LA SYNTAXE DU FRANÇAIS OU ) I Ë:\LE AUTI::UR IMS", 1,,, CO'.f.t>CTIOS • QUE SAI
LA SYNTAXE DU FRANÇAIS OU ) I Ë:\LE AUTI::UR IMS", 1,,, CO'.f.t>CTIOS • QUE SAIS-JE? , l A "IIIISUqu., n ' 6·16 (traduction . • csl'''lPIole, no.n'glenne, Jnpoll:\I!\{), yougoslave). Ln l irlllltlUque. nO 655 (trnductlons e51'ngnoll'. Jllponruse). L'<lr qol, n " 700. lA !Irammai,e. n° 7S8 (traduc tion Japonaise). lA, locullon' /rIln~I .. J . n' 91.13 (t.rnducUon Japonaise). L'nnc/tn ' rnnenil, no 1056. Le moyen ' rlUl, nl. (SOIiS " reue). A p.,rntlre : L·~lumnlogie. Lu molJ grta fi latins. Lu m olJ ilran~" . lA! ralols e/ leI dla /eele!. ",;TR!!' o u ... ~": . ,,, Lu UHUUJ m~d iéoo ltJ de ln poille formelle: ln r imr, J. B. WaUen. Gronlllllen. 1952 . .[.(Ingage d l~r.ifiC<lUo" d'opm "O'lIure <le Paul Va/~ry . E/ude , ur 1" I",me ~/lqUt dCUl' ft. rapparu al>« III '''''!Iue. PIlTI •• IUhle\(.- , Ieck, 19:>. 1. I ndu du vocabulaire <lu ~limbo !lml e . 6ltue. : A lcools ,' ·ApOI.LISAInt<, Pob,lu d e V"Lltln', P oélle, de :\lAL ..... R)"~ , us /llimlinalfons ,te RIXII"UIl. Lu dnq Ul'IJJ>du od.s de Cl.Alim:,-. 1 ..t.1 W., (1<Ilaofrl et U J rom"nuJ ,'ml parole, de VIIR!.AISR (l'a rls, C. Kllncksleck). Iodez: du uorobu/alre dt l" ~ " naldle dnnlque : ConsRILLII : Le Cid, Cinna, Jlorau. Poll/eue/e, NfNJmlrle; RAt lsp. : "hM~ (Porh. KlIncksleck). Lu earacllru ~ 'Q/I . • llq,,~ 1111 voci.bulaire, P.U.F .. Purb. 1953. Blbl/ographle d~ III Jill/bI/que li ll ,"Î~liqlle , Sp«:trum. Utrecht, 1954. Probltm~ el IM/hotle. de lu sIR/hI/que lln au l~liqu~. ncldcl-p.U.F .. Dordrech l-Parb. 1960. LmJ, \Yerlll/llrocJI 'rQnemklt/. ''',un. ,,,.,.. 1961. IIb/olre do fa ~.Ic el d .. wrs /rallç"is (,\ l>urallre). « QUE SAIS-JE ? » LE POINT DES CONNAISSANCES ACTUELLES N° 98'1 LA SYNTAXE DU FRANÇAIS par Pierre GUIRA UD ProJ __ • ru"i .... .;u of A~.·"""""'''' ((.~ 11111' ..... ,,"i .... litai .. J. , ,'w.) TItOISl l':lIE ~ ; OITI OS • PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE 108, BOULEVAIIO S AINT-GE liMAI N, PARIS 1967 n .\'(J'r·IIUITI C.\U: JilILL!: 1re édition 3' D ~l'OT Li!:GAL 2e trilUellre 1962 1er 196i TOUS n llOITS ,j e trad uct ion. de reproduction ct d'ndll]llation réservé! pour tous l'Il Y' r.) 1962, P reuu U fli"erÛttl i .es de Frtlnce INTRODUCTION La syntaxe est l'étude des relations entre les formes qui coostituent le discours; mais, à peine cette définition posée, voici que le récent et monu· mental Elémenrs ch syntaxe structurale de Lucien Tesnières (700 pages grand format) m'affirme que « l'étude de la form e extérieure de la. phrase cst l'objet de la morphologie. L'étude de SB forme inté- rieure (lisez la form e des idées signifiées) est l'objet de la syntaxe t, C'est là - parmi cent autres - un de ces conflits de définition, aggravés encore par l'incertitude et l'ambiguïté de la terminologie, qui divisent lcs grammairiens 8ans qu'ils puissent les résoudre, et qui montrent assez que notre science, comme la métaphysique ou la morale. cst une discipline snns vérifications ni saoctions. Aussi ne doit-on pas s'ét onner qu'il n'y ait pas une syntaxe, mais des syntaxes; et ce livre ne sau .. rait être nutre cbose que quelques considérations sur la syntaxe du français. Encore faUait-ii une certaine innocence pour tenter d'étrangler cn quelques pages un sujet aussi vaste, aussi ardu et nussi controversé. Cette pétition de principe, qui est celle de tout auteur de notre collection, est ici particulièrement pressante, car si la plupart des sujets finissent par s'accommoder d'une certaine schématisation, il en va tout autre- ment do la grammaire, et pour des rauon8 qui tiennent il sa nature. , LA SYNTAXE DU FRANÇA IS EUe a pour objet, cn effet, la classification des faits de langue, c'est-à·dire de signes qui présentent par définition ln double face d'une forme signifiante et d'une pensée signifiée. Il est toujours possible de dresser quelque inven- t aire des formes d'une par t, des " nleurs de l'nutre, el d'en dégager les catégories ct les structures. Plusieurs principes de classements s'offrent chaque fois, qui sonl légitimes ct présentent quelque valeur critique - compte tenu de leur terminologie que nous supposerons cohérente. connue et acceptée, ce qui cst loin, d'ailleurs, d'être toujours le cas. Mais une grammaire des fonnes ou une grammaire des idées sont nécessairement incomplètes. puisque le signe est l'association d 'une fomle et d'une idée. Or il n'y a aucune correspondance parfaite et totale entre un système de formcs ct un systèmc de valeurs ; les innombrables grammaires, la diversité des appro- ches et des théories, les absolus, les compromis, ne sont qU' Wl effort pour résoudre ce dilemme fonda- mental. Fallait-il donner, ici, un inventaire des règles de la syntaxe d'usagc ? Un r ecueil des emplois assorti d'exemples? Une étude de l'évolution historique? Une syntaxe de la langue écrite et de la langue parlée? Un traité de style ?, etc. El devait-oD, dans chaque cas, présenter les faiu selon l'optique, les critères, les définitions, les inten- tions, les postulats - toujours divers, 80uvent contradictoires - des principales écoles ? Mais il nous faut parcourir la syntaxe du français en cent pages, comme ces voyagelll'S K font li l'Egypte en trois jours. avec une matinée pour la VoUée des Rois, huit minutes pour les Colosses de Thèbes, ct une carte postale pour l'Allée des Spbyn..x, Aussi suis-je parti du principe que le lecteur INTRODUCTION 7 n'attendait pas un manuel ct je me suis limité il dégager les caractères qui font l'originalité et la djffieulté de notre langue. D'autre part, il m'a semblé indispensable de donner une idée de la façon dont ces problèmes sont aujourd'hui abordés, en présentant quelques échan- tillons des principales hypothèses ct des divers méthodes et pOlnts de vue : formes et significations, sens et valeurs, systèmes et structure, style et fonctions, etc. ; il fnUait montrer comment ces notions éclairent et reposent des problèmes que la plupart d'entre nous ont résolus sur les bancs de l'école. J'ai essayé de présenter les différents points de vue, mais je ne pouvais - sans me trahir - man- quer de mettre l'accent sur les thèses structuralistes, J 'ai puisé la plupart des illustrations dans mes propres notes (1), tout en mêlant mes réflexions à celles de quelques grammairiens frnuçais, qui, snns prélendrefaire école, ni même être toujours d'accord, forment une même famille de pensée, nourrie à l'enseignement de Saussure ou ù celui de Guillaume. Aussi cet ouvrage pourrait-il finalement s'inti- tuler : « Considérntions sur les caractères et ten- dances de la syntnxe du français, il la lumière des hypothèses et observations de quelques grammai- riens contemporains, et plus particulièrement de ceux qui se réclament, plus ou moins explicitement et ù des titres plus ou moins divers, de la linguistique structurale. 11 "1 J e me ~nneh de mentionner ce pOint. car l'al mis une notable part e de mes recherches el de ma p.ens6e linguistique dans une ltrte de petits '''TeS (~ I u l-c l Ht le sW~me). dUs de "ulgartsaUon, mals qui eonsUturnt. rD l'o<<un-flm:r. des observations, des n!nu:!onl ou des toncluslon, en majeure p ..... Ue InldHH. J 'III, dans le c:u eontrnlre, toujours mentlonnl mes ~onn:l'$ li moins qu'II ne s'nglsSf' de Ill.lts connus et cntn!~ dans le. domaln" COOUlll,ln. , LA SYNTAXE DU FIlANÇA l S Mais cc ne sont là que quelques vues qui prennent l'cspace grammatical en t ravelling cn s'efforçant de modifier l'éclairage, le champ ou l'ongle de vision. Le montage donnera peut-être l'impression d'un manque d'unité, d'une certaine incohérence; il m'a donné cependant beaucoup de mal ct m'o sou- vent réveillé la nuit à la recherche d'uli morphème gluant pnrmi les conjonctions tordues ct Ics pré- positiolls rouillées dans le tuoir aux mote"outils. Que le lecteur se dise, en tout CRS, que les omis- sions, les simplifications, les cOipace. les télesco- pages, les chemins de traverses, les vues plongeantes, ne sont qu'un effort pour le faire pénétrer dans ce maquis. Une des plus grandes difficultés m'a été opposée par les limites mêmes du sujet. Fallait-il éliminer la morphologie? J 'ai déjà dit dans ma Grammaire comhien incertaines étaient les limites entre syn- taxe ct morphologie, combien discutées. On sait qlle la morphologie traditionnelle est un inventaire des fonnes du « mot », la syntaxe étant la combinaison de ses formes, et Ics valeurs qui en découlent, !\1ais rien n'cst plus ambigu que la définition du « mot », et, queU e qu'elle soit, le Il mot ~ reste une cODlbinnÎson de signes et la lllorphologie n'est qu'une syntaxe du mot. Syntaxe d'un type parti- culier, il est vrai, et, dans une certaine mesure, distincte de la syntaxe de la pbrase; peut-on les séparer ? Je ne le pense pas, et j e ne l'ai pas fait. Mais il n'était pas question de donper ici un tableau complet des paradigmes; ou un recensement et une histoire des pluriels irréguliers ou de .. verbes anomaux - ce qui reste du domaine de ln morpho- logie traditionnelle. De même on rcnvoie le uploads/Litterature/ la-syntaxe-du-francais-pdf.pdf
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- Publié le Fev 28, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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