Longtemps persuadé que son amour est d'abord animé par l'ambition de grimper le

Longtemps persuadé que son amour est d'abord animé par l'ambition de grimper les échelons sociaux, Julien s’empêche d'accéder au bonheur. Il est sans cesse tourmenté par ses sentiments véritables, en particulier pour Madame de Rénal, qui viennent se heurter à ce qu'ils croient être une nécessaire hypocrisie. Prosper Mérimée, dans une lettre à son ami Stendhal affirme qu'il y a dans le caractère de Julien des traits atroces, dont tout le monde sent la vérité mais qui font horreur. Après la lecture du roman, Mérimée trouve Julien atroce, et dont la vraisemblance fait horreur mais est-ce vraiment le cas ? Ainsi, nous pouvons nous demander si malgré ses traits atroces, Julien puisse être un bon personnage de roman. Dans un premier temps nous verrons que ce personnage antipathique peut réussir à être un bon personnage de roman. Ensuite nous analyserons les aspects de Julien pouvant faire peur au lecteur. Afin de comprendre le caractère bienveillant de Julien, nous étudierons tout d’abord le personnage charmant qu’est Julien puis nous verrons la loyauté et la vraisemblance de se « héros ». Julien Sorel est un personnage principal charmant. Julien est un personnage qui ne nous laisse pas indifférent, et ce, dès les premiers chapitres du roman, notamment par ses traits physiques et son caractère bienveillant envers les autres. En effet lors de sa première rencontre avec Mme de Rênal, la description faite par le narrateur montre la bonne impression qu’il lui fait. Il est intelligent et vif d’esprit, on peut le constater quand on le présente aux enfants du couple Rênal, il éveil directement la curiosité chez les enfants e citant n’importe quel passage de la Bible. Il est aussitôt « adopté » par Mr de Rênal qui avait eu auparavant vent de sa très bonne connaissance de la théologie et de la religion catholique. L’auteur lui fait prendre une physionomie plutôt féminie ce qui radoucit l’image qu’on a de lui. Ainsi, lors de cette scène de rencontre Julien s’avère être d’apparence fragile, et doté d’une sensibilité et d’une émotivité extrême. Julien est loyal et en proie à la vérité. Le protagoniste est loyal et témoigne d’un profond respect envers ceux qu’il aime véritablement. Il cherche toujours la vérité et se faire sa propre opinion grâce notamment aux conseils qu’il reçoit. Le chirurgien-major, qui est son oncle, et dont julien admire la bravoure pour avoir combattu au côté de son héros : Napoléon. C’est grâce à lui que Julien a toute ces connaissances de la guerre et de l’art militaire. Julien garde précieusement tous les livres ayant appartenu au chirurgien-major. De plus, on a Fouqué, le seul véritable ami de Julien, il le conseil notamment après son premier séjour chez les Rênal, et lui propose même un travail. Enfin on a bien évident Mme de Rênal, en qui il a une confiance aveugle, c’est elle qui le guide dans ce « nouveau » monde de bourgeois et de mondanité. De ce fait, le narrateur montre bien le bon côté de Julien et la grande loyauté dont il fait preuve. Ainsi, Julien, de prime abord est décrit comme un personnage exemplaire en qui on veut ressembler et dont le caractère laisse penser à quelqu’un de gentil et de bon, à qui on peut se fier. Ce qui en fait un personnage plus riche et complexe qu’il n’y parait. Cependant, si Julien à quelques bons côtés il n’en reste pas moins quelqu’un de négatif. Afin de découvrir les raisons qui font de Julien un personnage atroce, nous commencerons par étudier la description péjorative que le narrateur fait de lui avant de nous pencher sur l’hypocrisie dont il fait preuve. Enfin, nous verrons comment l’auteur a construit rempli d’orgueil. Julien est une personne lâche et ridicule en séduction. Julien n’est pas représenté comme quelqu’un de fort et brave mais plutôt comme un enfant fébrile ayant peur de tout et découvrant le monde chaque jour. L’auteur joue sur des traits féminins qu’il lui inculque pour le rendre davantage ridicule. A maintes reprises, le narrateur se moque de la manière dont son héros agit avec Mme de Rênal. En effet, lorsqu’il prend la main de Mme de Rênal, sous le tilleul dans le jardin, il n’est pas serein et a peur. Puis, une deuxième fois Julien est lâche quand il rejoint Mme de Rênal dans sa chambre, il craint tellement qu’il reste un court instant sur le pas de la porte. Le narrateur se moque de la naïveté de ce jeune provincial, qu’il qualifie de « jeune paysan ». À ses yeux, Julien se prend pour un grand séducteur alors qu’il ignore tous des jeux de l’amour et de la séduction tels qu’ils se pratiquent dans les milieux parisiens : « un jeune homme élevé au milieu des tristes vérités de la société de Paris, eût été réveillé à ce point de son roman par la froide ironie ». Le romantisme de Julien est pour le narrateur le signe d’une très grande naïveté, d’où ses fréquentes moqueries : « Chez cet être singulier, c’était presque tous les jours tempête ». Ainsi, ce personnage apparait donc bien, à première vue, comme une sorte d’anti-héros un peu ridicule. Il règne une forme d’hypocrisie chez Julien. Julien est un personnage avec des traits atroces qui font horreur, en effet tout au long du roman il ne cesse d’être hypocrite pour gravir l’échelle sociale. Il sait que pour grimper des échelons dans cette société de la Restauration il n'a d'autre choix que de jouer un rôle. Comme on peut le constater, il idolâtre Napoléon en cachette en ayant un portrait de lui sous son lit et aux yeux de son employeur fait semblant d’être du même parti politique que lui pour gagner sa sympathie. C’est le cas également de la marquise de Merteuil dans les Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos. Dans une lettre célèbre de ce roman épistolaire, la marquise explique aussi pourquoi et comment elle a dû devenir maîtresse en matière d’hypocrisie. A une époque où les femmes étaient condamnées au silence des couvents ou des mariages, elle observe et se joue des codes de la société en triomphant. Ainsi le narrateur montre bien, la forme d’hypocrisie de plus en plus envahissante chez le personnage de Julien. Julien est un personnage rempli d’orgueil et égocentrique. Tout au long du roman, force est de constater que Julien ne pense qu’a lui c’est un être vaniteux qui ne partage rien et qui se croit de dessus de tout le monde. Comme par exemple, lorsqu’il demande avec qui il va manger par peur de devoir se retrouver à la table des domestiques. De plus, lorsqu’il arrive au séminaire Julien éprouve du mépris pour ses camarades. Au début, Julien ne se mêle guère aux autres séminaristes, qu’il méprise. Selon lui, à quelques exceptions près, ils sont d’une intelligence relative et il est persuadé de les dominer intellectuellement. Autre source de mépris, leur origine sociale (qui est pourtant aussi la sienne !) : « presque tous étaient des fils de paysans », « pauvres diables ». Par ses interventions, le narrateur suggère d’ailleurs que le personnage se trompe quelque peu dans ses considérations. Ainsi, le narrateur prouve bien le caractère orgueilleux de Julien an passant par diverses formes d’écriture. Ainsi, Julien Sorel appareil comme un personnage négatif ; ridicule, lâche et égoïste qui justifie les reproches que Prosper Mérimée formule à son encontre. O le vois particulièrement bien grâce au différentes situations et sentiments parce lesquels passe le héros. Pour conclure, uploads/Litterature/ dissertation-n02.pdf

  • 29
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager