La dame à la robe rouge Pour les circonstances, je lappellerai Fernande et vou

La dame à la robe rouge Pour les circonstances, je lappellerai Fernande et vous comprendrez pourquoi sans doute. Quarante-cinq ans, plutôt jolie avec ses cheveux dun faux roux tout bouclés et lui re tombant sur les épaules. Jhabitais depuis peu un petit village de la Côte-Nord du fle uve Saint-Laurent, dans la province de Québec, et jattendais que le grand incendie de forêt de 91 soit terminé pour retourner dans mon ancienne demeure afin de déménager f emme et enfants. Je venais davoir cinquante ans à lépoque et je travaillais pour une f irme de livraison express. Jaimais bien ce nouveau travail, mais mes finances ne mavaient pas permis dacquérir une maison sur un grand terrain comme je laurais voulu, si bien que jen trouvais une juste le long de la route 138 qui longe toute la Côte -Nord. Par contre, le long de la route régionale 138, il y avait un très haut niveau dachalandage de transports lourds et personnels, ce qui faisait que la vie et le mouvement ne manquaient pas. Un de mes oncles, âgé de plus de soixante ans, mavait demandé de le prendre en pension pour lété, mais il nétait que rarement à la maison. Invariablement il se rendait en ville et, de là, il montait en forêt pour y passer de longues semaines chez un couple damis à lui. Souvent, quand le samedi arrivait, je minstallais avec un café dans le solarium ava nt et je regardais les autos et camions passer quand ce nétaient pas des gens qui c irculaient à pied ou à vélo. Parmi ces gens, il y avait une dame qui semblait demeurer non loin de chez moi et qui pouvait passer une dizaine de fois par jour. Invari ablement, elle jetait un regard vers mon solarium et quand elle me voyait, elle paraissait un moment perplexe puis me saluait non sans arborer un sourire timide . Dès le début, je crus que je lui avais tombé dans lil et au fond, je la trouvais agréable et bien de sa personne, mais je nenvisageais pas daventures avec elle, sans trop s avoir pourquoi, sans doute sa façon de shabiller hors mode, ou je ne sais plus vrai ment. Au cours dun certain samedi, alors que je me trouvais dans la cuisine, je la vis passer sur le trottoir. À mon étonnement, je maperçus quelle avait revêtu une robe dun rou e éclatant qui était faite de tissu diaphane et gonflant bizarrement, si bien que jen conclus quelle aurait dû porter un jupon rouge en dessous. Cela faisait joli, bien sûr, mais dune mode plutôt dhier. Aussi, je mempressai de me rendre à mon solarium et re gardai dans sa direction alors quelle sapprêtait à passer devant ma maison. Je la trouvais presque séduisante, mais habillée à la mode des années 60. Alors que je c royais pouvoir la regarder passer tout simplement, elle se tourna la tête vers ma direction et maperçut soudain dans mon solarium. Dans un premier temps, elle parut gênée un peu puis, lorsquelle regarda à nouveau dans ma direction, elle me sourit et je levais la main en guise de salutation. Quelle ne fut pas ma surprise de la voir sarrêter net et regarder de chaque côté du chemin pour sassurer quelle pouvait traverser la route sans risquer de se faire réduire en bouillie pour les chats. Elle releva la tête pour me regarder à nouveau et prit un air décidé puis traversa la ro ute pour venir cogner à ma porte. Je lui ouvris et elle me demanda dune voix un peu timide : Le monsieur qui demeure avec vous est-il ici ? Non, il ne vient que rarement ici, actuellement, il est non loin de Manic 2, dan s un chalet appartenant à un de ses amis. Ah bon ! Quand il reviendra, voulez-vous luiJe linterrompis en lui disant simplement : Eh bien, jeune personne elle pouvait avoir quarante-cinq ans, au plus entrez don c. Je prépare le café et je vais prendre vos coordonnées afin de les lui remettre. Mai s, entrez donc, venez au salon, je vous amène un café Un sucre ? Deux ? Je nai pas de mémoire et je vais prendre vos coordonnées pour lui donner, sinon, il ne saura jamai s le but de votre visite. Sans attendre sa réponse, je filai à la cuisine, non sans lui avoir indiqué un fauteui l où sasseoir. Elle enleva ses souliers et se dirigea vers le fauteuil sans dire un mot. Lorsque je revins au salon avec les deux cafés, elle sétait allumé une cigarette, si bi en que je retournai chercher un cendrier pour nous accommoder tous les deux, car je fumais moi-aussi. Avant de prendre place sur le divan juste à côté de son fauteuil, elle accepta de pren dre un café en ajoutant tout simplement : Cest votre oncle, je crois, qui habite avec vous. Je le vois parfois au restauran t, au bout du village, et je serais intéressée à sortir avec lui. Je suis divorcée depui s un peu plus dun an et je me sens seule. Il est temps que je me refasse un group e damis, sinon je vais craquer. Je mennuie à en mourir dans ma petite maison-mobile. Je nosais lui répondre que mon oncle était en quelque sorte allergique à la gent féminine , sans être homo pour autant. Il était du genre : le rôle de la femme, cest de rester à l a maison et de torcher les petits. Aussi, je la plaignis si jamais il lui arriva it de vouloir partager sa vie avec lui. Du coin de lil, je remarquai que sa robe sétait relevée sensiblement et je lui trouvai des cuisses ravissantes. Jétais habillé dune simple chemise et dun short dexercice assez court. Je commençai à avoir une érection incontrôlable. Une jolie poitrine, en plus, et une voix douce à souhait. Jeus presque honte de moi quand je regardai sa bouche et me surpris à penser que ma queue irait à merveille dans sa petite bouche. Il sembla it que le tissu de cette robe était très glissant et, assise ainsi, au moindre mouve ment, sa robe remontait avec tant dimpudeur que cen était comique. Alors que debout sa robe ne laissait apparaître que les genoux, voilà quelle lui allait à mi-cuisse main tenant. Sans doute quelle me vit regarder ses cuisses à demi-dénudées, car elle tira doucement sur le bas de sa robe afin de la rabaisser. Je lui souris devant son geste pourt ant tout à fait naturel, ce qui sembla la mettre plus à son aise. Lorsque je pris pl ace sur le divan pour prendre mon café, elle se tourna légèrement vers moi de façon à se t rouver plus face à face avec moi et, inévitablement, sa robe se releva pour me révéler e ncore la moitié de ses cuisses. Malicieusement, je lui fis un sourire affable et alors quelle fronçait les sourcils en se demandant ce que signifiait ce sourire, je laissais baisser mon regard ef frontément sur ses cuisses et surtout sur lentrebâillement de ses jambes en lui disan t : Jaime bien votre robe. Sa couleur fait ressortir la couleur de votre peau bien br onzée. Un peu gênée, cette fois-ci, et appréciant sans doute ce compliment, elle prit un peu plus de temps à rabaisser sa robe en me disant : Ah ! Jaurais bien dû mettre un jupon en dessous. Le tissu est si glissant que cen es t presquinconfortable. Jéclatai de rire et lui dis : Je ne suis pas de cet avis. Vous savez, cela fait plus dun an et demi que jai dû lai sser ma femme et les enfants sur ma ferme dans le comté Laviolette et ce nest pas s ouvent que je peux voir de jolies cuisses de femmes. Je ne descends les voir quun e fin de semaine par mois. Si vous voulez me faire plaisir, laissez-là remonter à sa guise. Moi, je ny vois pas dinconvénient dautant plus que vous avez de très jolies jam bes, madame. Elle éclata de rire et, en se déplaçant juste un peu, sa robe remonta encore jusquun pe u plus de la moitié de ses cuisses. Voulant jouer le jeu, elle sadossa confortablem ent et sa robe remonta légèrement pour mon plus grand ravissement. Elle me dit alors : Vous faites dur monsieur. Vous les hommes, vous aimez mieux les robes courtes qu e les longues. Je lui déclarai alors : Moi, ma chère madame, plus cest court et plus cest décolleté et plus je trouve les femme s fabuleusement belles. Et cest alors quelle me demanda : Court ? Jusquoù ? Quand même pas un rase-cul ? Je lui répondis sans hésitation : Vous permettez que je vous montre ? Oui, me répondit-elle, mais attention, pas de gestes indécents par exemple. Un peu surpris de la uploads/Litterature/ la-dame-a-la-robe-rouge.pdf

  • 34
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager