lancement a été donné par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI le 22 Avril 2008 à Meknès est une stratégie ambitieuse qui vise à faire de l’agriculture le moteur de croissance économique du pays et un outil efficace de lutte contre la pauvreté, à travers l’amélioration du revenu et du niveau de vie des populations rurales. L’agrégation qui représente l’un des fondements du Plan Maroc Vert, est un modèle novateur d’organisation des agriculteurs autour d’acteurs privés ou d’organisations professionnelles à forte capacité managériale. C’est un partenariat gagnant-gagnant entre l’amont productif et l’aval commercial et industriel qui permet notamment de dépasser les contraintes liées à la fragmentation des structures foncières tout en assurant aux exploitations agrégées de bénéficier des techniques modernes de production et du financement et d’accéder au marché intérieur et extérieur. Les projets pilier 1 Les projets pilier 1 reposent sur l’investissement privé dans le cadre de projets d’agrégation (un agrégateur et des agrégés). Répartis par filière de production, ces projets concernent toute la chaine de production de l’amont à l’aval (autour d’une unité de valorisation). Ces projets bénéficient d’une subvention accordée par l’Etat dans le cadre du Fond de Développement Agricole. Les projets pilier 2 Les projets pilier 2 ont pour objectif l’amélioration des revenus agricoles afin de lutter contre la pauvreté à travers l’intervention directe de l’Etat. Il existe trois catégories de projets pilier2 : Les projets de reconversion : Reconversion des céréales vers des filières à haute valeur ajoutée notamment l’olivier, l’amandier, le figuier, etc ; Les projets d’intensification : Ce type de projets vise l’amélioration des acquis existants dans les filières de production à travers l’encadrement des agriculteurs afin de se doter des techniques nécessaires pour l’amélioration et la valorisation de la production ; Les projets de diversification : Ce dernier type de projets vise à créer des revenus agricoles complémentaires par la promotion des produits du terroir (safran, miel, PAM, etc). On peut pas critiquer la stratégie sans parler de ce qui a réaliser le Maroc comme objectif de cette stratégie. Réalisations de plan Maroc vert Huit ans après le lancement du Plan Maroc Vert (PMV), quid des réalisations ? L’Exécutif vient de publier son bilan de l’action gouvernementale durant l’actuelle législature et revient sur certaines grandes réalisations du PMV durant cette période. On y apprend notamment que la production agricole a connu une hausse significative depuis le lancement du PMV, avec une amélioration de 31% de la production végétale, entre 2008 et 2015. Ce faisant, le PMV a amélioré la contribution du secteur agricole à la croissance. Cet indicateur est passé de 6% sur la période 2000-2007 à 20% sur la période 2008-2015.  Export : Les performances se sont d’abord ressenties à l’export avec un bond considérable de 30% dans les expéditions agricoles, et ce, malgré les difficultés qu’a connues le dossier de l’accord agricole avec l’Union européenne, principal client du Maroc. Le royaume est aujourd’hui le premier exportateur mondial de câpres, haricots blancs et huile d’argan. Il est également troisième exportateur mondial de conserves d’olives et 4e en clémentine et tomate. Cette dynamique devrait se poursuivre grâce à l’effort de diversification des marchés qui s’est traduit par la signature de plusieurs accords commerciaux, notamment avec la Russie. Le département de l’Agriculture compte d’ailleurs poursuivre sur sa lancée en signant de nouveaux accords avec le Canada, l’UMA et en révisant l’accord avec la Turquie. En attendant, le PMV semble avoir réussi dans l’un de ses principaux objectifs, à savoir l’amélioration des productions à haute valeur ajoutée. Une croissance d’environ 37% est, à ce titre, signalée; ce qui signifie que plus de 400.000 hectares additionnels ont été consacrés à ce type de production.  Satisfaction alimentaire Grâce à ces performances, le PMV a notamment permis de renforcer la sécurité alimentaire du royaume, notamment pour les uploads/Management/ les-echoue-du-plan-maroc-vert.pdf

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  • Publié le Jul 25, 2021
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