Résumé Extrait de la fiche de lecture lePetitLittéraire.fr Érec et Énide Chréti

Résumé Extrait de la fiche de lecture lePetitLittéraire.fr Érec et Énide Chrétien de Troyes lePetitLittéraire.fr Résumé Extrait de la fiche de lecture Document rédigé par Gabriellle Yriarte Érec et Énide Chrétien de Troyes RÉSUMÉ 6 ÉTUDE DES PERSONNAGES 11 Érec Énide La Cour du roi Arthur CLÉS DE LECTURE 14 Amour et chevalerie « Une fort belle composition » Une écriture originale La part de mystère PISTES DE RÉFLEXION 19 POUR ALLER PLUS LOIN 21 - 4 - Chrétien de Troyes Poète français • Né vers 1135 • Décédé vers 1183 • Quelques-­ unes de ses œuvres : ʟ ʟ Érec et Énide (vers 1170), roman ʟ ʟ Lancelot ou le Chevalier de la charrette (vers 1177‑1181), roman ʟ ʟ Perceval ou le Conte du Graal (avant 1190), roman Né au xiie siècle, Chrétien de Troyes s’est imposé au fil du temps comme une des figures majeures de la littérature médiévale. Clerc de formation, il se met au service de la comtesse Marie de Champagne avant de s’attacher au comte de Flandre, Philippe d’Alsace. Il s’illustre en tant qu’auteur de romans : Érec et Énide (vers 1170), Cligès (vers 1176), Yvain ou le Chevalier au lion (vers 1177), Lancelot ou le Chevalier de la charrette (vers 1177‑1181), Perceval ou le Conte du Graal (avant 1190, ina- chevé). L’implantation de ces œuvres dans l’univers des chevaliers du roi Arthur sera synonyme de grand succès et contribuera à légitimer ce genre peu exploité auparavant. Il a également adapté des mythes d’Ovide, et composé deux chansons courtoises. - 5 - Érec et Énide Entre chevalerie et amour • Genre : roman • Édition de référence : Érec et Énide, traduit de l’ancien français par François Maspero, Paris, Seuil, coll. « Cadre Vert », 2004, 288 p. • 1re édition : vers 1170 • Thématiques : amour, chevalerie, aventure, voyage, vaillance, honneur, magie Érec et Énide est le premier roman connu de Chrétien de Troyes, qui le composa à partir de récits issus de la tradition celtique. Il réfléchit sur le mythe de Tristan et Iseut, en montrant le danger du couple et l’importance de l’honneur et de la reconnaissance sociale. Il raconte comment Érec, ayant conquis et épousé Énide, connait une crise conjugale quand celle-­ ci lui reproche de négliger la chevalerie à la faveur de leur amour. Il part alors à l’aventure avec elle pour prouver sa vaillance. Enfin, réconcilié avec son épouse et sorti vainqueur d’une ultime épreuve publique, il apprend la mort de son père. Les époux sont couronnés roi et reine par Arthur. - 6 - RÉSUMÉ Dans son Prologue (v. 1‑26), l’auteur se distingue des autres conteurs de l’histoire d’Érec et Énide par sa prétention à « bien dire », à « bien enseigner » (v. 121) et à faire une « belle composition » (v. 14). Une chasse au blanc cerf organisée par Arthur ouvre le récit. À son issue, le roi donnera un baiser à la plus belle demoiselle. Érec, qui est un excellent chevalier, y accom- pagne la reine. Frappé lui-­ même (ainsi que la servante de la reine) par le nain d’un chevalier inconnu, il se doit de poursuivre ce dernier pour venger la reine. Guenièvre convainc Arthur de différer le baiser jusqu’au retour d’Érec, lui marquant ainsi sa reconnaissance. À Laluth, Érec est généreusement hébergé par un vavas- seur pauvre (vassal d’un seigneur lui-­ même vassal) dont la fille, chef-­ d’œuvre de la nature, est à marier. Dans ce bourg, le lendemain, se déroule une épreuve dite « de l’épervier » : cet oiseau est le prix qui sera remis à la demoiselle dont le chevalier aura défendu par les armes le titre de plus belle demoiselle. Érec y défie le chevalier inconnu en déclarant que la fille de son hôte est plus belle que la sienne. L’autre le lui conteste en un combat acharné dont Érec sort victorieux. La fille du vavasseur remporte alors le prix et Ydier, le vaincu, promet, comme Érec le lui demande, de se constituer prisonnier de la reine et de lui annoncer qu’Érec revient accompagné d’une demoi- selle aux qualités incomparables. Ydier se rend donc à - 7 - Caradigan et transmet le message à la reine Guenièvre. Celle-­ ci le reçoit et lui rend sa liberté à condition qu’il serve le roi. À Laluth, tous fêtent la victoire des amoureux, qui semblent faits l’un pour l’autre. Érec veut présenter sa belle à la reine dans ses habits misérables, afin que nulle autre que celle-­ ci ne se charge de la parer. Leur arrivée suscite beaucoup de joie à la cour. Après avoir somptueu- sement paré Énide, Guenièvre la mène devant le roi et les chevaliers de la Table ronde. Arthur lui enfin donne le baiser attendu. Érec envoie alors des présents au vavasseur et sollicite Arthur pour qu’il célèbre le mariage à sa cour. Celui-­ ci accepte et procède aux invitations. Ce n’est qu’au mariage que le nom de la jeune fille est révélé : elle s’appelle Énide. Après de luxueuses réjouis- sances, la nuit de noces parachève le bonheur des époux. Les célébrations s’achèvent un mois plus tard par un tournoi où Érec s’illustre. Il obtient alors de rentrer au royaume de son père avec Énide. Les époux y sont bien accueillis, mais Érec est si amoureux qu’il oublie ses devoirs de chevalier, ce dont s’inquiète la rumeur publique. Énide elle-­ même laisse échapper devant lui une parole exprimant sa douleur de le voir ainsi négliger la vie che- valeresque. Mais à peine a-­ t‑elle prononcé cette parole que déjà elle la regrette, car Érec, pour lui prouver qu’il est bon chevalier, se prépare à partir avec elle à l’aven- ture, sans escorte, au grand dam de son père. En outre, il interdit à Énide de lui adresser la parole. - 8 - Le premier jour de leur aventure, ils rencontrent trois brigands, dont Érec triomphe aisément. Puis cinq autres l’attaquent et sont pareillement défaits. Énide encourt quant à elle les reproches de son époux pour lui avoir parlé. Ils passent ensuite la nuit dans la lande. Le lendemain, ils croisent l’écuyer du comte Galoain qui les restaure et leur cherche un logis. Mais le comte, prévenu de leur présence, fait des avances à Énide, prétendant la débarrasser d’Érec en le tuant. La jeune femme, feignant d’accepter les avances, prévient son mari qui échappe ainsi au coup monté. Le comte se lance à la poursuite d’Érec, puis, battu, se repent. Plus loin, Érec mène contre Guivret le Petit un rude combat, à l’issue duquel ils deviennent amis. Au cours de ces épreuves, Énide, en dépit de l’interdiction, n’a pu s’empêcher d’adresser la parole à Érec pour le prévenir des dangers. Celui-­ ci le lui a reproché. Keu, l’arrogant sénéchal d’Arthur, se présente alors sur leur route, offrant avec insistance l’hospitalité au campe- ment de la cour. Érec repousse sa proposition, cachant son identité. Gauvain, qu’il rencontre par la suite, se montre plus persuasif. Érec passe ainsi la nuit dans la tente d’Arthur, qui fait soigner ses blessures. Le lendemain, il rencontre une demoiselle désespérée car son chevalier a été enlevé par deux géants. Érec les tue, délivrant le chevalier. Revenant à bout de forces vers Énide qu’il avait abandonnée, il s’évanouit. Énide, le croyant mort, pousse des cris de désespoir. Un comte - 9 - l’entend et veut l’épouser de force. Emportant le corps d’Érec et sa dame à son château, il fait pronon- cer le mariage. Mais Érec revient à lui, délivre Énide, tue le comte et met ses hommes en fuite, puis il réconforte sa bienaimée : c’est la fin de sa punition. Seulement, Guivret, croyant Érec mort, fait route vers ce château et les deux chevaliers se combattent sans se reconnaitre. La méprise levée, Guivret emmène son ami dans un château où ses sœurs le soignent. L’harmonie règne entre les époux. Érec, rétabli, souhaite rejoindre Arthur. Guivret l’ac- compagnera. Énide reçoit un palefroi. À Brandigan, Érec apprend l’existence d’un maléfice et d’une redou- table épreuve, la « Joie de la Cour », qu’il souhaite tenter. Accueilli par le roi Évrain, il apprend que nul n’est sorti vivant de cette aventure et qu’elle n’a de joyeux que le nom, mais il ne recule pas. Au matin, avec ses compa- gnons, il se rend dans le verger enchanté. On lui montre une rangée de pieux surmontés de têtes de chevaliers, ainsi qu’un pieu sans tête où est accroché un cor sem- blant l’attendre. Resté seul, il aperçoit une demoiselle. Quand il s’en approche, un chevalier géant surgit pour engager un terrible combat, dont Érec sort vainqueur. Il apprend que ce chevalier, Mabonagrain, avait promis à sa dame (une cousine d’Énide) de rester auprès d’elle jusqu’au jour où il serait vaincu. En le battant, Érec met fin à l’enchantement, suscitant la joie dans le royaume. L’amie de Mabonagrain, seule à ne pas se réjouir, se console en retrouvant sa cousine. Elles se content mutuellement leurs histoires. - 10 - Les héros se rendent ensuite à uploads/Litterature/ erec-et-enide-resume-pdf.pdf

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