Le Producteur II Partie 2 : Les feux de la rampe Voici la seconde partie du Pro
Le Producteur II Partie 2 : Les feux de la rampe Voici la seconde partie du Producteur, scenario pour WITHIN. Sans le premier épisode, vous aurez du mal à suivre ce scenario. Vous pouvez le trouver ici. Pour ceux qui ont déjà lu le précédent opus, voici donc la suite de l’enquête concernant le Bourreau de Baltimore. Lors de la première partie, vous vous êtes attaché à faire monter la tension avec quelques scènes étranges, mais surtout en suggérant l’horreur à vos joueurs. À présent, il est temps de donner raison à leur imagination fertile et macabre. Un peu de silence, s’il vous plait ! Oui. Bob ? - Monsieur le commissaire, est-il possible que cette découverte puisse compromettre la finale ? - Pour le moment, il n’est pas question de lier ces meurtres au match. Des experts du FBI, venus spécialement de Quantico, nous assurent que le ou les tueurs ont fait passer un message et qu’ils ne frapperont pas avant un certain temps. Autre question ? - Et s’ils se trompent, commissaire ? - Alors que Dieu nous garde tous. 0. Rappel rapide Les personnages sont des membres de la loge d’Hermès ou de toute autre organisation que les emploie. Dans la nuit du 12 au 13 juillet, à Baltimore, la police découvre les cadavres de cinq jeunes femmes et une sixième victime encore en vie. La presse invente alors le nom du Bourreau de Baltimore, car il semble bien qu’il s’agisse d’un tueur en série d’une rare cruauté. Les personnages sont invités à enquêter très officiellement sur l’affaire pour deux raisons : on a retrouvé des symboles cabalistiques sur les lieux du crime et la Loge fait office d’experte, mais, en plus, la sixième victime était membre active de l’organisation. Elle était venue à la demande d’un des mécènes de la Loge Elias Green pour étudier un livre ancien récemment acquis. Rapidement, au milieu de la cohue provoquée par la finale de base-ball qui va opposer le 17 juillet les Orioles à domicile aux Pirates de Pittsburgh, les PJ s’aperçoivent que si les cadavres sont bien réels, tout le folklore qui entoure les meurtres paraît assez douteux... 1. Le détail des meurtres Voici ce que les personnages vont pouvoir apprendre à propos des meurtres. Attention, pour des raisons pratiques, toutes ces informations sont données en bloc. En termes d’enquête, il faut au moins deux jours pour collecter toutes les données. La police fournira en premier les noms et les adresses des victimes, ensuite les rapports des légistes du FBI et enfin l’information concernant le crédit de dix mille dollars, fait sur les comptes des victimes… mais aussi ceux des personnages. Vous aurez soin de distiller le tout au milieu des péripéties décrites dans les chapitres plus bas. Cependant, la dernière victime du Bourreau de Baltimore, le lieutenant de marine Casey Horn, doit rester un mystère jusqu’à ce que le capitaine Miller lâche une part des informations, à savoir qu’elle était spécialiste dans le domaine des explosifs... Victime 1 : Beth Appletown, vingt-trois ans, empalée. Violée, mais l’ADN montre que son violeur et son meurtrier sont peut-être deux personnes différentes (le sperme est différent des morceaux de peau retrouvés sur le pieu métallique). Étudiante en musique à l’école sous la tutelle du Baltimore Symphony Orchestra, elle se destinait à la composition pour des ensembles classiques (de la petite formation à l’orchestre philharmonique). Elle vivait sur le campus, partageant sa chambre avec une étudiante du nom de Laura. Cette dernière est retournée chez elle, dans le Dakota du Nord, lorsque la disparition de sa colocataire a été signalée un mois avant le début du scénario. On peut la joindre par téléphone (elle habite à Bismarck), mais, traumatisée (elle a devine que son amie était l’une des victimes), elle ne sera pas d’un grand secours. Elle répète ce qu’elle a dit aux policiers, à savoir que Beth était une jeune femme enjouée et appréciée. Elle avait décroché un contrat important, alors qu’elle n’avait pas encore son diplôme. La police ne sait pas de quel contrat il s’agit, mais Laura assure que la jeune musicienne passait beaucoup de temps à la bibliothèque de l’université. On n’a pas retrouvé ses cahiers de composition les plus récents. Une recherche en bibliothèque, et notamment au rayon musicologie, permet d’apprendre qu’elle avait travaillé en dernier sur des chants religieux du XIVe siècle (pour mémoire, le membre de la Loge (Anna McDowell), victime du Bourreau, travaillait sur un recueil de cette époque). En y passant du temps, on peut retrouver des notes de travail laissées par Beth et faisant explicitement référence à des prières dénaturées compilées dans les Heures de Saint Donatien d’Avilla. Piste commune à toutes les victimes, l’étudiante a été créditée de dix mille dollars via un compte anonyme. Green fait jouer ses relations pour en savoir plus sur ce mouvement d’argent, mais vainement (et pour cause, il vient de lui). Les légistes estiment que la mort a eu lieu deux jours après le viol et qu’elle n’a pas été instantanée, la victime ayant été bourrée de tranquillisants pour que son cœur ne lâche qu’au tout dernier moment, mais qu’elle ressente tout de même la douleur. Il en est de même pour tous les autres martyrs. La police criminelle avait un DVD montrant sa détention et son supplice depuis trois semaines. Victime 2 : Candy Pink (de son vrai nom Paola Ramirez), noyée, la tête plongée dans une cuve d’acide dilué, non violée. Trente ans, actrice de films érotiques, elle vivait dans la banlieue nord de Baltimore, non loin du campus, mais dans un quartier pauvre de Barclay. Sa disparition remonte à trois semaines, mais n’a été signalée qu’une semaine plus tard par son producteur/agent, Carlos Antipoulos (connu comme proxénète pour clients fortunés). Il n’y a rien à tirer de lui puisqu’il place déjà Candy dans les pertes et profits (« Candy qui ? »). Par contre, comme il « gérait » ses affaires, il connait l’existence du versement des dix mille dollars. En le secouant, il peut lâcher cette information capitale (il voulait récupérer l’argent en douce « pour se dédommager »). Candy lui avait signifié qu’elle comptait décrocher un rôle dans une tragédie antique (elle n’était pas très douée en histoire et confondait l’Antiquité avec le Moyen-Âge). Elle n’en a pas dit plus et la police n’a rien trouvé chez elle, si ce n’est quelques photos du plus mauvais goût. Il n’y a rien à tirer de ses voisins ou de ses collègues (personne ne s’est rendu compte de son absence ou alors les gens s’en moquaient). Les légistes estiment que la mort a été très longue puisque la tête était maintenue au-dessus de l’acide et que si la victime faiblissait, elle touchait le liquide. Elle a dû céder à cause de la fatigue et s’est noyée probablement en paniquant. Cette technique de torture a été utilisée par les agents russes a la fin de la guerre du Viêt- Nam, puis par la CIA en représailles. Seuls les militaires ou les gens très bien informés la connaissent (le capitaine Miller, par exemple). La police n’a pas reçu de vidéo concernant cette victime. Victime 3: Cynthia Lewis, vingt-trois ans, écartelée, non violée. Étudiante en Arts Plastiques, elle se spécialisait dans la confection ou la production de décors de théâtre et de cinéma. Elle avait déjà travaillé dans quelques studios comme stagiaire et ne cachait pas sa volonté de devenir créatrice pour films fantastiques et de science- fiction. Sa chambre sur le campus ressemble à une chambre d’ado, joueur de jeux de rôle (posters de monstre partout, des figurines en plastique d’Aliens et de Predator, etc.). Elle numérisait ses travaux, mais elle semble avoir tout effacé avant de disparaître. En fait, c’est son meurtrier qui est passé par là. Cependant, il ne savait pas que l’ordinateur n’est qu’un poste sur le réseau global du campus, dont des sauvegardes sont faites toutes les semaines. Un PJ s’intéressant un peu à la machine (Difficulté 1) peut s’en rendre compte. Il est donc possible de retrouver les dessins de Lewis dans le serveur de l’université. N’importe quel technicien sera heureux d’aider des enquêteurs car l’équipe informatique du campus la connaissait bien (ils jouaient ensemble). Ces mêmes techniciens peuvent aider par la suite les PJ si ces derniers ne les ont pas pris de haut. Les fameux dessins correspondent en tous points aux instruments de torture du hangar (y compris ceux qui tuèrent Lewis) et portent tous la référence : « Invocation ». Mais il y a aussi des décors à base de colonnades, de voutes et de symboles. D’ailleurs, les symboles dans l’entrepôt ont été créés par l’étudiante. Si les joueurs savent déjà que le livre des Heures de Saint Donatien d’Avilla est un faux, vous pouvez leur lâcher l’information qu’il a été conçu par Lewis et confectionné chez un accessoiriste italien (celui qui a fait l’ensemble des livres dans le film Le Nom de la Rose). Ce dernier est mort, une semaine plus uploads/Litterature/ le-producteur-2-relu-25-mai-validations-completes.pdf
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- Publié le Dec 06, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
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