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^'màm .^ ;.''?% j % W\ NOTES ET CROQUIS m GEORGES -ROBERT ^^a^pK E. DENTU [•EDITEUR ï)E\:\LOÏS-PALMS-ROYAl PARIS r ^ n BOSTON UNIVERSITY Collège of Libéral Arts Library GRADUATE SCHOOL AFRICAN STUDIES "^J^JK^OOOOOC^ ^(^ 'y / Vv\^\ / , ^ i^ VOYAGE A TRAVERS L'ALGÉRIE PARIS IMPRIMERIE DE G. ROUGIER ET Ci'-, i, RUE CASSETTE VOYAG NOTES ET CROQ^UIS GEORGES-ROBERT 500 ILLUSTRATIONS INÉDITES dont 60 hors texte. 1 ' LA PROVINCE D'ALfiER ; 2" LA PROVLVCE 1>E C0.V$TA1STL\E ; 3° LA PROVimCE b'ORAIV ; 4° LE SAHARA ALCÉRIE.Ï. DESCRIPTION, H^STORIQUE, MŒURS, LÉGENDES, ITINÉRAIRES, ETC. E. DENTU, Éditeur, 3, place de Valois (PALAIS-ROT AL) LA PROVINCE D'ALGER 3) \ pOÙZ- DIVISIONS DE L'OUVRAGE I. — LA PROVINCE D'ALGER L'Algérie. — La population européenne. — L'administralion indigène. — La justice française et musulmane. — Les Arabes. — Les mariages. — Les Kouiouriis. — Physionomie géné- rale de la province d'Alger. — Alger, son histoire, ses environs — Description et histo- rique des principales villes : Aumale, Blida, Cherchell, DcUys, Médéa Miliana, Orléans- ville, Tenès, Teniet-el-Haâd, Tizi-Ouzou, etc., etc. — Les gorges de la Chiffa et de Palestro. — Hammam-R'irha. — , Les Kabyles. — Légendes arabes, etc., etc. — Princi- paux itinéraires. II. — LA PROVINCE DE CONSTANTINE Physionomie générale de la province de Constantine. — Les Aissaoua. — Les Khouans ou confrérie religieuse. — Les Berranis. — Les nègres. — La prière du musulman. —Cons- tantine, son histoire, ses environs. — Description et historique des principales villes : Batna, Bone, Bougie, Djidjelli, Guclma, La Calle, PhilippeviUe, Sétif, Tebcssa, etc., etc. — Les gorges du Chabet-cl-Akhra et d'El-Kantara. — Histoire de Yusuf. — Légendes arabes, etc., etc. — Principaux itinéraires. III. — LA PROVINCE D"ORAN Physionomie générale de la province d'Oran. — Les juifs. — Les maures. — Les mariages indigènes. — Makhzen et goum. — L'armée d'Afrique. — Le Ramadan. — La diifa. — Les mirages. — Les sauterelles. — Oran, son histoire, ses environs. — Description et historique des principales villes : Arzew, Mascara, Mostagancm, Nemours, Reli/ane, Sidi-bel-.'\bbès, Tiaret, Tlemcen, etc. — Les cascades d'EI-Ourit. — Le combat de Mazagran. — Légendes arabes, etc., etc. — Principaux itinéraires. IV. — LE SAHARA ALGÉRIEN Physionomie générale du Sahara. — Les Arabes sédentaires et nomades. — Les chameau*. — Les chasses à la gazelle, à l'autruche et au faucon. — Description et historique des principales oasis. — Laghouat. — Bou-Saâda. — Aïn-Madhi. — Le M'zab. — El-Goléa. — Ouargla. — Les missions Flatters. — L'oued R'rir. — Biskra. — Les Oulad-Nail. — Tou- gourt. — Temacin. — Les Ziban. — L'oued Souf. — Les dunes et le simoun. — Les Oulad-Sidi-Cheikh. — Géry ville. — Les fantasias. — Le cheval arabe. — El Abiod. — Les Hamiani-R'araba. — .Aïn-Sefra. — Tiout. — Les principaux itinéraires, etc., etc. BOSTON UNIVERSITY LIBRARIES LEXIQUE AGHA. — Chef arabe, nommé par le gou- vernement pour surveiller les caïds des différentes tribus placées sous ses ordres et pour centraliser l'impôt. AGHALICK. — Territoire soumis à l'auto- rité d'un agha ; résidence de ce fonc- tionnaire. ALFA. — Plante fourragère qui couvre une grande partie de la province d'Oran. BAI ou BEY. — Titre que les mahométans donnent au gouverneur d'une province ou d'une ville. BASSOUR. — Espèce de palanquin porté par les chameaux et dans lequel les femmes arabes voyagent. CADl. — Fonctionnaire remplissant diver- ses fonctions et entre autres celles de juge et de notaire. CHÉRIF (Chorfa au pluriel). — Ce titre appartient à tout musulman qui, direc- tement et par les mâles, descend du prophète par la branche de Futnia Zohra, sa fille, mariée à Ali-ben-Bou- Taleb. CHOTT. — Lac salin, plus ou moins des- séché. DAYA. — Bas-fond. On trouve dans la plu- part une riche et vigoureuse végétation. DYS. — Plante fourragère poussant en gros gazons touffus sur le flanc des mon- tagnes. DJEBEL. — Montagne. GHAZZER. — Orthographe arabe du mo razzier, de razzia. HARKA. — Expédition composée d'indi- gènes. KHALIFA. — Titre qui, avant la conquête, était supérieur à celui d'agha et qui, maintenant, est donné à l'un des subor- donnés de ce dernier. KHAMMÈS. — Métayer qui cultive au cin- quième. KHOUAN. — Secte religieuse. KIFF ou KIEF. — Le véritable sens de ce mot a quelque chose de très vague, et le nombre de ses acceptions est pour ainsi dire infini. Il correspond à la fois à nos différents mots, santé, plaisir, re- pos, bonheur, délassement, flegme, dis- traction, humeur, etc. On l'emploie aussi pour désigner le fumeur qui se grise avec le hachisch. KOUBBA. — Chapelle, tombe de mara- bout. KSAR (Ksour au pluriel). — Village arabe. MAKHZEN. — Cavaliers irréguliers fai- sant le service dans les bureaux arabes. — Dans le Sahara, ces cavaliers sont montés avec des chameaux de course (mehara). MARABOUT. — De l'arabe morabet — qui signifie « lié, attaché i>. La qualité de marabout, qui est héréditaire, n'a au- cune analogie avec celle de prêtre chez nous; cependant, l'influence se perd si ceux à qui il est transmis ne s'en ren- dent pas dignes par une continuation de piété et de bonnes œuvres. MERCANTIL. — Marchand ambulant, juif ou arabe, qui, généralement, suit les expéditions. OUED. — Rivière avec ou sans eau. OU LAD. — Enfants de... gens de. . . REDHIR. — Mare d'eau pluviale. TARGUI. — Singulier de Touareg — nom des tribus berbères qui habitent le Sahara central. TOLBAS. — • Savants, personnages influents dans la tribu. ZAOUIA. — Ermitage musulman, centre de confrérie où l'on professe quelquefois l'enseignement arabe supérieur. /// m .X ^y L'ALGÉRIE t*/ i^^i %i pù^r.A OJte L'Al,i,^érie, cette magnifique colonie que la France possède de l'autre c6té de la Méditer- ranée, a déjà inspiré beaucoup de littérateurs et d'artistes ; mais, jusqu'à ce jour, aucun ouvrage complet n'ayant été publié, cet intéressant pays est encore presque inconnu de tous et l'on ignore généralement ce qu'il a été, ce qu'il est actuel- lement et ce qu'il est appelé à devenir. Depuis bientôt soixante ans que nous y som- mes installés, de nombreux progrès ont été réa- lisés, tant au point de vue de la civi- lisation qu'au point de vue commer- ^^^^zC' cial; cependant, il est évident qu'a- ^^^^>^'^^, vec les ressources considérables que ^ cette colonie possède, on aurait pu obtenir plus rapidement d'heureux résultats, si l'administration n'avait pas été sujette à de longs tâtonne- ments. Aujourd'hui, l'Algérie est en pleine prospérité et prend chaque jour une importance de plus "Ai«,, en plus grande; son x-'r^ VOYAGE A TRAVERS L'ALGERIE commerce d'exportation, qui pendant longtemps avait été insignifiant, a augmenté, depuis quelques années, dans des proportions considé- rables, surtout depuis l'importation de la vigne dans les régions les plus favorables. Par suite des nombreuses communications qui ont été créées dans ces derniers temps, et grâce aussi aux lignes ferrées qui ont été cons- truites, notamment dans les provinces d'Oran et de Constantine, —celle d'Alger n'étant pas favorisée sous ce rapport, — l'échange des produits de la métropole avec ceux du Sud se fait aujourd'hui facilement, et la sécurité la plus absolue règne dans toute la partie de l'Algérie habitée par les Européens. Bien entendu, ainsi que beaucoup d'autres pays, notre colonie n'est pas exempte des vols et des assassinats ; mais la plupart de ces crimes ont lieu chez les indigènes, et il serait facile de prouver au moyen d'une statistique fort simple, qu'actuellement les Européens ne sont pas plus en danger au milieu des Arabes que dans la capitale la plus civilisée. D'après le recensement de 1886, on compte en Algérie 220,000 Français, sans l'armée, qui représente à elle seule environ ^,ooo hommes, et les Israélites naturalisés au nombre de 42,500. Il y a en outre 206,000 étrangers de nationalités diverses, 22,000 Tunisiens et marocains, et enfin 3,250,000 musulmans. La population européenne, en Algérie, est très mélangée ; on y rencontre un peu de toutes les nations; aussi, dans les grands centres, à Alger, par exemple, est-on étrangement frappé, en visitant les quar- tiers excentriques, d'entendre ce méli-mélo de dialectes et de patois, plus bizarres et plus discordants les uns que les autres. L'ALGÉRIE Après rélément fran- çais, l'espai^nol domine dans une grande proportion , par- ticulièrement dans la province d'Oran ; puis vient le maltais , ou Fanglo-maltais, qui s'est implanté en Algérie depuis notre conquête. A part les représentants de ces deux races, si faciles à reconnaître par leur type, leur costume les autres peuples n'offrent physiquement rien de bien ti ici ce qu'ils sont en Europe. et leurs •anché : mœurs, ils sont La superficie de l'Algérie est d'environ 70 millions d'hectares ; elle est bornée au nord par la Méditerranée, à l'ouest par le- Maroc, à l'est par la Tunisie et au sud par une ligne indéterminée dont nos possessions extrêmes, Ouargla et El-Goléa forment à peu près la limite. Par la conformatitm de son sol, l'Algérie se divise naturellement en trois zones : 1° Le Tell, qui est la partie essentiellement cultivable, dont la terre fertile produit les fruits uploads/Litterature/ voyage-travers-lal-00-robe.pdf
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- Publié le Aoû 03, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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