Continue L'attrape coeur pdf — Tu connais la chanson « Si un cœur attrape un cœ
Continue L'attrape coeur pdf — Tu connais la chanson « Si un cœur attrape un cœur qui vient à travers les seigles » ? Je voudrais... — C'est « Si un corps rencontre un corps qui vient à travers les seigles ». C'est un poème de Robert Burns. — Je croyais que c'était "Si un cœur attrape un cœur". Bon. Je me représente tous ces petits mômes qui jouent à je ne sais quoi dans le grand champ de seigle et tout. Des milliers de petits mômes et personne avec eux je veux dire pas de grandes personnes – rien que moi. Et moi je suis planté au bord d'une saleté de falaise. Ce que j'ai à faire c'est attraper les mômes s'ils s'approchent trop près du bord. Je veux dire s'ils courent sans regarder où ils vont, moi je rapplique et je les attrape. C'est ce que je ferais toute la journée. Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. D'accord, c'est dingue. Afficher en entier Cet échec vers lequel tu cours, c'est un genre d'échec particulier et horrible. L'homme tombe, rien ne lui permet de sentir qu'il touche le fond. Il tombe et il ne cesse pas de tomber. C'est ce qui arrive aux hommes qui, à un moment ou à un autres durant leur vie, étaient à la recherche de quelque chose que leur environnement ne pouvait leur procurer. Du moins voilà ce qu'ils pensaient. Alors ils ont abandonné leurs recherche. Avant même d'avoir vraiment commencé. Afficher en entier Si vous avez réellement envie d'entendre cette histoire, la première chose que vous voudrez sans doute savoir c'est où je suis né, ce que fut mon enfance pourrie, et ce que faisaient mes parents et tout avant de m'avoir, enfin toute cette salade à la David Copperfield, mais à vous parler franchement, je ne me sens guère disposé à entrer dans tout ça. En premier lieu, ce genre de truc m'ennuie, et puis mes parents piqueraient une crise de nerfs si je racontais quelque chose de gentiment personnel à leur sujet. Ils sont très susceptibles là-dessus, surtout mon père. Ils sont gentils et tout - je ne dis pas - mais ils sont quand même bougrement susceptibles. D'ailleurs, je ne vais pas vous faire entièrement ma saleté d'autobiographie ni rien. Je vais seulement vous parler de ce truc idiot qui m'est arrivé au dernier Noël, juste avant que je tombe malade et qu'on m'envoie ici pour me retaper. Afficher en entier « On sait jamais si les filles elles veulent vraiment qu'on arrête ou si elles ont juste une frousse terrible, ou si elles vous disent pour que, si vous continuez, ce soit votre faute et pas la leur. En tout cas, moi j'arrête. » Afficher en entier Y a des choses qui devraient rester comme elles sont. Faudrait pouvoir les planquer dans une de ces grandes vitrines et plus y toucher. Je sais que c'est impossible, mais bon, c'est bien dommage. Bref, je marchais je marchais et j'en finissais pas de penser à tout ça. Afficher en entier Ne doit pas être confondu avec L'Arrache-cœur. L'Attrape-cœurs Titre original de L'Attrape-cœurs : The Catcher in the Rye Auteur J. D. Salinger Pays États-Unis Genre Roman Version originale Langue Anglais américain Titre The Catcher in the Rye Éditeur Little, Brown and Company Date de parution 16 juillet 1951 Version française Traducteur Jean-Baptiste Rossi Éditeur Robert Laffont Lieu de parution Paris Date de parution 1953 Nombre de pages 246p. modifier L'Attrape-cœurs (titre original : The Catcher in the Rye) est un roman de l'américain J. D. Salinger publié le 16 juillet 1951. Depuis l'année de sa parution, plus de 65 millions d'exemplaires ont été vendus dans le monde et il s'en vendrait environ 250 000 chaque année[1],[2]. Constituant l'une des œuvres les plus célèbres du XXe siècle et un classique de la littérature américaine, il a marqué des générations de lecteurs. Il est à ce titre encore beaucoup étudié dans les écoles aux États-Unis et au Canada, bien que son usage ait été critiqué en raison de certains des thèmes abordés (décrochage scolaire, aliénation sociale, alcool, prostitution) et du niveau de langue (langage familier et souvent injurieux). La notion d'antihéros débute alors aux États-Unis et choque le grand public. Le titre original du roman (The Catcher in the Rye) fait référence au poème écossais Comin' Thro' the Rye de Robert Burns. Résumé Écrit à la première personne, L'Attrape-cœurs relate trois jours dans la vie d'Holden Caulfield. L'adolescent est exclu de son lycée Pencey Prep à la veille des vacances de Noël et erre seul dans la ville de New York. Holden Caulfield évoque ses relations avec ses camarades de Pencey, en particulier Stradlater et Ackley, qu'il qualifie de superficiels. Après avoir été renvoyé du lycée, il fait rapidement ses bagages et quitte son internat dans la soirée. Il décide de ne pas regagner directement l'appartement familial et prend un train pour New York où il réserve une chambre dans un hôtel sordide, Edmont Hotel. Il rencontre trois jeunes filles de Seattle (« trois filles plutôt moches », selon lui) dans un bar et passe la nuit à danser. Caulfield invite une prostituée dans sa chambre et discute avec elle, préférant ne pas avoir de rapports sexuels. Il la paye pour la remercier de lui avoir accordé du temps. La prostituée, Sunny, revient plus tard lui réclamer davantage d'argent. Holden refuse et reçoit un coup violent à l'estomac de la part d'un proxénète. Le jeune homme passe deux jours en ville, largement caractérisés par l'ivresse et la solitude. Dans un musée, il compare sa vie à celles des statues, qui sont figées et ne changent jamais. L'adolescent est effrayé et angoissé à l'idée de devenir adulte. Il se pourrait que ses doutes aient, en partie, été causés par la mort de son frère, Allie. Holden Caulfield retourne en cachette et sans faire de bruit chez ses parents pour prendre des nouvelles de sa petite sœur Phoebe, « une petite crevette » de 10 ans qui se trouve être la seule personne qu'il aime littéralement et avec qui il peut communiquer aisément. Le sens du titre est donné dans ce chapitre, lorsque Holden et Phoebe parlent du poème de Robert Burns, Comin' Thro' the Rye. L’adolescent s'imagine dans un champ de seigle avec des milliers de petits « mômes ». Il est au bord d'une falaise et doit empêcher les enfants de tomber, s'ils courent sans regarder où ils vont ou s'ils s'approchent trop près du vide. Il serait « l'attrape-cœurs »[3]. Ce rêve est interprété comme un désir d'empêcher les enfants de grandir, Caulfield considérant les adultes comme des êtres faux et corrompus (le mot phony est utilisé de nombreuses fois dans la version originale du livre). Holden Caulfield rend ensuite visite à son ancien professeur d'anglais, M. Antolini, qui lui propose de rester chez lui pour la nuit. Ils bavardent tous deux durant un long moment, le professeur donne des conseils à l'adolescent sur la façon de mener sa vie et de poursuivre des études. Mais durant la nuit, Caulfield se réveille brusquement et surprend M. Antolini en train de lui caresser la tête d'une façon qui lui semble « perverse ». Il quitte alors précipitamment l'appartement du professeur. Il se demande plus tard si son interprétation du geste de M. Antolini n'était pas exagérée. Caulfield cherche à s'enfuir vers l'ouest et confie son projet à Phoebe, qui insiste pour partir avec lui, peu importe où il ira. Il refuse de l'emmener, se rendant compte que lui-même ne pourra pas le faire. Ils vont ensuite au zoo ; Holden regarde sa petite sœur sur un manège, admiratif et nostalgique à la fois. À la fin du livre, Holden ne veut pas parler de son présent, le trouvant sans importance. L'adolescent âgé de 17 ans se trouve dans un hôpital psychiatrique (il explique qu'il est tombé malade et parle du « psychanalyste qu'ils ont ici »). Il précise qu'il entrera dans un nouveau lycée à l'automne, et avoue que les personnes qu'il a citées dans le roman lui manquent. Contenu Cette section peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées (décembre 2020). Vous pouvez aider en ajoutant des références ou en supprimant le contenu inédit. Bien que L'Attrape-cœurs ne soit pas un récit autobiographique traditionnel, il s’agit pourtant de l’histoire d’une vie. Le livre est écrit à la première personne et constitue un récit détaillant trois journées déterminantes dans la vie d’un adolescent new-yorkais, Holden Caulfield. Le narrateur s’en défend bien : « Je ne vais pas vous faire entièrement ma saleté d’autobiographie ni rien ». Pourtant, il raconte dans un ordre chronologique son emploi du temps : le moment où il quitte son internat et les deux jours qui suivent, son errance dans la ville. Mais ce rapport heure par heure, ce compte-rendu détaillé de tous ses faits et gestes s’ouvre vers des parenthèses et des digressions uploads/Litterature/ continue.pdf
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- Publié le Jui 25, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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