"Tu seras commerçant !" : livre de lecture courante anecdotique, avec des notio

"Tu seras commerçant !" : livre de lecture courante anecdotique, avec des notions de droit usuel et commercial, des [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Chailley-Bert, Joseph (1854-1928). "Tu seras commerçant !" : livre de lecture courante anecdotique, avec des notions de droit usuel et commercial, des biographies, etc. / par Joseph Chailley-Bert,.... 1896. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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JOSEPH CHAtLLEY-BERT TU SERAS COMMERÇANT Livre de lecture anecdotique Récit anecdotique Leçons de choses 86 gravures Armand COLIN & Gi 0 <lu Couva d'Économie domestique CIULAMBT, Armand OOLIN et 0'\ à&itows, 5, rue do Mézlôres, Parla, Collection des «Tu seras » MVIÎKS m i.Kcnmv. y\Ni',r.i)OTtQiii-;s « TU vSeraS Soldat ». Histoiro d'un soldat français Livre do L cet tire anocdotlqtie, pur M. KMU.H.LAVISSN. I vol. in-12, 5 caries, 200 gravures, cart. 1 <I4U «Tu seras Citoyen ». i. ivre de lecture anWâqti<ruo sur les droits et les devoirsilucitoyen, parM. l'iMn.n (IANNKKON. 1 vol. i 11-1H jésus,'132 gravures, cartonné. 1 51) Ouvrage couronné />.»' la Société d'en<:oi<rag<;meiit au bien. «Tu seras'Chef de famille ». LUICdelecture ahccdo'tU'HO sur-la Morale domestique,etc., par M, Gi:onoi; NICOLAS. V . .;'/. '....'',-.- 1 vol. iti-18 jésus, 182 gravures, cartonné. 1 Jj)0 « Tu seras Prévoyant ».,consensduPéi\e Vincent. Livre de lecture anecdotiquo, par M. PAUI. MATIUT. ., 1 vol. in-18 jésus, 112 gravures, cartonne. 1 OU, .Ouvrage cmtroitné pur l'1/istitul. « Tu seras Agriculteur ». Histoirea'»ndramnio do cultivateurs.'Livre de lecture anecdotiquo, par. M. HlSNKY MAIUÏHANI), I, vol. in-t2^ 160 gravures,, cartonné. . . . X OU . Oih'tMge coiiroii/ié par l'Académie française [Prix Motilyon), « TU Seras Ouvrière ». Sini^lu^toire. Livre de locture anoedotique '..'&;:L'usage des jeunes OUes, par L. Cii.-Dr.sMAisûNs, avec une préface de 'M.'.Ilii. vis SIMON, de l'Académie française. ...", 1 vol..in~i8 jésus, 143 gravures, cartonné, A OU Ouvrage couroimé par la Société d'encouragement au bien, Parla. -<•ILUJI, 1S.OAPIOMU.SI«t O», mu' uu» rolluWu«j C. ' (N° 28) «Tll SERAS CtllttClIT » LIVRE DU LKCTUUK MOURANTE ANJWDOTIQIJK AVICfi IH5S NOTIONS DM DROIT USUEL HT HOMMHRGIAL DUS ItlOGRAPIlIKS, HT II. I' A II JOSEPH CHAILLEY-BERT Ouvrage illustré de 84 gravuros et 2 cartes PARIS ARMAND COLIN ET Ci0, ÉDITEURS ii, RUE DU MKZ1KRES, 5 1890 Tous droit» l'ésorvôs. PREFAGtf Ce polit livre a pour hul «l'inilior les enfants h l'existence d'un commerçant, fi ses difficultés, a ses devoirs et à ses joins. Le commerce, on France, est honoré pul)li<|iiomonl. C'est une atlitudo qui dalc do Colbert. Mais uni 1 parlio do la popu- lation, trompée précisément par les héritiers des doctrines de ce grand homme, affecte, si elle eslimo le commerce, de n'es- timer guôro les commerçants. Elle accorde volontiers créance ajonc sais quelles légendes sur leurs façuns rie faire fortune; elle no les plaint pas, s'ils se ruinent; elle les calomnie, s'ils s'enrichissent. Il importe que les générations grandissantes sachonl ce qu'il y a d'absurde dans cotte opinion et quels signalés services le commerce et les commerçants rendent a la nation. Il importe qu'elles sachent que le commerce est affaire de savoir et do conscience et qu'on n'y peut réussir qu'il force de prudence et de probité. Il importe enfin, dans ce pays, si porté vers des fonctions publiques aussi nombreuses que mal rétribuées, qu'elles apprécient à sa valeur la vie toujours indépendante et souvent largo du commerçant. C'est tout cela que nous avons lâché de faire apparaître dans cotte courte histoire d'un apprenti commerçant. Le récit est simple. Il se suffit à lui-môme. Mais les leçons de choses et la partie technique ne seront de quelque utilité pour do si jeunes intelligences que si les maîtres, puisant dans ce que leur ont appris l'étude et la Yie, veulent bien les commenter et les éclairer. En terminant ces quelques lignes, je dois payer et je paye avec joie une dette de reconnaissance à M" 0 Anna Ciayton, belle-soeur et, pendant longtemps, zélée collaboratrice de M.,Paul Bert. C'est a elle que, dans ce polit livre, le récit doit ce qu'il peut avoir de vie et de grâce légère. JOSEPH .GIIAHJLKY-BKIIT. Àuxorro, juin 1895. « TU SERAS COMMERÇANT » PREMIÈRE PARTIE LE QHOIX D'UNE PROFESSION CHAPITRE PREMIER La fin des études; les préoccupations d'un chef de famille. Au lieu de rontror presque a la nuit, marchant sans so presser, causant avec les compagnons et interpellant los connaissances le long de la route, comme il faisait d'habitude, Darle, le charpentier, •descendit par le chornin des Sabotiers et enfila la petite ruelle qui raccourcissait pour aller chez lui. Il était cinq houres; sa femme ne l'attendait pas et fut toute surprise. — Sitôt revenu? s'écria-t-ellc. Ks-tu donc malade? — Non, fit-il; mais c'est aujourd'hui l'examon pour le certificat d'études. J'ai vu, dans la cour de l'école, l'inspecteur avec M. le maire et trois autres (fig. 1); les gamins crient comme des diables, los examens doi- vent être finis et je vais savoir comment notre Pierre s'en est tiré. 6 TU SERAS COMMERÇANT. " Go ri'ost pas quo Dnrlo fut très inquiet do cot oxamon, car Piorro était un bon ôlovo ot toujours dans los promiors do sa clnsso ; mais il touchait a sos troizo ans ot il allait falloir lo rotiror do l'écolo pour le mettro quoique part on apprentissage, et Darle, qui n'était pas un, milord * *, mais qui avait le; coeur reconnaissant, tenait, avant d'ommenor Pierre, à remercier l'instituteur do ses soins passés. Il n'était pas plus flatté que cela de retirer son fils do l'école; il aurait bien voulu l'y laisser; encore pondant une couple d'années; mais, outre Pierre, il avait quatre enfants et, quoique sa femme fût éço- 1. Los mots imprimés on caructoros noirs correspondent h une Leçon de choses. Fig, 1, — J'ni vu, dans la cour do l'ooolo, l'iuspoolour aveo M. lo' îftairo. Los gamins orlont oommo dos diabloa. LK CHOIX D'UNE PnOFEBBION. 1 nomo ot couragouso, co n'était pas toujours facilo de nourrir ot do vôtir tout co cher petit monde ot do joindro los doux bouts a la fin do l'nnno'o. Pondant quo Darlo so lavait les mains et lo visago ot quo sa fommo tirait do l'armoiro sa redingote dûmodoo mais oncoro quasiment nouve, ils causaient LKÇQNm; cnosi'.s : hn formation dos mot*. Dans la langue française, les mots, mémo ceux quo nous employons tous los jours, n'ont pas tous la mémo origine. Los uns sont dos mots indigènes ', inventés pour désigner los choses, dans notro patrio mémo, par les Gaulois nos ancê- tres; co sont los mots d'origine celtique *. Ex. ; bidet, dru, gober, cruche, jarret, etc. . , Los autres;sont des mots étrangers, importés ', tirés dos langues étrangères ; J)u latin 5ex. : affablo, do uffabilis, mot qui signifie : celui qui a l'abord facilo; corbeau, de corvus', agneau, do agnel- lus, etc., etc.; lies langues barbares germaniques : alleu *, de alod; maréchal* domarahscahl, etc.; Do l'italien ; camisole, do casamiciula (petite chemise); ban- queroute, do banco rotlo, planche brisée (parco uploads/Litterature/ tu-seras-commercant-pdf.pdf

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