LE PORTRAIT 1. 2. 3. 4. Français: Parcours sur le PORTRAIT 20 Un véritable géan
LE PORTRAIT 1. 2. 3. 4. Français: Parcours sur le PORTRAIT 20 Un véritable géant se tenait dans l’encadrement. Son visage était presque entièrement caché par une longue crinière de cheveux emmêlés et par une grande barbe broussailleuse, mais on voyait distinctement ses yeux qui brillaient comme deux scarabées noirs au milieu de ce foisonnement. ROWLING JK, Harry Potter à l’école des sorciers, Gallimard Il n’y a pas de mot pour traduire ce que je ressens. Désastre, catastrophe, déluge sont des compliments. Il faudrait inventer un terme qui exprime ce qu'ils veulent dire à la puissance dix mille pour approcher un peu de la vérité. Même les filles sont de notre avis: la remplaçante de mademoiselle Laurent est un monstre. Petite, trapue, raide et pleine de boutons, elle cache ses yeux ternes derrière de grosses lunettes en métal. Elle aurait un vélo sur le nez qu'elle ne serait pas plus moche. Chichiteuse, radoteuse, rabroueuse, emmerdeuse et affreuse. Elle a des cheveux poivre et sel qui lui pendent le long des joues comme des spaghettis trop cuits et qui lui donnent un air gluant qui couperait l'appétit à un boulimique. Je suis sûr que Darwin n'aurait pas voulu d'elle dans son schéma de l'évolution, à moins de l'utiliser comme chaînon manquant pour faire le lien entre le singe et l’homme. F.ANDRIAT, La remplaçante, Mémor. Comme d'habitude, Mme Klara emmena son petit garçon, cinq ans, au jardin public, au bord du fleuve. Il était environ trois heures. La saison n'était ni belle ni mauvaise, le soleil jouait à cache-cache et le vent soufflait de temps à autre, porté par le fleuve. On ne pouvait pas dire non plus de cet enfant qu'il était beau, au contraire, il était plutôt pitoyable même: maigrichon, souffreteux, blafard, presque vert, au point que ses camarades de jeu, pour se moquer de lui, l'appelaient Laitue. Mais d'habitude les enfants au teint pâle ont en compensation d'immenses yeux noirs qui illuminent leur visage exsangue et lui donnent une expression pathétique. Ce n'était pas le cas de Dolfi; il avait de petits yeux insignifiants qui vous regardaient sans aucune personnalité. DINO BUZZATI, Pauvre petit garçon Le Pr Harvey Liver se présenta alors sur scène, ce qui provoqua quelques rires dans le fond de la salle. Le paléontologiste arborait une crinière rousse ; du poil roux s’échappait de son col ouvert et frisottait en touffes sur ses grosses phalanges. Il était rose et dodu comme un petit cochon. (…) Liver tapota le micro de sa grosse patte ornée de bagues. Une gourmette en or massif miroita un instant à la lueur d’un projecteur puis disparut sous la manche et l’orateur commença (…) MARIE-AUDE MURAIL, Scénario catastrophe, Médium Lis les quatre extraits qui précèdent. Quels sont les mots dont tu ne comprends pas le sens ? Souligne-les au crayon. Comment faire pour comprendre de nouveaux mots ? Emets des hypothèses quant au sens de ces mots. Que crois-tu qu’ils signifient ? Quels sont les éléments qui t’ont aidé à comprendre le sens de ces mots nouveaux ? Pour ceux que tu ne comprends toujours pas, cherche la définition au dictionnaire. Utilise une feuille de bloc ( Page 2 bis ) / Questionnaire formatif page 20! Analyse 1. Dans le premier texte (Harry Potter), quelles sont les parties du corps du personnage qui sont décrites ? Son visage (cheveux, barbe et yeux). 2. Que sait-on de plus sur son physique ? On sait aussi qu'il est très grand: "Un géant ." 3. Quelle impression se dégage de cette description ? Le mystère voire la peur: l'homme est à la fois peu banal par sa taille (géant) et mystérieux parce qu'on ne voit pas vraiment son visage. En plus, on compare ses yeux à des insectes (scarabées). 4. Dans le 2ème texte, quelles parties du corps sont décrites ? Ses cheveux (crinière rousse) - ses poils de torse et sur les mains - sa peau et son corps (rose et dodu…) - 5. Que sait-on de plus sur l'aspect du personnage ? Qu'il porte une chemise ouverte, des bagues, une gourmette, … 6. Quelles parties du corps du personnage sont décrites dans le texte 3 ? le corps (Petite, trapue, raide), le visage (pleine de boutons), les yeux (ternes ) et les cheveux (poivre et sel qui lui pendent le long des joues). 7. Pour compléter cela, l’auteur a décrit aussi son allure, son aspect général. Que dit-il de l’aspect global du personnage ? Français: Parcours sur le PORTRAIT 20 Il n’y a pas de mot pour traduire ce que je ressens. Désastre, catastrophe, déluge sont des compliments. un monstre. raide, moche, affreuse, … 8. Il a aussi ajouté quelques adjectifs qui décrivent son caractère. Lesquels ? Chichiteuse, radoteuse, rabroueuse, emmerdeuse. 9. Quelle impression le physique de cette dame donne-t-il aux élèves, d’après l’auteur ? Qu'elle est méchante (on associe laideur et méchanceté). 10. Dans le dernier texte, l’auteur ne décrit qu’une seule partie du corps. Laquelle ? Le visage (peau et yeux). 11. Que décrit-il plutôt ? Son apparence globale. 12. Quelle impression cherche-t-il à donner de son personnage ? Fragilité, tristesse, … 13. Dans les trois premiers textes, il y a au moins une comparaison. Retrouve-les et recopie –les ci-dessous. 1) ses yeux qui brillaient comme deux scarabées noirs. 2) Il était rose et dodu comme un petit cochon 3) des cheveux poivre et sel qui lui pendent le long des joues comme des spaghettis trop cuits Français: Parcours sur le PORTRAIT 20 5. Parmi les représentations de Willy Wonka, lequel te semble le plus ressemblant à la description que tu viens de lire ? Explique pourquoi ? Français: Parcours sur le PORTRAIT 20 Mr. Willy Wonka 1 - 2 - 3 Mr. Wonka se tenait tout seul dans l’ouverture des portes de la chocolaterie. Quel extraordinaire petit homme (2-3) que ce Mr. Wonka ! Il était coiffé d’un chapeau haut de forme noir (3). Il portait un habit à queue d’un beau velours couleur de prune (1-3). Son pantalon était vert bouteille (3). Ses gants étaient gris perle (3). Et il tenait à la main une jolie canne à pommeau d’or. (1-3). Une petite barbiche noire taillée en pointe – un bouc (1-2-3) – ornait son menton. Et ses yeux – ses yeux étaient d’une merveilleuse limpidité (3). Ils semblaient vous lancer sans cesse des regards complices plein d’étincelles. Tout son visage était, pour ainsi dire, illuminé de gaieté, de bonne humeur (3). Et, oh, comme il avait l’air futé ! Plein d’esprit, de malice et de vivacité ! Il avait des drôles de petits gestes saccadés, sa tête bougeait sans cesse et son vif regard se posait partout, enregistrait tout en un clin d’œil. Tous ses mouvements étaient rapides comme ceux d’un écureuil. Oui, c’était bien ça, il ressemblait à un vieil écureuil vif et malicieux. ROALD DAHL, Charlie et la chocolaterie, Folio Junior 6. Les extraits 3, 5 et 6 se terminent par une phrase qui résume toute la description du personnage qui vient d’être faite par l’auteur. Pour chaque extrait, recopie cette phrase. Extrait 3 : Je suis sûr que Darwin n'aurait pas voulu d'elle dans son schéma de l'évolution, à moins de l'utiliser comme chaînon manquant pour faire le lien entre le singe et l’homme. Extrait 5 : (Oui, c’était bien ça), il ressemblait à un vieil écureuil vif et malicieux. Extrait 6 : (Bref), elle évoquait beaucoup plus une dresseuse de molosses sanguinaires que la directrice d’une paisible école primaire. Parmi ces six portraits, lequel te plaît le plus ? 1-2-3-4-5-6? Explique clairement pourquoi c’est celui que tu préfères. Français: Parcours sur le PORTRAIT 20 Mademoiselle Legourdin C’était une espèce de monstre femelle d’aspect redoutable. Elle avait en effet accompli, dans sa jeunesse, des performances en athlétisme et sa musculature était encore impressionnante. Il suffisait de regarder son cou de taureau, ses épaules massives, ses bras musculeux, ses poignets noueux, ses jambes puissantes pour l’imaginer capable de tordre des barres de fer ou de déchirer en deux un annuaire téléphonique. Pas la moindre trace de beauté sur son visage qui était loin d’être une source de joie éternelle. Elle avait un menton agressif, une bouche cruelle et de petits yeux arrogants. Quant à ses vêtements, ils étaient, pour le moins, singuliers. Elle portait en permanence une blouse marron boutonnée, serrée à la taille par une large ceinture de cuir ornée d’une énorme boucle d’argent. Les cuisses massives émergeant de la blouse étaient moulées par une espèce de culotte extravagante, taillée dans une étoffe vert bouteille. Cette culotte s’arrêtait juste au-dessous du genou, ses bords affleurant le haut de bas grossiers à revers qui soulignaient à la perfection ses mollets de colosse. Aux pieds, elle portait de gros mocassins mous à talons plats et à la languette pendante. Bref, elle évoquait beaucoup plus une dresseuse de molosses sanguinaires que la directrice d’une paisible école primaire. ROALD DAHL, Matilda, Folio Junior …………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Reprends les extraits 3 et 5. Dans chacun, on retrouve une description uploads/Litterature/ portrait-correctif.pdf
Documents similaires










-
47
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jui 01, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
- Taille du fichier 0.7298MB