Plan de travail Introduction générale Chapitre1 Introduction Notions générales

Plan de travail Introduction générale Chapitre1 Introduction Notions générales sur la Q les méthodes et outlis Q Déscription de la démarche MSP Sa définition Son principe Ses étapes ses outils.... Ses points forts et limites...... Conclusion Chapitre2 Introduction Desctiption du site lieu de votre stage Conclusion Chapitre3 Introduction Application de la msp au systeme choisi Interprétation des résultatas obtenus Recommandations Conclusion Conclusion générale Annexes Références bibliographiques . La qualité : Bien souvent, le terme « qualité » est interprété de manières très diverses. Dans le langage courant, on parle de produit de première qualité, ce qui signifie que le client est satisfait de la marchandise et des services offerts. Pour lui, la qualité est synonyme de satisfaction. Pour l'entreprise en revanche, la qualité implique par exemple la rapide disponibilité des produits à des clients. « La recherche de la qualité est certainement l’un des axes de changement les plus notables que connaissent nos organisations depuis quelques années et tout indique que cette recherche va se poursuivre encore longtemps » . Bref historique sur la qualité Auguste Compte disait : « On ne connaît bien une science que lorsqu'on en connaît l'histoire ». L’histoire nous démontre que la recherche méthodique de la qualité n’est pas récente. En effet, l’histoire est marquée par des principes et des règles prescrites par les pouvoirs étatiques ou par les professionnels eux-mêmes. Avec l’avènement de la révolution industrielle à la fin du 19éme siècle la qualité est devenue une discipline d’étude et un champ d’action. De son objectif principal qui consistait en la conformité des produits livrés, elle s’oriente plus tardivement vers la satisfaction des clients. Les techniques et les approches utilisées pour atteindre cet objectif se sont transformées et enrichies profondément avec le temps. Les Etats-Unis et le Japon font figure de pionniers dans ce domaine. Dans le contexte de la première guerre mondiale la production s’intensifie. C’est pour cela que dans le cadre de l’organisation scientifique du travail (OST) la qualité a pour objet de garantir l’efficacité de l’outil industriel. Le trait caractéristique de cette période est d’avoir pour objet la détection des défauts avec une focalisation sur la conformité du produit. Le développement du Fordisme associé au Taylorisme aux Etats-Unis augmente le nombre de contrôles sur le produit final et va ouvrir la voie aux techniques statistiques et au contrôle par échantillon qui va se développer tout au long des années 30. En 1924, Walter SHEWART fait naître le SPC (Statistical Process Control) ou MSP (maîtrise statistique des processus). Cette approche consiste en l’utilisation des statistiques, des probabilités et de la métrologie afin de contrôler la qualité par échantillonnage : c’est le contrôle statistique de la qualité. Après la deuxième guerre mondiale JURAN et DEMING initient les entreprises japonaises au contrôle statistique de la qualité, dans le cadre du programme de reconstruction du tissu industriel mené par le Général MACARTHUR. Dans la ligne de SHEWHART, le Dr DEMING étend le domaine de la conformité aux standards à l’échelle de toute l’entreprise. Le cycle le PDCA (Plan, Do, Check, Act) de SHEWHART devient avec DEMING un véritable outil de management pour toute l’entreprise. Les années de reconstruction de l’industrie japonaise permettent un rayonnement des outils et des idées de DEMING. La dimension managériale de la qualité développée par ce dernier trouve un écho dans le prix DEMING crée en 1951 pour la JUSE, présidée alors par Kaoru ISHIKAWA. A partir de 1954, Joseph JURAN développe devant la JUSE deux idées forces : premièrement, la maîtrise de la qualité est beaucoup plus un problème management que des méthodes statistiques. Deuxièmement, le rôle du management est de piloter l’action en cohérence avec les plans, les critères et les objectifs de l’entreprise. Dans les années 60, Armand V. FEIGENBAUM, poursuit les travaux de JURAN sur la notion du coût qualité et la promotion, d’une qualité totale, à tous les niveaux de l’entreprise. Au Japon, Ishikawa, sous l’impulsion de la JUSE, étend la qualité à d’autres secteurs comme les ventes et l’administration. Il développe de nouveaux outils et méthodes qualité : les 7 outils de la qualité dont le fameux diagramme d’Ishikawa (ou en arrête de poisson) et les cercles de qualité dont le premier est lancé en 1962. L'expérience de ces groupes de réflexion va être étendue à tout le Japon. Cette approche s'est progressivement institutionnalisée sous le terme d'amélioration continue de la qualité. Aux USA, Philip Crosby introduit les « sept zéros » des exigences conformité. Il pousse la standardisation à ses extrémités, avec un effort supplémentaire sur les coûts. Les années 80 sont marquées par le rayonnement de la mise en œuvre méthodologique systématique de la qualité totale entreprise d’abord au japon après la seconde guerre mondiale. Il a été le moteur majeur de la réussite industrielle de ce pays. Trente ans plus tard, l’occident, Etats-Unis compris, se tourne résolument vers le Japon, qui a fait des progrès considérables et a conquis de larges parts de marchés dans des secteurs phares comme l’automobile et l’électronique grand public par exemple. Il était désormais impératif d’assurer une qualité toujours meilleure, d’aller vers le « Zéro défaut » et en même temps, de pratiquer les prix les plus bas possible, ce qui exigeait simultanément une réduction des coûts. La bataille de la qualité totale était ainsi lancée en 1987 consacre l’apparition des normes de la série ISO 9000 qui vont servir de référentiels pour la certification de système qualité pour les entreprises européennes et celles d’autres pays qui veulent faire des affaires avec elles. Ces normes sont ensuite adoptées par l’ANSI et l’ASQ. En 1987 le congrès américain créé le prix Malcolm BALDRIGE (MBNQA). En 1991 l’EFQM en partenariat avec la commission européenne crée un prix de la qualité, soulignant ainsi l’importance de cette dernière dans la compétition et la productivité mondiale et régionale. Les années 90 sont marquées par la vulgarisation du terme « Total Quality Management » (TQM) qui traduit l’intégration des approches qualité à tous les niveaux organisationnels d’une entreprise ; c’est le management par la qualité totale (5) . La fin du XXème siècle a vu la qualité totale se cristalliser autour de la valorisation du capital client. La qualité a donc traversé les siècles. Les démarches méthodiques qui la composent ont évolués du simple contrôle a posteriori de la qualité à l'assurance de la qualité, de l'amélioration continue à la qualité totale. Cette évolution a permis sa diffusion vers le secteur des. Bernillon ALAIN, Les outils de management qualité, édition chihab, 1995 Figure 1 : Evolution du concept de la qualité Source : www.org.com Qu’est-ce-que la qualité en réalité ? Dans les dictionnaires, la qualité a deux définitions : D'abord la « manière d'être, bonne ou mauvaise, de quelque chose, état caractéristique ». Par exemple, nous pouvons parler de la qualité d'une terre. Le second sens est « supériorité, excellence en quelque chose ». Dans ce cas-ci, nous pouvons parler de la qualité d'un repas raffiné par exemple. Ce qui induit le sens que ce repas est meilleur que les autres. Une certaine hiérarchie est alors introduite dans ce contexte, la qualité fait référence à du haut de gamme. Cependant, une troisième définition s'est imposée par la pratique ; une orientation plus économique correspondant au monde qui nous entoure. Les entreprises parlent donc de qualité d'un produit (ou service) lorsque celui-ci convient bien à l'attente espérée et qu'il n'a pas de défaut. Ce qui signifie que qualité se mesure donc par le fait de mesurer les défauts constatés par rapport aux attentes et besoins des clients. Enoncé d'une autre façon, la qualité se mesure par le fait de mesurer la non-qualité. Définitions issues du dictionnaire Le Petit Larousse Illustré, 1996. Définition de la qualité : Plusieurs définitions ont été formulées pour le concept, nous en avons retenu les trois suivantes : L’association française de normalisation (afnor) définit la comme étant « L’aptitude d’un produit ou d’un service à satisfaire les besoins des utilisateurs ». L’organisation internationale de normalisation (ISO), présente une définition voisine : « c’est l’ensemble des propriétés et caractéristiques d’un produit, processus ou service qui lui confèrent son aptitude à satisfaire les besoins exprimés ou implicites ». Pour James TEBOUL, « c’est d’abord la conformité aux spécifications. C’est aussi la réponse ajustée à l’utilisation recherchée, au moment de l’achat et à long terme. Mais également le plus de séduction et d’excellence, plus proche du désire que le besoin ». https://wikimemoires.net Les normes qualité : Les normes internationales de la qualité se sont orientées vers la Qualité totale (TQM : Total Quality Management), qui articule stratégie, système, performance et dimension humaine et sociale. Divers états américains ont mis en place dès les années 1980 des organisations dédiées à la qualité de l'environnement. En avril 1990, 21 des plus importantes entreprises américaines de l’époque (dont IBM, AT&T) se sont regroupées dans le cadre du GEMI (Global Environment Management Initiative), pour ouvrir la démarche qualité sur la prise en compte de l'environnement (TQEM : Total Quality Environmental Management). Cette mobilisation se fit en réponse uploads/Industriel/ 9.pdf

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