Remerciez-le!

Remerciez @Admin pour avoir partagé cet document gratuitement, de la manière la plus simple, en partageant sur les réseaux sociaux.

1 A mon papa. 2 Remerciement Je voudrais tout d'abord adresser toute ma gratitu

1 A mon papa. 2 Remerciement Je voudrais tout d'abord adresser toute ma gratitude à la directrice de ce mémoire, Madame Hakima Trimèche Mahfoudi, pour son soutien, l'aide et l'encadrement qu'elle m'a apportée tout au long de ce mémoire ainsi que pour sa patience, sa disponibilité et ses encouragements. Je désire aussi remercier Madémoiselle Rim Saïd, enseignante à l’Enau pour ses conseils. Merci à tous mes amis particulièrement Abdoulfatah, Radwan, Afef, Kaïs, Yesmine, Khalil, Noura et Firas pour leur aide et leur soutien. Un grand merci à ma famille pour leur attention et leur confiance. Enfin j'exprime toute ma gratitude à tous mes professeurs de l'école nationale de l'architecture et d'urbanisme qui ont enrichi mes connaissances durant tout mon parcours universitaire. 3 SOMMAIRE Dédicace Remerciements Tables des matières Introduction Problématique Objectifs et Enjeux Méthodologie PARTIE 1 : PROJET CULTUREL POUR UN PROJET URBAIN Chapitre 1 : La réhabilitation des friches 1. Introduction 2. Définition 3. Evolutions de la perception friches 4. Causes 5. Interventions urbaines 6. Les acteurs impliqués Synthèse Chapitre 2 : La Culture comme régénératrice de Ville 7. Introduction 8. Art et Culture 9. Le rôle de la Culture dans le renouveau urbain 10. Contexte artistique djiboutien 11. Principales institutions culturelles 12. Spécificités architecturales des espaces culturels Synthèse PARTIE 2 : LES DONNEES DU PROJET CHAPITRE 3 : DONNEES CONTEXTUELLES 13. Présentation de Djibouti 13.1. Histoire, 13.2. Cadres Physique 13.3. Cadres Sociétales 14. Ville et Architecture CHAPITRE 4 : L’ANCIENNE GARE DE DJIBOUTI 15. Introduction 15.1. Choix du site 15.2. Fiche de présentation & Emplacement 4 15.3. Aperçu historique & Mémoire du lieu 16. spécificités urbaines de la zone 16.1. Contexte urbain et Situation 16.2. Structure morphologique 16.3. Occupations et Activités 16.4. Les bâtiments environnants 17. spécificités architecturales de la zone 17.1. Evolution de la gare 17.2. Délimitation et relevés 17.3. accessibilité et différentes entrées 17.4. Configuration spatiale 18. Analyse sensible : vécu de l’espace Synthèse PARTIE 3 : LES DONNEES REFERENTIELLES 19. Complexe minier Zollverein à Essen - Allemagne 20. la Friche la Belle de Mai - Marseille 21. Centre des arts et de la culture de Changsha- Chine 22. Dream City Tunisie Synthèse PARTIE 4 : RECOMMANDATIONS ET OPERATIONS A PROJETER 23. Recommandations urbaines 24. Recommandations architecturales 25. Intentions programmatiques 26. Organigramme fonctionnel PARTIE 5 : LE PROJET 27. Introduction 28. Parti architectural 29. Planche d’intervention ANNEXE ET BIBLIOGRAPHIE 5 Introduction « La culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié. » Émile Henriot (1889-1961) « L'éducation est l'art de faire passer le conscient dans l'inconscient. » Gustave Le Bon L’émancipation d’un peuple passe avant tout par le savoir. Connaissances des sciences et des arts doivent être acquis depuis l’enfance à travers l’éducation pour développer ces facultés intellectuelles. Partant de mon expérience à l’école, mon cursus universitaire m’a permis de prendre conscience sur le rôle majeur des arts dans la vie sociale à travers les différentes expressions artistiques et culturelles en vogue. Et c’est en faisant le parallèle avec mon pays natal, Djibouti, ça m’a interpelé au combien l’investissement sur les arts et la culture ou sur des équipements relatifs n’est pas en œuvre. Et nous payons tous très chers. Conscients de ces valeurs, et face à ce constat, cette recherche est un appel à l’information, à l’éveil de la sensibilité esthétique, de la créativité, et l’acquisition de connaissances historiques et théoriques sur l’art et la culture. En tant qu’étudiant Architecte préparant son projet de fin d’études, contribuer à la création de ce centre de la promotion des arts et de la culture est un sujet que j’estime militant et à la fois une initiative citoyenne. 6 Problématique « L’art, est la plus simple sublime mission de l’homme, puisque c’est l’exercice de la pensée qui cherche à comprendre le monde et à le faire comprendre ». Auguste Rodin (1840-1917) La promotion des arts et de la culture au sein de la société serait une volonté fondamentale qui reste aux oubliettes et quasi-inexistant. A ce jour, à Djibouti, il n’existe cependant aucune forme d’éducation relative que ça soit dans les primaires, secondaires ou même académiques. Sur le terrain politique, des structures institutionnelles sur la question manquent. Dans ce sujet à la fois pédagogique, la question du patrimoine constitue un autre vecteur majeur. Le patrimoine à l’instar de la promotion artistique n’est pas ancré dans la pensée collective. Dans le but de les associer, de les valoriser, nous implanteront le centre de la promotion des arts et de la culture, dans le centre ancien de Djibouti et plus précisément dans l’ancienne gare abandonnée. La gare constitue un équipement important par sa valeur patrimoniale, l’histoire et l’imaginaire qu’elle véhicule et surtout par la mémoire collective. Délaissée, dans un état de friche et vouée à la destruction, la gare est encline à disparaitre du paysage. Ce travail développera donc cette réflexion sur la promotion des arts et la culture à Djibouti en les envisageant comme un atout de développement de la pensée, de développement de la dynamique urbaine, en engageant leurs potentiels et leurs rôles possibles dans une nouvelle urbanité. Surtout, il tentera de répondre à la question suivante : - Quelles sont les spécificités architecturales et urbaines d’un centre des Arts qui contribue à la promotion culturelle et redonne vie à un patrimoine abandonné ? - Comment revaloriser un patrimoine architectural et l’intégrer dans une dynamique urbaine ? - Comment créer un projet à la fois urbain, culturel, et a une valeur patrimoniale ? 7 Objectifs et Enjeux Pour ben saisir les enjeux et identifier les difficultés et pour en tirer des enseignements pertinents, il est indispensable d’avoir une approche sur le type d’enseignement sur les arts et la culture et d’avoir une connaissance approfondie de ce plateau ferroviaire en friche ; comment justifier la transmission des savoirs artistiques ?; quels sont les moyens et les outils les plus adaptés à la transmission du savoir vers tous les publics ?quels éléments structurants dans ce paysage, lesquels représentent un certain patrimoine à conserver ? En une phrase, il s’agira de comprendre leur structure pour en déduire leurs potentialités. Pourquoi est-il intéressant de reconvertir ces terrains ? Peuvent- ils accueillir une part importante du développement du centre-ville djiboutien ? Peut-on envisager la culture comme une alternative économique? Quel rôle peuvent-ils jouer dans le centre-ville : nouvelle centralité, centre de quartier périphérique, rayonnement sur les communes voisines ? Tout au long de ce travail, nous garderons en tête les enjeux majeurs que sont la promotion artistique et l’état de friche de la gare : en exploitant ces deux thématiques, contribue-t-on à la pensée humaniste dans cette quête du savoir ? Contribue-t-on au développement d’une conscience autonome ? Quels sont les objectifs d’une éducation à l’art et comment s’articulent-ils au projet de société ? Quelle peut être la responsabilité de l’Etat dans cette transmission ? Peut-on envisager la création d’un portail interministériel conjointe ? Pourquoi l’école éprouve-t-elle tant de difficultés à assurer l’éducation artistique et culturelle ? 8 Méthodologie Pour atteindre les objectifs tracés et dans l’intention d’apporter des réponses à la problématique déjà annoncée, nous structurerons notre recherche en 5 parties : Une première dans laquelle nous évoquerons le projet culturel et patrimonial pour un projet urbain. Nous nous interrogerons sur le cadre général des réhabilitations des friches avant d’évoquer l’importance de la culture dans la régénération urbaine. Nous proposerons de présenter dans la deuxième partie, le cadre contextuel, à savoir la République de Djibouti. Nous essayerons dans l’analyse d’approfondir notre zone d’intervention afin de mieux la cerner et d’établir un diagnostic de son état des lieux. Une troisième, nous proposerons de dégager, via des projets similaires, les approches de reconversions utilisées, afin d’analyser et d’en sélectionner les atouts qui pourront nous servir. Avant d’amorcer la dernière partie de notre recherche, nous passerons par une quatrième partie où on établira les recommandations urbaines et architecturales, ainsi qu’un programme fonctionnel afin de mener à bien un aménagement urbain et un projet d’architecture. Dans une cinquième partie, je tenterai selon ces recommandations, et les spécificités architecturales et urbaines, de projeter un plan d’aménagement traitant la dimension culturelle et la régénération urbaine dans le cadre de la reconversion de la friche existante.. 10 CHAPITRE 1 : LA REHABILITATION DES FRICHES 1. Introduction Les friches industrielles résultent d'une perte de cohérence entre contenant et contenu, c'est-à-dire entre cadre bâti et activités (Chaline, 1999) 1 ; elles sont le reflet des évolutions de l'économie régionale. Les friches constituent (...) un véritable indicateur du comportement économique d'une ville ou d'une région puisque l'on sait que le chiffre annuel [d'hectares de friches] n'est que le bilan de deux mécanismes opposés: l'un qui produit les friches, l'autre qui les résorbe par ré affectations diverses2. Si la constitution des friches n'est pas un phénomène nouveau, l'ampleur du processus durant la fin de 20ème siècle n'avait jamais été atteinte auparavant. A partir des années 1950 en effet, on assiste dans le monde occidental à une désindustrialisation massive de l'économie et des territoires, soit par obsolescence ou inadaptation technologique irréversible (charbon uploads/Ingenierie_Lourd/ memoire-d-x27-architecture.pdf