Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Les tribunaux secrets
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Les tribunaux secrets : ouvrage historique. Tome 1 / par Paul Féval... Féval, Paul (1816-1887). Auteur du texte. Les tribunaux secrets : ouvrage historique. Tome 1 / par Paul Féval.... 1864. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78- 753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service ou toute autre réutilisation des contenus générant directement des revenus : publication vendue (à l’exception des ouvrages académiques ou scientifiques), une exposition, une production audiovisuelle, un service ou un produit payant, un support à vocation promotionnelle etc. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisation.commerciale@bnf.fr. LES TRIBUNAUX SECRETS T0ME 1 (AGNY. — IMPRIMERIE DE A. VARIGAULT - <, \.,'1 ; LES TRIBUNAUX PAUL FÉVAL FRANCS JUGES. — FANATIQUES. — CONSPIRATEURS.— DRUIDES. — ASSASSINS. — THAUMATURGES. — INQUISITEURS. — PROPHÈTES. — MALLY MAGUIRES. — ENFANTS BLANCS. — PIEDS NOIRS. — ROIS. — TRIBUNS. — ESCLAVES. — CARBONARI. — TEMPLIERS. — CHEVALIERS DE MALTE, ETC., ETC. — ORIGINES MYSTÉRIEUSES, RÉVÉLATIONS HISTORIQUES, REVERS DES MÉDAILLES ILLUSTRES TOME PREMIER PARIS BOULANGER ET LEGRAND,LIBRAIRES-ÉDITEURS 6, RUE DE BEAUNE, PRÈS LE PONT-ROYAL (ANCIEN HÔTEL DE NESLE) 4864 LES TRIBUNAUX SECRETS INTRODUCTION L'histoire dramatique et anecdotique. — Coup d'œil sur les Tribunaux Secrets de l'antiquité et du moyen-âge. — De la moralité de ces institutions. — le temple d'Osiris. —Les prêtres d'Egypte. — Les Druides. — Le Christianisme. — L'In- quisition.-Les Francs-Juges. — Les Templiers.-Les Assassins.-Les Francs- Maçons. — Les loges au dix-huitième siècle. — Napoléon à la loge du faubourg Saint-Marcel.— Résumé. L'homme est naturellement porté vers ces choses inconnues ou mal connues qui sont comme des points sombres dans l'histoire. Ce n'est pas du roman, puisque les preuves authentiques abondent de toutes parts, mais cela présente, ou peu s'en faut, tout l'attrait du roman. De nos jours, d'ailleurs, des écrivains d'un mérite très-éminent, suivis d'une foule d'autres écrivains d'un mérite extrêmement mi- nime, ont tellement abusé de la fiction, ont tellementrassasiéle public de leurs inventions plus ou moins heureuses,que le public, fatigué, a détourné la tête. Les lecteurs demandent un peu de vérité, Est-ce à dire qu'il faille leur présenterl'histoire austère, nue comme un plâtre antique ou habillée de ces terribles draperies qui s'appel. lent des notes, des réflexions, despiècesjustificatives? Nous ne le croyons pas. L'histoirehautement etsérieusement racontée, e3t une étude trip noble pour craindre les sarcasmes des esprits frivoles; mais c'est aussi une étude difficile, et tout le monde ne peut suivre Tacite dans les sentiers escarpés que gravit son génie. Or, il faut bien que tout le monde vive. Il faut bien que tout le monde sache, que tout le monde s'instruise, que tout lemonde trouve dans la lecture ce délassement et à la fois ce plaisir des intelligencesprivilégiées. N'est-ce pas le cas de faire un compromis eritre des genres diffé- rents, mais non pas hostiles, comme certains critiques se sont effor- cés de le faire crUire? N'est-ee pas le cas de prendre, par exemple, à l'histoire propreffiënf dite, là réalité de ses faits; aux mémoires la bonhomie de leurs mœurs anecdotiques, le piquant de leurs révéla- tions, au romari sa fbimé dramatiqueet la couleur qu'il sait donnerà ses personnages. Qu'on nous dise ce que peut perdre l'histoire à être ainsi traitée? Certes, si l'on embouchait maladroitement la trompette héroïque, si l'on criait au lecteur attentif: je vais élever un monument, je vais écrire un grand livre; je vais ouvrir à l'art une route nouvelle, on risquerait la chute lourde d'Icare. Mais si l'on borne ses prétentions à intéresser en restant dans le vrai, à présenter, sous une forme attachante et curieuse, une sérié de faits historiques, dispersés jusqu'à présent, peu connus et si bien noyés dans l'histoiregénérale qu'il faudrait remuer toute là poussière de toute une bibliothèque royale ou nationalVpouren reconnaître le lien, certes on peut espérer le succès des humbles et la vicLoire facile du soldat qui passe à côté de l'ennemi. Non pas qu'une pareille entreprise ne présenté des obstacles, mais ces obstacles sont de ceux qui forcent le travail et non point do ceux qui arrêtent. Il est un embarras, cependant, qui présente quelque chose de grave. C'est le choix du sujet. Manifestement, la méthode un peu légère que nous avons indiquée plus haut, ne peut guère s'appliquer à l'histoire d'un peuple. L'his- toire de tous les peuples est faite, bien ou mal. Ppur trouver un sqjet nouveau, il faut laisser de côté les nations et chasser aux insti- tutions. Ainsi avons-nous fait, non-seulement parce que le sentier est ici moins battu, mais aussi parce que l'histoire d'une institution pré- sente, à coup sur, un ensemble de faits moraux, d'où les enseigne- ments et les déductions ressortent d'elles-mêmes, sans que l'écrivain soit obligé d'abandonner trop souvent son drame pour monter en chaire et catéchiser son acteur. L Parmi toutes les institutions, notre choix s'est arrêté sur celles- ci : les Tribunaux secrets. Elle fut légale parfois; elle fut presque toujours illégale. Toujours curieuse, toujours romnnesque, toujours étrange. Vïlistoire des Tribunaux secretsest assurément un des livres les plus attrayants à écrire qui sort au monde. Le 1er!fur sn diveniro on s'ennuiera : r>'I':'.t le dps'im mais l'écri- vain aura ?«iiWé bien des voiles et pénétré brn des mystères. La série dos faits qui composent cette histoire es! pleine (rensei- gnements, et peut, à elle seule, donner une juste idée, une appré* ciation raisonnée des diverses phases sociales par lesquelles a dû passer le genre humain. On trouve des Tribunaux secrets dans tous les pays, à toutes les époques. Ils empruntent des formes diverses, selon les temps et les pays, mais toujours bizarres et mystérieuses. Une fois la sentence rendue, la victime tombe toujours infailli- blement sans que l'on puisse jamais déterminer dans quel lieu et à quelle heure le crime a été commis. Bien des faits qui sont restés inexplicables pour l'histoire elle- même, trouvent tout-à-coup leur explication dans l'existence des Tribunaux secrets. Cette institution a commencé avec les premières sociétés. Elle a répondu au besoin de révolte qui est au cœur de l'homme, dès que l'homme a été forcé de subir la loi d'un maître. Quelques conjurés se réunissent. La haine, la vengeance ou l'am- bition arment leurs mains; la victime que l'on doit frapper a pour elle la loi, ou bien elle est au-dessus de la loi. On ne l'appellepoint à se défendre. La sentence est rendue dans le mystère;le coup est porté dans l'ombre. Voilà le premier Tribunal secret. Quelquefois, c'est sur les marches du trône même que nous re- trouvons l'institution. La scène ne se passe plus alors dans une pro- fonde caverne où le soleil et le bruit n'ont jamais pénétré. Ce sont des salles magnifiques où l'or se mêle aux cristaux, où la foule des courtisans traîne sa paresseuse splendeur. Mais derrière ces dra- peries somptueuses, sous l'éclat demi-voilé de ces cristaux qui scin- tillent, quelques uploads/Geographie/ les-tribunaux-secrets-ouvrage-feval-paul-bpt6k6527750f.pdf
Documents similaires










-
25
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mai 08, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
- Taille du fichier 41.2041MB