Rattrapage brevet 2019 Épreuve de français Grammaire et compétences linguistiqu

Rattrapage brevet 2019 Épreuve de français Grammaire et compétences linguistiques 1. a. Le sujet du verbe était est "L'herbe verte de gouttes de rosée" (v. 1-­‐2). b. Le groupe "encor couverte" est le complément du verbe, c'est un attribut du sujet. c. "Des gouttes de rosée couvraient encore l'herbe verte." 2. a. "Me raillait-­‐il ?" (v. 5) est une phrase interrogative. b. Cette phrase est à la forme affirmative, d'un type exclamatif. Cette phrase exclamative permet d'exprimer l'émotion du narrateur qui entend la voix de la jeune fille. 3. La valeur du présent est le présent d'énonciation. 4. Cachés dans un buisson, quelques merles moqueurs Sifflaient. Me raillaient-­‐ils ? De jeunes ormes tombés barraient toute la route. Dictée Lorsque le soleil fut près de disparaître, le ciel s’étant mis à flamboyer, le lac tout à coup eut l’air d’une cuve de feu ; puis, après le soleil couché, l’horizon étant devenu rouge comme un brasier qui va s’éteindre, le lac eut l’air d’une cuve de sang. Et soudain, sur la crête de la colline, la lune presque pleine se leva, toute pâle dans le firmament encore clair. En passant dans l’allée, sous les arbres, où des taches de clarté tombaient comme une pluie dans l’herbe à travers les feuilles, Christiane, qui venait l’avant-­‐dernière, suivie de Paul, entendit soudain une voix haletante qui lui disait, presque dans l’oreille : « Je vous aime ! — Je vous aime ! — Je vous aime ! » Maupassant, Mont-­‐Oriol, 1887 Compréhension et compétence d’interprétation 5. Le poème parle d'une une promenade effectuée par deux adolescents de "seize ans", d'où les références à "nos parents" (v. 6). De plus, le poème narre une "promenade" dans les bois : "il fallait revenir et traverser le bois" (v. 16). 6. La nature est représentée comme pleine de vie. On peut repérer la personnification "la terre souriait", de même que "tout chantait". Les couleurs sont vives et prédominantes, on repère les adjectifs de couleur "ciel bleu", "herbe verte"... L'atmosphère est agréable. 7. Le narrateur est proche de la jeune femme, il souhaite rester à proximité : "à ses pieds", (v. 8), "marchait près de moi" (v. 10). Il est prévenant envers elle, comme le montre l'action de lui tenir la branche pour qu'elle soit confortable : "j'accourus" (v. 18). Il porte sur elle un regard admiratif : "belle enfant" (v. 20). 8. Nous pouvons remarquer que l'apparition d'un sentiment amoureux se fait plus insistante, notamment avec l'utilisation du participe passé "Emus" (v. 21), de même que le pronom personnel "nous" (v. 21) qui indique la concordance des sentiments. Le rapprochement des corps s'effectue également : "côte à côte" (v. 21), avec néanmoins une certaine distance due à la timidité, comme le montre la direction du regard : "Nous regardions nos pieds" (v. 22), "elle levait les yeux" (v. 24). La nature se tait pour laisser place à leur amour naissant, notons la diérèse sur "silencieux" (v. 23). L'imparfait duratif ("était" (v. 23), "semblait" (v. 25)) inscrit le temps de leur amour naissant dans l'éternité. 9. Le regard du narrateur adulte porte d'une part sur la relation entre ses parents : "Nos parents querellaient, car ils étaient en guerre // Du matin jusqu'au soir, je ne sais plus pourquoi." Le poète adulte ne se souvient plus de la raison des disputes de ses parents, peut-­‐être que cela signifie que ces disputes n'ont pas vraiment d'importance. D'autre part, le deuxième regard se porte sur cette scène amoureuse : "Alors qu'il me semblait (je me trompe peut-­‐être)" (v. 25-­‐26). La modalisation intervient de la part du poète pour rappeler que cet amour est lointain et peut-­‐être incertain, peu de paroles en effet ont été échangées entre les deux jeunes gens. 10. Cette photographie de robert Doisneau représente un jeune homme et une jeune femme qui semblent très complices, ils sont assis "côte à côte". Cependant, la jeune fille a l'air assez timide, elle n'ose pas regarder le jeune homme. Même si la scène se situe dans un environnement urbain, contrairement à la forêt de Maupassant, les jeunes gens sont seuls et partagent une intimité, et on sent le regard aimant du jeune homme envers la jeune femme. Sujet d’imagination Pour ce sujet, bien penser à utiliser la première personne et le champ lexical des émotions. De plus, la jeune fille étant désormais adulte, bien penser à raconter cette scène comme un souvenir (au passé). Sujet de réflexion Sujet argumentatif à présenter de la manière suivante : -­‐ Introduction définissant le sujet et la notion de sentiments. -­‐ Développement en deux à trois parties. -­‐ Conclusion : résumé en quelques lignes du développement et réponse à la problématique. uploads/Litterature/ ratt-brevet-2019-francais.pdf

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