1 Concours du second degré – Rapport de jury Session 2009 AGREGATION EXTERNE ES

1 Concours du second degré – Rapport de jury Session 2009 AGREGATION EXTERNE ESPAGNOL Rapport de jury présenté par Bernard DARBORD Président de jury Les rapports des jurys des concours sont établis sous la responsabilité des présidents de jury Secrétariat Général Direction générale des ressources humaines 1 I. INTRODUCTION I.1 Composition du jury Directoire : M. Bernard DARBORD, Professeur à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, Président. M. Reynald MONTAIGU, Inspecteur Général de l’Education Nationale, Vice- président. Mme Sylvie BAULO, Maître de conférences à l’Université Toulouse II, Responsable administrative. Membres du jury : Mme Cécile BASSUEL-LOBERA, Maître de conférences à l’Université d’Orléans. M. Karim BENMILOUD, Professeur à l’Université Montpellier III. Mme Marie-Hélène BEYSSON, Professeur de Chaire Supérieure, Lycée Ozenne de Toulouse. M. Olivier BIAGGINI, Maître de conférences à l’Université Paris III. M. Christian BOIX, Professeur à l’Université de Pau. Mme Tereza CAILLAUX DE ALMEIDA, Professeur agrégée au Lycée Henri Loritz de Nancy. Mme Marie-Claude CHAPUT, Professeur à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense. M. Renaud CAZALBOU, Maître de conférences à l’Université de Toulouse II. M. Pierre CORDOBA, Maître de conférences à l’Université Paris-Sorbonne. Mme Carla FERNANDES, Professeur à l’Université Lyon II. M. Pierre GAMISANS, Maître de conférences à l’Université de Toulouse II. M. Jean-Louis GUEREÑA, Professeur à l’Université de TOURS. M. Ludovic HEYRAUD, Professeur agrégé à l’Université Montpellier III. Mme Sylvie IMPARATO-PRIEUR, Maître de conférences à l’Université Montpellier III. Mme Marta LACOMBA, Maître de conférences à l’Université de Bordeaux III. Mme Christine LEROY, Professeur de Chaire Supérieure, Lycée Thiers de Marseille. Mme Marta LÓPEZ IZQUIERDO, Maître de conférences à l’Université de Vincennes-Saint-Denis Paris 8 Mme Corinne MENCE-CASTER, Professeur à l’Université de La Martinique. M. Philippe MEUNIER, Professeur à l’Université de Saint-Etienne. Mme Florence OLIVIER, Professeur à l’Université Paris XII. Mme Mercè PUJOL BERCHE, Professeur à l’Université de Lille III. Mme Evelyne RICCI, Maître de conférences à l’Université de Bourgogne. Mme Begoña RIESGO, Maître de conférences à l’Université de Lyon II. Mme Isabelle ROUANE SOUPAULT, Professeur à l’Université de Provence. M. Ricardo SAEZ, Professeur à l’Université de Haute-Bretagne. M. Emmanuel VINCENOT, Maître de conférences à l’Université de Tours. Mme Elodie WEBER, Maître de conférences à l’Université de Paris VII. 2 I.2. Bilan global du concours 843 candidats se sont inscrits en 2009 (88 de plus que l’an passé). 467 ont effectivement participé à l’ensemble des épreuves écrites (69 de plus que l’an passé). Le jury a retenu 104 admissibles, en vue de pourvoir les 48 postes mis au concours. Cette année, la barre d’admissibilité a été de 7,25/20 (en 2008 : 7,11). La moyenne des candidats admissibles (épreuves écrites) a été de 9,21/20 (8,98 l’an passé). La moyenne du dernier admis (7,48) est nettement supérieure à celle du dernier admis de l’an dernier (6,86/20). Ces données démontrent l’intérêt des candidats pour le concours et le bon niveau des 48 candidats admis. Nous invitons les candidats au concours 2010 à lire attentivement le présent rapport : ils y trouveront des données indispensables concernant les modalités de l’épreuve, mais aussi des conseils de bon sens destinés à une préparation efficace. I.3 Conseils généraux L’agrégation est un concours destiné à sélectionner pour notre pays ses meilleurs enseignants. Pour cette raison, un programme d’études ambitieux est défini par le jury, sur des propositions émises par les départements d’études hispaniques de France. Sur ce programme près d’un millier de candidats travaillent pendant près d’une année. Une année de préparation à l’agrégation est en soi une formation, un épanouissement intellectuel. Le niveau des publications directement produits par les enseignants-chercheurs sur les questions du programme témoigne de l’importance de notre concours. Sept épreuves (écrites ou orales) sont là pour évaluer les qualités de chacun : connaissance des deux langues (espagnol et français), aptitude à l’expression écrite et orale, connaissance de la culture hispanique au travers de documents très divers. Erudition dans le bon sens du terme : le professeur doit avoir cultivé des modèles. Il doit s’être constitué des outils d’analyse qu’il exploite intelligemment devant le jury. Ces qualités doivent s’exprimer dans les deux langues : trois épreuves se déroulent en français, trois autres en espagnol. La septième épreuve est la traduction (thème et version) qui demande naturellement un parfait contrôle de l’espagnol et du français. Les rapports particuliers ci-après donneront des conseils approfondis sur les différentes épreuves. Le moment est de prodiguer ici des conseils généraux. Une première observation : le candidat est jugé sur sa capacité à exprimer, à transmettre son savoir, à le communiquer dans une langue appropriée et convaincante, sous forme écrite ou orale. Toutes les épreuves sont des épreuves de communication : ai-je bien su communiquer mon idée ? L’examinateur va-t-il la comprendre et va-t-il en saisir la portée ? Le candidat doit ensuite admettre que l’agrégation est un concours. Le président reçoit parfois les réclamations de candidats malheureux s’étonnant de leur note. Il faut rappeler qu’une note obtenue à un concours n’est jamais infâmante. Le jury a simplement accompli sa tâche qui consister à classer. Le devoir de tout candidat non admis est de comprendre ses lacunes et de les corriger. Une bonne préparation à l’université ou au CNED est la clé du succès. Il est important de lire attentivement tous les textes au programme. Il est aussi important de faire de nombreux exercices (dissertations, traductions, explications, leçons) et de méditer longtemps sur les observations des correcteurs. 3 Il faut enfin étaler sa préparation sur toute l’année : n’attendons pas les résultats des écrits pour commencer à préparer les oraux. Aucune épreuve ne doit être négligée. Il convient par exemple de s’exercer toute l’année à l’épreuve d’option. Après avoir choisi entre le latin, le portugais ou le catalan, travaillez sur le texte (original) au programme et étudiez-en tous les traits de morphologie et de syntaxe. . II. Tableau récapitulatif des différentes épreuves1 Epreuves d’admissibilité Durée Coefficient Composition en espagnol 7h 2 Traduction 6h 3 Composition en français 7h 2 Epreuves d’admission Durée de la préparation Coefficient Durée de l’épreuve (explication + entretien) Ouvrages fournis Explication de texte littéraire en espagnol 2 h 3 45 mn (explication : 30 mn max; entretien : 15 mn max) -Le texte au programme -L'ouvrage -Dictionnaire unilingue indiqué par le jury Leçon en espagnol 5 h 3 45 mn (explication : 30 mn max; entretien : 15 mn max) Civilisation : aucun ouvrage. -Littérature : le/les ouvrages Explication linguistique en français 1h30 2 45 mn (explication : 30 mn max; entretien : 15 mn max) -Le texte -L'ouvrage -Le Breve diccionario etimológico de la lengua castellana de J. Corominas -Un dictionnaire latin- 1 Des modifications ont été introduites par un arrêté du 28 juillet 2005. Elles sont appliquées depuis le concours 2007. On se reportera au rapport 2007 et au site du Ministère http://www.education.gouv.fr, rubrique « Concours, emplois et carrières ». 4 français -Le Diccionario de la lengua Española (RAE) Option a (catalan) 1h 1 45 mn (explication : 30 mn max; entretien : 15 mn max) -Photocopie du passage -Dictionnaire Option b (latin) 1h 1 45 mn (explication : 30 mn max; entretien : 15 mn max) -Photocopie du passage -Dictionnaire Option c (portugais) 1h 1 45 mn (explication : 30 mn max; entretien : 15 mn max) -Photocopie du passage -Dictionnaire III. BILAN DES EPREUVES ECRITES (ADMISSIBILITE) III.1. Composition en espagnol Rapport établi par M. Ricardo Saez Avant de nous attacher à l’épreuve de dissertation proprement dite, qu’il nous soit permis de remercier tous les membres de la commission, tout particulièrement Madame Isabelle Soupault (Université Aix-Marseille) et Monsieur Olivier Biaggini (Université Paris III) qui ont pris une part prépondérante au travail de réflexion dont le présent rapport est le fruit. 1-Remarques générales De propos délibéré, nous ne reprendrons pas, dans cette partie introductive, la rubrique des conseils et de recommandations relatifs à l’exercice de dissertation. Nous renvoyons, sur ce point, aux rapports des années antérieures que l’on pourra lire ou relire afin de mieux se pénétrer des attentes du jury. Nous attirerons l’attention, en revanche, sur les caractéristiques essentielles qui fondent la démarche de rédaction et de pensée de l’épreuve de dissertation dont nous avons la faiblesse de penser qu’elle continue d’occuper une place centrale dans la formation intellectuelle des futurs enseignants. Aussi nul candidat ne saurait prétendre nourrir quelque chance réelle de succès s’il n’a pas assimilé, au préalable, les fondements revenant en propre à l’exercice de dissertation qui se déploient, à nos yeux, dans un triple rapport d’interdépendance : une langue espagnole correcte et aisée, ajustée, dans son lexique et sa syntaxe, à la production d’une argumentation étayée sur des connaissances probantes tirées de l’œuvre au programme, sollicitées à bon escient, susceptibles de construire une armature conceptuelle qui structure, dans sa totalité, le traitement du libellé offert à l’intelligence et à la sensibilité des candidats. C’est cette triple exigence recoupant les phases interactives et superposées de tout libellé qui permet de procéder à l’évaluation des copies et par là même aux résultats qui s’ensuivent. On n’insistera jamais assez sur la préparation, en amont, à la dissertation au cours des études aussi bien secondaires uploads/Litterature/ agreg-ext-rapport-2009.pdf

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