Pierre Commelin (1837 ) MYTHOLOGIE GRECQUE ET ROMAINE Édition illustrée de nom
Pierre Commelin (1837 ) MYTHOLOGIE GRECQUE ET ROMAINE Édition illustrée de nombreuses reproductions Un document produit en version numérique par Pierre Palpant, bénévole, préretraité, Paris. Courriel : pierre.palpant@laposte.net Commelin Mythologie grecque et romaine 2 Dans le cadre de la collection : “ Les classiques des sciences sociales ” fondée et dirigée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web : http ://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque PaulÉmileBoulet de l’Université du Québec à Chicoutimi Site web : http ://bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htm Commelin Mythologie grecque et romaine 3 Cette édition électronique a été réalisée par Pierre Palpant Bénévole, préretraité, Paris. Courriel : pierre.palpant@laposte.net à partir de : Pierre Commelin (1837 ) Mythologie grecque et romaine Édition illustrée de nombreuses reproductions. Paris : Éditions Garnier Frères, 1960, 516 pages. Collection : “Classiques Garnier” Polices de caractères utilisée : Pour le texte : Times, 12 points. Pour les notes de bas de page : Times, 10 points Édition numérique complétée à Chicoutimi Le 17 novembre 2003. Texte revu et corrigé le 20 février 2009. 2 Commelin Mythologie grecque et romaine 4 Sommaire ( La table générale des matières est en fin de livre ) Introduction Mythologie grecque et romaine Les Origines L'Olympe Les dieux subolympiens Divinités de la mer et des eaux Les Montagnes, les Bois, les Divinités champêtres Divinités de la Ville et de la Campagne particulières à Rome Les dieux de la patrie, de la famille, de la vie humaine Le Monde infernal Temps héroïques, Croyances populaires Légendes thébaines Légendes athéniennes Légendes étoliennes Légendes thessaliennes Légendes argiennes Les Labdacides Les Pélopides Les Tyndarides Les Atrides Commelin Mythologie grecque et romaine 5 Autres héros grecs de la Guerre de Troie Héros troyens de la Guerre de Troie Émigration troyenne Légendes populaires Quelques divinités allégoriques Les Oracles Les Cérémonies et les Jeux Commelin Mythologie grecque et romaine 6 Jupiter. Époque gréco-romaine Musée du Louvre, Cl. Giraudon Figure 0 Voir la gravure sur le site Les Classiques des sciences sociales Commelin Mythologie grecque et romaine 7 “ La mythologie est évidemment une série de mensonges. Mais ces mensonges ont été, durant de longs siècles, des sujets de croyance. Ils ont eu dans l’esprit des Grecs et des Latins, la valeur de dogmes et de réalités. À de titre ils ont inspiré les hommes, soutenu des institutions parfois très respectables, suggéré aux artistes, aux poètes, aux littérateurs l’idée de créations et même d’admirables chefsd’œuvre. ” Commelin Ces magnifiques et magiques mensonges que sont les mythes, Commelin nous les restitue avec respect et exactitude. Son précis de mythologie, est, depuis des générations, la référence en la matière. Il s’ouvre par une partie thématique qui restitue l’histoire des dieux et des divinités. La seconde partie rapportant les aventures des héros et décrivant les méthodes de divination et les cérémonies religieuses antiques. Un index en fin d’ouvrage facilite les recherches. Commelin Mythologie grecque et romaine 8 Introduction table Cet ouvrage s’adresse surtout aux personnes désireuses de connaître la Mytho logie traditionnelle des Grecs et des Latins. Il ne saurait entrer dans nos vues de faire ici œuvre d’érudition, chose d’ailleurs plus fastidieuse qu’utile, si l’on considère les différents ouvrages de ce genre parus depuis quelques années. Mais hâtonsnous d’ajouter que ces ouvrages ne se lisent guère ; et nous nous proposons au contraire de nous faire lire, en donnant à ce travail un caractère d’utilité. La Mythologie est évidemment une série de mensonges. Mais ces mensonges ont été, durant de longs siècles, des sujets de croyance. Ils ont eu, dans l’esprit des Grecs et des Latins, la valeur de dogmes et de réalités. À ce titre, ils ont inspiré les hommes, soutenu des institutions parfois très respectables, suggéré aux artistes, aux poètes, aux littérateurs l’idée de créations et même d’admirables chefsd’œuvre. C’est donc, croyonsnous, un devoir de les respecter ici, et de les reproduire dans leur entière sim Commelin Mythologie grecque et romaine 9 plicité, sans pédantisme et sans commentaire, avec leurs étranges, leurs merveilleux détails, sans nous préoccuper de leur invraisemblance ou de leurs contradictions. En fait de croyances, l’humanité se laisse guider non par sa raison, mais par le désir, le besoin de connaître la raison des êtres et des choses. Les doctrines philo sophiques ne sauraient la satisfaire : il y a trop de merveilles sous ses yeux pour qu’elle n’en recherche pas la cause. Elle s’adresse d’abord à la science ; mais, si la science est incapable de l’instruire, comme il lui faut une explication suffisante ou satisfaisante, elle s’adresse à son propre cœur et à son imagination. Dans l’enfance des peuples, diton, tout n’est que croyances, articles de foi. C’est entendu. Mais dans l’âge mûr des peuples, lors même que la science a dévoilé, lui sembletil, un grand nombre des mystères de la nature, l’Humanité peutelle se flatter d’évoluer en pleine lumière ? Dans le monde ne restetil pas encore une infinité de coins ténébreux ? En admettant même que tous les secrets de la nature visible et palpable fussent révélés, ne resteratil pas toujours ce monde métaphysique, invisible et insaisissable, sur lequel la science a si peu de prise, et que la philosophie, malgré ses efforts, n’a pu jusqu’ici ni éclaircir ni pénétrer ? L’antiquité, dont les connaissances scientifiques étaient si imparfaites, si rudimentaires, plaça une divinité partout où, pour elle, il n’y avait que mystère. C’est là, en partie, ce qui explique le grand nombre des dieux. Mais il y a plus. Tout ce qui frappa d’admiration, d’étonnement, de crainte ou d’horreur les premiers hommes prit à leurs yeux un caractère divin. Pour l’humanité primitive, la divinité représente tout ce qui dépasse la conception humaine. Dieu n’est pas seulement l’être absolu, parfait, toutpuissant, souverainement généreux et bon, c’est aussi l’être extraordinaire, monstrueux, prodige à la fois de force, de malveillance et de méchanceté. Et ce ne sont pas seulement les êtres animés qui se trouvent revêtus de ce caractère divin, aux yeux de l’humanité des premiers âges : les choses ellesmêmes sont divines. En un mot, ce n’est pas la divinité qui pénètre les choses, ce sont les choses ellesmêmes qui sont réellement la divinité. Une âme divine, répandue partout, dans ce monde, se divise en une infinité d’âmes également divines, réparties de tous côtés entre la diver sité des créatures, si bien que les vertus, les passions les plus abstraites de l’homme ont aussi ce privilège d’être empreintes d’une marque surnaturelle, de porter le sceau divin, et de revêtir, avec une physionomie particulière, les insignes et les attributs de la divinité. Commelin Mythologie grecque et romaine 10 Étudier la Mythologie, c’est s’initier à la conception d’un monde primitif, aperçu dans un demijour, ou plutôt dans une pénombre mystérieuse, pendant de longues années. N’y voir que les aberrations d’esprits frustes et superstitieux, c’est n’en juger sans doute que d’après les apparences ; mais, d’autre part, n’y voir que des allégories transparentes, chercher l’explication de tous ces mythes, de toutes ces fables, de toutes ces légendes, dans l’observation du monde physique, c’est outrepasser gratuite ment les limites de la réalité. Dans cette longue énumération de croyances mytholo giques, acceptées par les peuples anciens, l’imagination, la fantaisie ont une large part. Chaque siècle, chaque génération s’est plu à augmenter le nombre de ses dieux, de ses héros, de ses merveilles et de ses miracles. Aux données lointaines, même de l’Égypte ou de l’Asie, la Grèce et Rome ont ajouté les produits de leur imagination. Les images des dieux s’offrent à nous sous des aspects si divers qu’il est parfois d’une extrême difficulté d’en décrire le type le plus universellement reconnu. Leurs traits se sont modifiés entre les mains de tant d’artistes, et par le caprice de tant d’écrivains qui s’en sont occupés ! Depuis quelques années, il est de mise, en littérature, de désigner les divinités grecques par leur dénomination hellénique. Estce simplement par un scrupule d’exactitude mythologique, ou pour faire montre d’érudition ? Nous n’osons nous prononcer. Mais, de quelque nom que l’on désigne les dieux de la fable, il n’en est pas un seul qui exprime l’universalité de leurs attributs, pas un seul qui donne une idée exacte de ce qu’était la même divinité en Grèce et à Rome. Sans doute l’appella tion grecque a l’avantage d’être assez précise lorsqu’il ne s’agit que d’interpréter les œuvres artistiques et littéraires des Grecs ; sans doute les noms tels que Zeus, Hèra, Hèphæstos, Arès, Héraclès, etc., ne sauraient surprendre, ni dérouter le lecteur ou l’auditeur averti, mais il faut bien reconnaître et avouer que ces noms ne disent pas grand’chose au public français, et ne devaient pas en dire davantage au peuple romain. Ajoutons même que, pour l’oreille française, s’ils ne sont pas barbares, ils semblent parfois dépourvus d’harmonie. L’érudition ou le pédantisme aura beau faire, le public français s’obstinera tou jours à employer, dans le langage usuel, les noms romains de Jupiter, Junon, Apollon, Mars, Hercule, uploads/Litterature/ mythologie-greco-rom.pdf
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- Publié le Fev 13, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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