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iwPiiiiiiiffl BOSTON PUBUC UBRARY Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from University of Toronto http://www.archive.org/details/latribunedesaint190713apari Treizième Année N» 1 Janvier 1907 LATRIBVNE DE SAINT-GERVAIS BULLETIN MENSUEL DE LA Scijola Cantorum BUREAUX : 26g, rue Saint-Jacques, PARIS (Fe). ABONNEMENTS : « Amis de la Schola » et Élèves de l'École 6 fr. Abonnement ordinaire donnant droit aux suppléments 10 fr. Pour l'Étranger (Union postale), ajouter 1 fr. SOMMAIRE A nos lecteurs. . . . . . . ... . . . . Charles Bordes ; La Rédaction. La musique et le premier académicien. ... G. de la Rue. Une enquête nécessaire : la situation actuelle de la musique et des musiciens d'église. ... La Rédaction. A propos de chants populaires : la complainte de Jein Renaud et le choral Erschienen ist. . . Amédée Gastoué. Le « Directorium chori » des Oratoriens, de i634 Un Bibliophile. Notre répertoire : Salve Regina à 3 voix, de la Tombelle A. G. L'action régionale : Nancy et Lorraine. ... J. de Mûris. Cantate Domino , allocution sur le chant sacré S. G. Mgr Foucault. Les publications du Bureau d'édition : la réédi- tion du Couronnement de Poppée. . . . H. H. Notre illustration : Sainte Cécile Georges Romain. AVIS IMPORTANTS 1» Nous prions instamment nos abonnés ecclésiastiques, professeurs de sémi- naires ou autres, de nous indiquer au plus tôt leur nouvelle adresse. 2" Nous demandons à l'Administration des Revues faisant l'échange de la Tribune de Saint-Gervais, de rédiger l'adresse simplement au nom de : la Rédaction de la Tribune de Saint-Gervais, 16g, rue Saint-Jacques, P.\ris, "Ve. 3o MM. les Auteurs et Éditeurs qui désireront que les ouvrages publiés par eux soient l'objet d'un compte rendu bibliographique, sont priés d'en faire parvenir les exemplaires à la même adresse que ci-dessus. Un numéro justificatif leur sera adressé aussitôt le compte rendu publié. Faute de ne pas tenir compte de ces avis, nos abonnés et amis ne pourraient ctro assurés du service de la Revue, pour la régularité duquel nous nous verrions obliges, à notre grand regret, de décliner toute responsabilité. ^t^S' A NOS LECTEURS Comme nous ne le prévoyions que trop, la Tribune de Sainl-Gervais va être forcée, non de suspendre sa publication, mais du moins de de- mander à ses fidèles et vraiment trop indulgents abonnés de lui faire grâce des numéros en retard Tan passé afin de pouvoir faire « peau neuve y> et repartir avec une force nouvelle et un courage plus grand à partir de la présente année 1907. Nous espérons que nos abonnés nous pardonneront cette mutilation à notre année 1906 eu égard au « malheur des temps » et à la situation vraiment dure qui nous est faite. Il était urgent avant tout de sauver le titre et durer quand même. Aussi pour y atteindre n'ai-je pas hésité à demander à un de nos amis dévoués de m'aider à conduire à bien notre publication et surtout à en assurer la périodicité normale à nos abonnés. C'est dorénavant M. Amédée Gastoué qui sera seul chargé de la rédac- tion de la Tinbiine et de sa périodicité. C'est donc à lui qu'il faudra adresser, à la Schola de Paris, toutes les correspondances et offres de collaboration qui certes lui seront utiles et qu'il acceptera avec la plus grande reconnaissance. Éloigné maintenant de Paris et un peu aussi du mouvement musical religieux, je n'avais plus tous les loisirs désirables pour m'occuper comme il convenait de cette importante branche de la Schola. Nul n'était mieux désigné que M. Gastoué pour reprendre le drapeau de la réforme du chant ecclésiastique. Je me retire donc heureux et satisfait du sort désormais réservé à notre revue. Je ne me retire pas, bien entendu, de la collaboration, et serai toujours content d'aider, si je le puis, mon ami Gastoué en lui envoyant quelques articles. Je tiens, en terminant, à m'excuser auprès de nos lecteurs des lenteurs apportées à l'apparition de la Tî^ibune, auxquelles je n'étais pas étranger, hélas! « Qui trop embrasse mal étreint. » Je n'ai donc plus qu'à souhaiter à notre chère Revue, déjà vieille de douze ans, de continuer la lutte victo- rieusement, et à nos chers abonnés de ne pas se départir de leur incom- parable mansuétude. Dès maintenant, ils seront servis exactement et la fortune doit, paraît-il, en résulter. C'est le plus cher de mes souhaits. Charles Bordes. ^ — Dou "{C ans se sont écoulés depuis la première apparilion de noire renie. Née sous un arceau gothique, entre les contreforts d'une vieille église pari- sienne^ elle a grandi, s'est élancée à travers le monde de Vart et de la science^ a vite conquis une place parmi les périodiques qui ti^aitent de Vhistoire et de l'esthétique musicales., surtout dans le domaine de la mu- sique religieuse, delà musique sacrée. A l'appel de ses fondateurs, des maitres Vincent d'Indj et Alexandre Guilmant, de M. le chanoine Perruchot et de Charles Bordes^ ont répondu des musicologues qui, dans ses pages, ont exposé., au plus grand profit de tous., les résultats les meilleurs de leurs recherches. Des prélats, comme Mgr Foucault et le R^" Dom Pothier, des prêtres et des religieux, comme le R. P. Lhoumeau, l'abbé VigoureL d'autres encore, j' ont bien voulu traiter du chant grégorien, la seule musique prescrite par l'Eglise ; de ce chef ., elle a été honorée de pi^écieuses faveurs du Saint-Siège. Le chant du moyen âge., les mélodies si expressives des vieux moines ou des trouvères, les airs curieux des liturgies orientales., y sont exposés par des spécialistes éprouvés : les RR. PP. Joannès Thibaut et Salvator Pe'itavi ; MM. Pierre Aubry et Amédée Gastoué. La polyphonie vocale, la musique classique des siècles postérieurs, le chant populaire., j' ont été l'objet d'articles remarquables de MM. Michel Brenet, Calvocoressi, Pirro., Quittard, Servièi'es, Tiersot. Il n'est pas jusqu'aux critiques les plus éminents, MM. Camille Bel- laigue, André tlallays., Pierre Lalo, jusqu'aux illustrations de l'Institut de France, voire de l'Académie, avec Mgr d'Hulst et F . Brunetière, Ed. Aynard et Jules Lemaître., que la Tribune ne s'honore d'avoir comptés au nombre de ses rédacteurs. Tel est donc notre bulletin ; nos lecteurs et amis comprendront facile- ment pourquoi il nous est si cher, quelle a fection jîèrenous lui avons vouée, puisque aussi bien ils sont les premiers à y être le plus fdèlement attachés. La Tribune a participé avec eux aux soucis, aux épreuves )néme de l'heure présente ; la musique d'Eglise traverse nécessairement une crise, dont nous avons souffert, mais dont le résultat final ne sain-ait être dou- teux. Une ti'ansformat ion nécessaire en sortira, et nous voulons nous y intéresser et la suivre jusqu'au bout. Cependant, malgré notice prédilection pou i- cette forme de l'art, qui est la raison d'être de notre publication, rien de ce qui est musical ne nous est étranger, et, — nos amis le savent, — loin de nous est tout ce qui pourrait paraître de l'exclusivisme, de l'esprit particulariste. Si notice pro- gramme nous trace une ligue de conduite nette, tout ce qui)- touche de près ou de loin, les j'ieux chants populaires, connue les tviwres ullra-modei-nes, tout cela nous intéresse. Aussi, adressons-nous un pressant appel à tous ceu.v qui pensent que les - 4 - vieilles musiques religieuses, populaires et classiques^ doiveul être à la base de la culture artistique nioderue, éléments seuls capables, par leurs formes éprouvées, de luifaciliter révolution qu'elle accuse depuis quelques années, et oii, déjà, leur influence est si marquée. Désireux de répondre à ces idées, du mieux qu'il nous sera possible, nous pouvons assurer nos lecteurs de la périodicité régulière de la Tri- bune, par suite delà réorganisation de son administration. De son coté, la rédaction, dans chaque numéro, continuera d'apporter V intérêt le plus varié aux sujets d'études publiés par la Revue ; régulièrement, en dehors d'un article de fond et de divers travaux, pour répondre à des désirs plusieurs fois expiâmes, une rubrique spéciale donnera mensuellement, sous le titre : Notre répertoire, l'explication pratique d'un motet, d'une pièce d'orgue, d'un chant populaire, etc., et des notices bibliophiliques feront connaître quelques-uns des manuscrits ou des éditions rares qui intéressent la musique. Enfin, au cours de son existence, la Tribune qui, d'abord, contenait un grand nombre de comptes rendus d'exécutions religieuses ou classiques, a donné naissance à un bulletin spécial, les Tablettes de la Schola. Pour ne pas priver nos abonnés de cette intéressante et si vivante rubrique, et les dédommager en quelque manière de la réduction de format subie au cours de l'an dernier, nous leur ferons parvenir, sous forme de supplé- ment, en même temps que le numéro de la Tribune, celui des Tablettes du même mois, avec ses études si vivantes sur les concerts et les résultats pratiques de notre école. Nous osons espérer que les soins ainsi apportés à la publication de la Revue lui seront un gage de nouvelle prospérité, et qu'un autre bail de douie ans nous réunira tous encore dans une même ardeur poui' la cause artistique à uploads/Litterature/ la-tribune-de-saint-gervais-13-latribunedesaint190713apari.pdf

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