Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Les Peulhs, étude d'e

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Les Peulhs, étude d'ethnologie africaine, par J. de Crozals,... Crozals, Jacques de (1848-1915). Auteur du texte. Les Peulhs, étude d'ethnologie africaine, par J. de Crozals,.... 1883. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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LES PEULHS ÉTUDE D'ETHNOLOGIE AFRICAINE INTRODUCTION L'ethnographie de l'Afrique en est encore à la période des tâtonnements et des essais. Sur ce conti- nent dont l'exploration est inachevée, il n'est pas possibled'établir avec l'autorité et la précision dignes de la science cette distribution des races que les vieux continents eux-mêmes attendent encore. La science ethnographique,en prenantpossession de son domaine propre, réclame, pour le bien explorer, le concours d'un grand nombre de sciences accessoires, encore à leur début. Les matériaux authentiques qu'ellesrecueillent et classent, et dont l'étude atten- tive permettra seule à l'ethnographie de conclure, sont peu nombreux ; ils le deviennent davantage de jour en jour; mais, à l'heure actuelle, ils ne sauraient — 6 — fournir les éléments d'une synthèse définitive. Il con- viendrait donc d'ajournertout essai de conclusion et tout système; mais l'impatience de conclure est naturelle à l'esprit humain et les plus érudits même n'y échappent pas. C'est ainsi que l'ethnographie afri- caine a depuis longtemps ses théoriciens, et que sur ce terrain limité la divergence des opinions et la con- tradiction des systèmes est déjà extrême. L'examen de ces théories mérite de nous retenir. I. Les points de contact de l'ethnographie et des sciences naturelles dans leur infinie variété sont si nombreux, qu'on trouve çà et là des fragments d'études ethnographiques dans des ouvrages où l'on ne se fût pas avisé de les chercher. L'important ouvrage de M. Haeckel, Histoire de la création des êtres organisés (1), en est la preuve. A dire vrai, M. Haeckel ne s'occupe pas d'une façon spéciale de l'ethnographie de l'Afrique; mais comme il a con- sacré une leçon aux Espèces et races humaines, à la Distribution du genre humain et à ses migra- tions (2), il lui était impossible de ne pas faire au (1) Histoire de la création des êtres organisés d'après les lois naturelles, par E. Haeckel, professeur de zoologie à l'Université d'Iéna. — Traduction française de MM. Ch. Letourneauet Charles Martins. Paris, Reinwald, 1874. (2) Leçon 23e. continent africain la part qui lui revient dans cet ensemble. L'Afrique est-elle donc, suivant les données de M. Haeckel, le domaine d'une race unique? Est-elle devenue le partage de plusieurs races ? On sait l'importance attribuée pour la classifi- cation des races humaines à trois caractères d'ordre bien divers : le langage, la forme du crâne, la nature du cheveu. Le savant linguiste viennois, Fré- déric Müller, assignerait volontiers au langage le premier rôle ( 1). La forme du crâne, tantôt allongé, étroit, comprimé latéralement, tantôt large et court, comprimé d'avant en arrière, a paru aussi pendant longtemps un critérium de premier ordre. On est en partie revenu de la faveur sans réserve accordée à cet indice; sans le négliger, on remarque que la permanence des formes crâniennes n'est pas suffi- sante pour fournir les, éléments d'une classification et que « dans les limites d'une même espèce, la forme du crâne peut varier jusqu'à atteindre les formes extrêmes (2). » Seul de tous les indices, celui qui est tiré de la nature du cheveu présente dans un même groupe le caractère de fixité et de permanence : ce signe, en apparence secondaire, se transmet rigoureusement par l'hérédité; si les croi- sements n'interviennent pas, les trois types se per- pétuent, semblables à eux-mêmes, de génération en (1) Fr. Müller, Allgemeine Ethnographie, passim. - Reise der FregatteNovara. AnthropologischerTheil. Wien, 1868. (2) Haeckel, op. cit., p. 596. génération : ce sont les cheveux laineux, enroulés en spirale étroite, aplatis en ruban, donnant au micros- cope une coupe allongée ; les cheveux droits, durs et raides, donnant une coupe transversale circulaire; les cheveux intermédiaires, ondes en moyenne, de l'Européen (1). M. Haeckel ne distingue à l'origine que deux grandes classes : les peuples à chevelure laineuse (Ulotriques), et les peuples à chevelure droite (Lissotriques). Puis, par une double subdivision, il reconnaît chez les Ulotriques ceux dont les cheveux sont dis- posés en touffes (Lophocomes), ceux dont les che- veux sont disposés en toison (Eriocomes) (2). Chez les Lissotriques, il distingue les peuples à cheveux droits (Euthycomes), et les peuples à cheveux bou- clés (Euplocamiens). C'est dans les deux grandes classes primitives des peuples à chevelure droite que M. Haeckel distribue les douze espèces et les trente-six races humaines qu'il reconnaît. Il est particulièrement intéressant ( 1 ) Paul Topinard, Essai de classification des races humaines actuelles (Revue d'anthropologie, 7e année, 2e série, t. I, p. 502). (2) M. Topinard (loc. cit., p. 506) se refuse à admettre cette distinction des Lophocomes et des Eriocomes. Il prétend que les cheveux laineux insérés par petites touffes séparées par des inter- valles glabres sont une illusion de Barrow et autres voyageurs qui n'y ont pas regardé de près Suivant lui, chez tous les nègres, l'insertion des cheveux est continuesur la tête, et la dispositionen buissons ou pinceaux de brosse n'est qu'une apparence particulier aux cheveux les plus courts, les plus arrondis en spirale et les moins touffus, lorsqu'ils sont abandonnés à eux-mêmes. — 9 — d'observer que, sur les quatre espèces attribuées par M. Haeckel au groupe des Ulotriques, trois appar- tiennent en propre au continent africain : soit neuf races sur treize. Si l'on excepte en effet l'espèce Papou, divisée en Négritos, Néo-Guinéens, Mélané- siens et Tasmaniens, et répartie de Malacca à la terre de Van Diémen, dans les Philippines, la Nouvelle-Guinée et la Mélanésie, les trois autres espèces, Hottentot, Caffre, Nègre, sont propres à l'Afrique et ne se trouvent que là. Ce sont, pour l'espèce Hottentot, les Hottentots et les Boschimans dans la pointe australe du continent africain; pour l'espèce Caffre, les Caffres-Zoulous, les Betchuanas, les Caffres du Congo, occupant l'Afrique sud-orien- tale, le sud de l'Afrique centrale, l'Afrique sud- occidentale ; pour l'espèce Nègre, les nègres Tibou, les nègres Soudaniens, les Sénégambiens, les Nigri- tiens, dans les pays dont ils empruntent le nom. Ce premier groupe d'êtres humains, les Ulotriques ou peuples à chevelure laineuse, n'est pas le seul qui ait fourni à l'Afrique son uploads/Geographie/ les-peulhs-etude-d-x27-ethnologie-africaine-crozals-jacques-bpt6k57208690-1.pdf

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