Correction de la dissertation Mots/expressions clés : « Drame qui n’advient pas

Correction de la dissertation Mots/expressions clés : « Drame qui n’advient pas » // action, conflit, crise < drama = action (grec) Drame = tragédie, catastrophe, événement > Est-ce à dire que dans la pièce il n’y a pas d’action / il ne se passe rien ? « intime/un seul »// familial, public, partagé, plusieurs > drame individuel/personnel > L > mort à venir > Est-ce que le drame concerne seulement L ? « Impossibilité / se faire entendre/ s’exprimer » // se comprendre, échanger > Drame de la parole : communication impossible, piétinement, silence, logorrhée > impossiblité de parler : seule raison du drame ? > parfois, arrivent-ils à se comprendre ? > parler est-il nécessaire pour se comprendre ? I. Un drame individuel qui demeure intériorisé : un secret inavouable a) le drame de Louis, personnage tragique - Laconisme de L (écrit, oral) - L seul vs. Famille complice (S/Mère – A/S) : L isolé - Prologue : mort à venir b) Un lieu étouffant : le huis clos familial - lieu prison : A répond « je ne vais nulle part, où veux-tu que j’aille ? » > c’était pourtant un lieu/moment propice « un dimanche évidemment » pour dire. Repas : ellipse (pas raconté) « le repas dure + lgtps, on n’a rien à faire » c)un drame statique : tout se répète, se rejoue - Intermède : piétinement > espace s’étire - Récit de la mère sur les dimanches en famille : parole s’enraye > tragique II. Des drames multiples qui éclatent a) une succession de micro crises - Différents soliloque : M, A, S Ex : mal être d’A « mauvais imbécile » b) Des moments d’intensité dramatique - Parole se libère > tensions s’accumulent > Explosion finale (rivalité fraternelle) - Rivalité père/fils : Thésée/Hippolyte c) L se révèle mais seulement au spectateur - Prologue - Monologues : I, 10 « je vomis ma haine » L III. Le drame est partout : tragédie du langage qui bloque l’action mais est le sujet de l’action avant tout. > La tension dramatique repose sur une aveu raté/impossible a) drame de l’incommunicabilité > le langage est le sujet de la pièce - Langage qui se cherche, recherche du mot juste : « nous ne savions pas te le dire », « Rien jamais ici ne se dit facilement » - Dès le prologue = 1 longue phrase, on comprend que la difficulté à dire sera le sujet - Silence de L à l’origine de la crise («là que ça commence » S) > entraîne la logorrhée des personnages // cf. Ionesco, Cantatrice Chauve, Mme Smith b) L’épilogue : une métaphore de la pièce et du style de JLL - Cri étouffé : symbole de l’écriture de JLL. Charles Mouveaux dit sur le style de JLL « toute l’écriture de JLL se trouve dans l’épilogue. C’est cette impossiblité de dire au monde et d’exprimer qui implique la nécessité d’écrire » c) se comprendre au-delà des mots - C comprend mais n’est pas la bonne destinataire du secret « je vous interromps » - Certains silences dans le film par exemple, sont évocateurs, en disent long : scène de regard C/L. C comprend dès le début dans le film - Intuitions d’A II, 3 « ton infinie douleur intérieure » « j’ai encore + peur pour toi » - Mère oracle I,8 « ils ne se souviendront que de ce sourire » uploads/Litterature/ correction-dissertation.pdf

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