MERCREDI DÉCEMBRE 2009 16 Quotidien national sportif N° 1058 Prix 20 DA Ziaya d
MERCREDI DÉCEMBRE 2009 16 Quotidien national sportif N° 1058 Prix 20 DA Ziaya dit tout «Si Sochaux exige de moi de laisser tomber la CAN, je resterai à Sétif» «Je ne jouerai jamais en Egypte même si on m’offre des milliards» USMA 1 - MCO 1 Saâdi «Nous ne méritions pas mieux» CRB 1 - WAT 0 Kerbadj «On attend Benzekri pour aujourd’hui» Zaki au Buteur Zaki au Buteur Zaki au Buteur Zaki au Buteur Zaki au Buteur Zaki au Buteur Zaki au Buteur «Chaouchi fait partie des 5 meilleurs gardiens d’Afrique» Exclusif Hannachi confirme… «On contactera Bouali si... » ... et tire sur la Ligue «Mecherara veut nous casser» Belkalem «Je n’ai pas craché sur Zaoui, l’arbitre a menti» JSK 3 - CAB 1 «Pour battre les Anglais, il ne faut pas les craindre» MSPB 1 - MCA 1 Le Mouloudia, c’est du SOLIDE Le Mouloudia, c’est du SOLIDE Le Mouloudia, c’est du SOLIDE Le Mouloudia, c’est du SOLIDE Le Mouloudia, c’est du SOLIDE Le Mouloudia, c’est du SOLIDE «Maintenant, on veut battre El Harrach» Bouchama Palacios (porte-parole du Racing Santander) «Le club ne peut pas empêcher Lacen de jouer la CAN» C M J N C M J N C M J N Ziaya, 2 Le Buteur n° 1058 Mercredi 16 décembre 2009 Coup d’œil Équipe nationale L’ équation était aussi com- plexe que simplette : Ziaya par-ci, Ziaya par-là, Ziaya partout, mais Ziaya nulle part dans la sélection. Le nom du buteur de l’ES Sétif a été tellement susurré, murmuré, cité, col- porté, martelé et répété que même ceux qui ne l’ont jamais vu jouer - et ils sont nom- breux au sein de la sélection - ne cachent pas leur curiosité de découvrir ce buteur qui a le mérite de faire l’unanimité en Algérie au milieu de la grisaille d’un championnat – osons le mot - médiocre. Serrar l’a déniché en 3e division en clamant : «Dans 3 ans, il jouera en France» En fait, c’est qui Abdelmalik Ziaya ? Tout simplement un Faouzi Chaouchi en joueur de champ, mais que les circonstances n’ont pas servi rapidement comme ce fut le cas pour l’ancien gardien de but de la JS Kaby- lie. Tout comme Chaouchi, Ziaya faisait des misères dans les divisions inférieures. Avec l’ES Guelma, club au passé glorieux, mais au présent laborieux, il alignait but sur but en Régionale 1 (4e division), puis en Interré- gions (3e division), terminant la saison 2004-2005 avec un total de 20 réalisations. Informé du talent de ce buteur, Abdelhakim Serrar, président de l’Entente, l’a supervisé et a décidé de le recruter durant l’été 2005. Un joueur de la Division interrégions à l’ESS ? Les sceptiques avaient fait la fine bouche, mais Serrar, sûr de lui, avait publi- quement annoncé : «Dans trois ans, Ziaya jouera en France.» Il s’est trompé sur le nom- bre d’années, mais pas sur le talent du joueur. Un seul carburant, la confiance Peut-être que les Ziaya ont l’instinct du but dans leurs gênes (Abdelmalik a eu un frère avant-centre au MOC, décédé au mi- lieu des années 90), mais il est certain que l’attaquant de l’ESS n’est pas du tout mala- droit dans la surface de réparation. Il a be- soin seulement d’un seul facteur, un seul ingrédient : la confiance. C’est le manque de confiance en soi qui a fait qu’il se révèle à un haut niveau un peu sur le tard (il bouclera ses 26 ans le 23 janvier prochain, en pleine CAN). D’abord stérile durant sa première saison avec l’Entente (aucun but durant la saison 2005-2006 malgré plusieurs passes décisives délivrées et une incroyable poisse lors d’un mémorable match contre le CRB qui l’avait vu mettre trois balles sur les po- teaux), il a commencé à marquer à partir de la saison suivante. Cela tombait bien puisque c’était la saison du titre de cham- pion d’Algérie pour l’ESS. 22 buts en 5 mois ! On croyait qu’il avait vraiment pris son envol, mais voilà qu’un manque de confiance manifesté par une frange de sup- porters à son égard lui a fait perdre pied et l’a amené à boycotter le club durant près de deux mois. Voilà la vraie raison de l’affirma- tion tardive de Ziaya : une fragilité mentale qui lui fait perdre ses moyens et la confiance en soi au moindre couac. Cette saison, il semble être plus costaud dans sa tête puisque, depuis le mois de juillet, il a inscrit pas moins de 22 buts pour l’ESS, toutes compétitions confondues, dont 15 unique- ment en Coupe de la CAF, ce qui en fait le meilleur buteur de cette compétition. 22 buts en 5 mois, donc en une demi-saison, il y a longtemps que cela ne s’était pas vu en Algérie ! Tel un moteur turbo diesel, il a pris le temps de bien «chauffer» avant d’écraser la concurrence. Cela explique que Rabah Saâ- dane a été si souvent tarabusté par les jour- nalistes des différents organes sur l’opportunité de sa convocation en sélection. Le sélectionneur national, qui connaît très bien le joueur et ses qualités pour avoir été entraîneur de l’ESS il y a deux ans et demi, savait donc quand convoquer le joueur et comment l’utiliser. Ziaya- Bensaoula, destins croisés L’émergence remar- quable et remarquée de Abdelmalik Ziaya cette sai- son n’est pas sans rappeler celle d’un avant-centre des années glo- rieuses du foot- ball algérien : Tedj Ben- saoula. Ils ont plu- s i e u r s p o i n t s communs : tous deux se sont ré- vélés relati- vement sur le tard, tous deux sont plutôt effa- cés médiati- q u e m e n t , tous deux jouent comme avants de pointe purs, tous deux ont dû faire face à une concurrence féroce à leur poste du fait de la présence de talents confirmés (cela n’avait pas été simple pour Bensaoula de s’imposer face aux Re- douane Guemri, Nacer Guedioura, Djamel Zi- dane et autres Abdesslam Bousri) et tous deux ont étrenné leurs débuts en sé- lection à l’occasion d’une phase finale de la Coupe d’Afrique des nations. Ben- saoula a eu carrière une in- ternationale pleine avec une participation à la Coupe du monde, plusieurs à la CAN et une carrière profession- nelle en France, au Havre plus exactement. On espère le même et même mieux pour Ziaya. F. A-S. un attaquant turbo diesel Après un long silence, Abdelmalek Ziaya a choisi Le Buteur pour dire ses vérités. Et lorsqu’il s’y met, chaque mot qu’il prononce est emprunt de sincérité. Il n’avait pas besoin de nous raconter sa vie pour remplir l’espace ci-contre. Sa convocation pour le prochain stage des Verts et ses négociations avec le FC Sochaux auraient contenté à en faire un pavé ! Ces vérités, Ziaya, nous les raconte dans l’entretien qui suit. C’est passionnant et sincère. C’est tout chaud… Appréciez ! Vous vous êtes abstenu de tout commentaire à la presse ces derniers temps. Peut-on connaître la raison ? J’étais sous pression. Il y avait beaucoup de bruit au tour de moi. Les gens parlaient beaucoup. Il y avait aussi l’affaire de mon transfert à l’étranger, ma probable sélection chez les A. Autant de faits qui m’ont poussé à rester un peu dans mon coin. Je lisais, j’écoutais ce qui se disait à mon sujet… mais j’ai préféré ne rien dire. Pourquoi avoir décidé de parler maintenant et pas après ? Je ne pouvais pas vous dire non ! (rires). Merci pour cette marque de confiance, c’est très aimable à vous… Tout le plai- sir est pour moi. Commençons par le commencement. Comment avez-vous accueilli la nouvelle de votre convocation au prochain stage de la sélection ? J’étais tout naturellement heureux de cette convoca- tion. C’est quand même un honneur de faire partie de cette sélection. Je ne pouvais espérer mieux pour la nouvelle année qui commence. Que du bon- heur ! Que représente pour vous cette convocation ? Le top ! C’est le but suprême de tout joueur ambitieux. Pour moi, c’est la consé- cration d’une saison riche. J’ai beaucoup bossé pour atteindre ce niveau. Mainte- nant, je peux tirer une petite fierté, un peu légitimement, si puis-je dire. Tout le monde a soutenu votre sélection chez les A. Sincèrement, vous y avez cru, vous ? Je ne vais pas me mettre à me la péter maintenant que j’y suis ! Je suis de nature modeste et je préfère sincèrement rester comme tel. Je reviens à ce que je vous ai dit à l’instant, à savoir que j’ai bossé tel un for- cené pour en arriver là. Le sélectionneur était là. Il a vu et il a jugé. Sa confiance est là pour prouver, si besoin est, que cette sé- lection, je la mérite. Car, je ne pense pas qu’il m’ait pris pour mes beaux yeux ! Cela vous faisait quoi d’entendre des monstres du football algérien, tels Fergani, Belloumi, Menad, pour ne citer que ceux-là, encourager votre sélection ? Que du bonheur uploads/Geographie/ le-buteur-pdf-du-16-12-2009.pdf
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- Publié le Fev 18, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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