Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Chants populaires de l
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Chants populaires de la Provence : recueillis et annotés / par Damase Arbaud Chants populaires de la Provence : recueillis et annotés / par Damase Arbaud. 1862-1864. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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CHANTS POPULAIRES DE LA PROVENGE * nECUEILMS ET ANXOTES Par DA.M.AJSE ARBADD Correspondant du Ministère do l'Instruction publique pour les travaux historiques, etc. ATX A. MAKAIRE , IMPRIMEUR - ÉDITEUR 2, rue Pont-Moreau, 3 1864 xxxxx CHANTS POPULAIRES & HISTORIQUES D-E LA PROVENCE Tome Seootijl. Platz mi cavaliers Frances, E la donna Catalana, E l'onror (Ici Ginoes, E la cort do Castcllana, LO CANTAR PROVENSALES, E la danza Trevizana, E lo corps Aragonnes, Ë la perla Julliana, Las mans e caras d'Angles, E lo donzel de Tlmscana. Attribue à l'empereur FRC BARBEROUSSE. CHANTS POPULAIRES M LA PROVENCE. ! . \\ \ ' . . ?- 1 RECUEILLIS ET ANNOTÉS \ V/' ' G K-HL-^I»ar DAMASE ARBATID Correspondant du Ministère de l'Instruction publique pour les travaux historiques, etc. AJJSL A! MAKAIRE , IMPRIMEUR - ÉDITEUR 2, rue Pont-Moreau, 2 4864 Traduction et reproduction mêmepartielles interdites. Après avoir rendu compte de deux satires pu- bliées par M. Junior Sans de Béziers que n'an pas marrit biais, autantpèr l'escrituro coume pèr la pcnsado, VArmana prouvençau de 1863 ajoute ? Noun sepou dire ansin d'uno publicacioun in- téressante- , Chants populaires de la Provence , re- cueillis el annotés par Damase Arbaud, editado à- z-Ais encô de Makaire. L'autour, départit près, n'a vougu emplega ni l'ourtougràfi di Trouba- dour, ni aquelo di Felibre (qu'es la mémo), ni même aquelo de la proumiero reneissènço (dôu tèms de La Bellaudière), e a degaia soun libre, à Il bastoun planta, courue dison di pastre. Nous fai peno, car lis anoutacioun, la musico e la prej'àci, mostron un orne de goust e de grand couneissènço. Nous acceptons avec reconnaissance l'éloge qui terminé, bien que son exagération biemeillante nous fasse craindre qi'il ne soit mis là que pour emmieller les bords du vase, et nous aurions laissé la critique sans réponse si noire modeste recueil a- vait été seul en cause. « Dans cette résurrection » du passé à laquelle nous nous sommes voués», a- » vions-nous dit, il nous a semblé que nous ne » piiuvions pas admettre les innovations parfois » trop élastiques de l'orlhographe moderne. Notre » travail aurait perdu son caractère , et nos chan- » sons, comme de vieilles coquettes cherchant à » masquer leurs rides sous de modernes atours, » n'auraient plus eu la physionomie de leur âge » que nous tenions à leur conserver. Nous avons » donc scrupuleusement suivi l'orlhographe ély- » mologique, celle du Lexique Roman de Ray- » nouard et du Dictionnaire de la Langue d'Oc » d'Honnorat. (') » Nous nous en tiendrions à ces simples explications qui, malgré l'assertion quelque peu tranchante de M. Anselme Mathieu , nous pa- raissent encore suffisantes pour justifier notre dé- termination, mais l'observation porle plus haut que notre livre; la langue provençale elle-même est en- gagée dans le débat. Humble pionnier de notre ar- chéologie nationale, nous n'avons pas cru qu'il nous fut loisible de garder le silence alors que le passé de notre langue était méconnu , que son avenir était compromis, et puisque le hasard nous a l'envoyé l'éteuf, nous allons essayer d'établir que,quoiqu'on puisse affirmer, l'orthographesuivie par l'école avi- ('I) Introd. au tome icl', p. xt. III gnonaise est radicalement différente de celle des Troubadours , et qu'elle n'est pas l'orthographe qui convient à la langue provençale. Nous n'avons pas attendu jusqu'à ce jour pour reconnaître la valeur des oeuvres poétiques de cette école, pour apprécier la grâce des poésies deM. Rou- manille , la vigueur et l'énergie de M. Aubanel , le faire tout virgilien du chantre de Mirèio, mais nous avons loujours pensé, et cela de très-bonne foi, qu'ils se trompent sur la forme,sur l'accoutrement, qu'on nous passe le mot, dont ils revêtent leurs é- crils. Quand on est en présence de la descente dé croix deRembrant,ce qui frappe d'abord c'est celte pluie de rayons mystérieux qui tombant d'en haut sur le corps du divin supplicié illumine toute la scè- ne; mais quand on a pu maîtriser son émotion, on est choqué des haillons qui couvrent les saintesfinî- mes, de la bassesse des hommes qui ont détaché le corps du gibet et de l'inconvenancedecegrosbourg- mestre fourré d'hermine qui assiste indifférent à ce mystère terrible. La prétention de faire remonter jusqu'aux Trou- badours les innovations orthographiques qu'on nous, oppose n'est pas une idée jetée au hasard , une de ces énonciations qui coulent de la plume et que la moindre réflexion suffirait pour faire effacer; elle est au contraire le résultat d'un système préconçu et poursuivi a\ec une persévérance tellequ'on pour- rait croire que ses auteurs préfèrent, au nom glo- rieux de poèles,le titre modeste de grammairiens. L'orthographe adoptée par l'écoleavignonaise est- elle donc vérilablemenf la même que celle qui fut suivie par les Troubadours? Mais d'abord les Troubadours suivirent-ils une orthographe ? Il ne faut pas perdre de vue qu'à leiiE JV époque la science,autant qu'on peut donner ce nom à un ramassis de distinctions subtiles et de défini- tions alambiquées , la science s'était réfugiée dans les cloîtres , et que ceux des Troubadours qui n'é- taient pas d'église étaient, pour la plupart, illettrés. « Que les laïques qui voudront composeren roman, » dit Guillaume Molinier, lisent ou se fassent lire » les bons ouvrages des anciens Troubadours les » plus estimés. Ils doivent faire plus d'efforts que » lesclercs,maisleurmériteensera plus grand.(')» Les copistes de leur côté pouvaient être d'habiles calligraphes,mais ils étaient, à quelques exceptions près , très-peu soucieux de la syntaxe et du rudi- ment. Ils transcrivaient passivement le manuscrit qu'ils avaient sous les yeux ; comme M. Bellemain ils copiaient mais ils ne lisaient pas , ou bien , plus présomptueux et voulant paraître savoir , ils se li- vraient à toute l'exubérance de leur fantaisie. « Il » y a un moyen bien simple de comprendre par a- » nalogie l'orthographe déréglée, variable, mobile i> et singulière qui hérisse de tant d'aspérités les T> anciens textes français. » (El l'observations'ap- plique avec autant de justesse aux textes proven- çaux. « (Qu'on veuille bien jeter les yeux sur les » épîtres de quelque cuisinière contemporaine,d'u- » ne de celles qui n'ont profité qu'imparfaitement » du bienfait de l'instruction primaire, qu'on veuille t> bien , dis-je, examiner ce tissu orthographique, (1) Perque acosselham als laioz qui volran dictai' en romans que volontiers vuelhan legir o far legir los bos dictatz dels antics e dels aproatz trobadors. (Las leys d'amor. n, 454). — « Il est avéré qu'un très-petit nom- » bre de nos poètes possédaient l'art d'écrire. Il fallait » donc recourir à la dictée , et voilà pourquoi : diclar » est synonyme de poétiser et dictai de poésie » DIEZ,, la poésie uploads/Geographie/ chants-populaires-de-la-provence-bpt6k54241626.pdf
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- Publié le Dec 08, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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