Introduction générale 1 Collection « Recherches » Série Bibliothèque du M.A.U.S

Introduction générale 1 Collection « Recherches » Série Bibliothèque du M.A.U.S.S. « LA BIBLIOTHÈQUE DU M.A.U.S.S. » Boilleau Jean-Luc, 1995, Conflit et lien social. La rivalité contre la domination. Caillé Alain, [1994] 2005, Don, intérêt et désintéressement. Bourdieu, Mauss, Platon et quelques autres (nouvelle édition). — 2005, (Dé)penser l’économique. Cefai Daniel, (textes réunis, présentés et commentés par), 2003, L’Enquête de terrain. Chanial Philippe, 2001, Justice, don et association. Douglas Mary, 1999, Comment pensent les institutions, suivi de Il n’y a pas de don gratuit, et de La Connaissance de soi. Duclos Denis, 2002, Société-monde. Le temps des ruptures. Feenberg Andrew, 2004, (Re-)penser la technique. Freitag Michel, 1996, Le Naufrage de l’Université et autres essais d’épistémologie politique. Geffroy Laurent, 2002, Garantir le revenu. Godbout J.T., 2000, Le Don, la Dette et l’Identité. Guérin Isabelle, 2003, Femmes et économie solidaire. Hocart Arthur Maurice, 2005, Au commencement était le rite. De l’origine des sociétés humaines. Kalberg Stephen, 2002, La Sociologie historique comparative de Max Weber. Laclau Ernesto, 2000, La Guerre des identités. Grammaire de l’émancipation. Latouche Serge, [1996] 2004, La Mégamachine. Raison technoscientifique, raison économique et mythe du progrès (nouvelle édition). Latouche S., Laurent P.-J., Servais O., Singleton M., 2004, Les Raisons de la ruse. Laval Christian, 2002, L’Ambition sociologique. Saint-Simon, Comte, Tocqueville, Marx, Durkheim, Weber. Laville Jean-Louis, Caillé Alain, Chanial Philippe, Dacheux Éric, Eme Bernard, Latouche Serge, 2001, Association, démocratie et société civile. Laville J.-L., Nyssens M. (sous la dir. de), 2001, Les Services sociaux entre associations, État et marché. Mouffe Chantal, 1994, Le Politique et ses enjeux. Pour une démocratie plurielle. Nicolas Guy, 1995, Du don rituel au sacrifice suprême. Nodier Luc Marie, 1995, L’Anatomie du Bien. Explication et commentaire des principales idées de Platon concernant le plaisir et la souffrance, la bonne façon de vivre et la vie en général. Rospabé Philippe, 1995, La Dette de vie. Aux origines de la monnaie. Tarot Camille, 1999, De Durkheim à Mauss, l’invention du symbolique. Sociologie et sciences des religions. Terestchenko Michel, 2005, Un si fragile vernis d’humanité. Banalité du mal, banalité du bien. Vandenberghe Frédéric, Une Histoire critique de la sociologie allemande. Aliénation et réification. — t.‑I, 1997, Marx, Simmel, Weber, Lukacs. — t.‑II, 1998, Horkheimer, Adorno, Marcuse, Habermas. Vatin François, 2005, Trois essais sur la genèse de la pensée sociologique. Politique, épistémologie et cosmologie. Daniel Cefaï Pourquoi se mobilise-t-on ? Les théories de l’action collective LA DÉCOUVERTE / M.A.U.S.S. 2007 ISBN 978-2-7071-5250-3 Ce logo a pour objet d’alerter le lecteur sur la menace que représente pour l’avenir du livre, tout particulièrement dans le domaine des sciences humaines et sociales, le développement massif du photocopillage. Nous rappelons donc qu’en application des articles L. 122-10 à L. 122-12 du code de la propriété intellectuelle toute photocopie à usage collectif, inté­ grale ou partielle, est interdite sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie (CFC, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris). Toute autre forme de reproduction, intégrale ou partielle, est également interdite sans l’autorisation de l’éditeur. © Éditions La Découverte, Paris, 2007. Si vous désirez être tenu régulièrement informé de nos parutions, il vous suffit de vous abonner gratuitement à notre lettre d’information bimensuelle par courriel, à partir de notre site www. editionsladecouverte.fr, où vous retrouverez l’ensemble de notre catalogue. Vous pouvez, à défaut, envoyer vos nom et adresse aux Éditions La Découverte (9 bis, rue Abel-­Hovelacque, 75013 Paris) pour demander à recevoir gratuitement par la poste notre bulletin trimestriel À la ­Découverte. Une partie des matériaux de ce livre ont été présentés en cours de maîtrise de sociologie politique à l’université de Paris X-Nanterre et à l’occasion de cours donnés à Fribourg (Suisse), Buenos Aires et Rio de Janeiro. La plupart des lectures ont été faites dans la pénombre des rayonnages de la Joseph Regenstein Library, à l’université de Chicago, à partir de l’hiver 2000. Une première version en a été achevée grâce à l’obtention d’une bourse Fulbright, qui nous a permis de résider pendant l’hiver 2003-2004 au département de sociologie de l’université de Chicago – et je remercie vivement Andy Abbott, Patrick Heuveline et Andreas Glaeser pour leur accueil. Un grand merci également aux anciens de Chicago, Howard Becker, Joseph Gusfield, Ralph Turner et Anselm Strauss, si diffé­ rents et aussi généreux les uns que les autres. Et à Philip Selznick, John et Lyn Lofland, David Snow, Ann Swidler, James Jasper, Jack Katz, Paul Lichterman et Nina Eliasoph, rencontrés au fil des ans. En France, Michel Wieviorka et François Dubet, du Centre d’analyse et d’intervention sociologique (Cadis), nous ont donné des précisions sur la période faste des nouveaux mouvements sociaux. Liora Israël nous a fait découvrir les travaux sur les réseaux du temps où, à Chicago, nous en discutions avec Roger Gould ; et Stéphane Baciocchi nous a aidé à affiner notre position en nous incitant à relire les travaux de Manchester et ceux des microhistoriens. La lecture de Goffman doit beaucoup à la rencontre d’Isaac Joseph, qui nous a immergé dans la sociologie de Chicago dès notre arrivée à Nanterre. Et le projet sur l’action collective à l’échelle locale, coordonné par Alain Mahé sur les deux rives de la Méditerranée, ouvre des pistes d’enquête dont certaines convergent avec ce livre. L’institut Marcel Mauss (Cnrs-Ehess) est une pépinière de chercheurs, jeunes et moins jeunes, que l’on croise au 54 boulevard Raspail et au 11 rue Monsieur-le-Prince à Paris. On ne dira jamais assez l’importance de l’écologie des bavardages autour des machines à café et des photocopieuses. En relation à l’objet de ce livre, remercions Alain Cottereau, Laurent Thévenot, Jean Widmer, Claudette Lafaye, Bénédicte Zimmermann et Jean-Philippe Heurtin, avec qui les discussions sont toujours fructueuses, et, parmi les plus jeunes, Carole Viaud, Joan Stavo-Debauge, Marc Breviglieri, Luca Pattaroni, Mathieu Berger et Tommaso Vitale… Les échanges ont été intenses avec Cédric Terzi, dans notre regretté « bureau » sous les combles, rue de Grenelle, et les séminaires coor­ ganisés avec Danny Trom et Louis Quéré, de 1999 à 2003 à l’École, des moments forts de réflexion et de discussion. La publication de cet ouvrage est rendue possible par un financement du Service d’aide à la recherche de l’université Paris X, de l’école doctorale de l’Ufr de sciences sociales et du Sophiapol. Erwan Le Méner et Édouard Gardella en ont relu attentivement le manuscrit. Merci à Alain Caillé, qui a bien voulu recommencer l’expérience de L’Enquête de terrain. Et à mon « collectif rapproché », Valérie, Gabriel et Salomé… Remerciements Introduction générale Les mouvements sociaux sont de retour ! Certains invoquent, sur le modèle nord-américain, la naissance d’une « société de mouvements ». D’autres, à la « gauche de la gauche », en font la pièce maîtresse d’un renouveau politique. Tandis que la catégorie de « mouvement social » repassait dans le langage ordinaire lors des événements de décembre 1995, les sociologues et les politistes découvraient, avec le temps de retard cou­ tumier à la France, l’énorme industrie de recherche sur les mobilisations collectives aux États-Unis et dans le reste du monde. L’importation d’un certain nombre de perspectives, de méthodes, de concepts et d’objets, en vigueur au sein de la section « Collective Behavior and Social Movements » de l’American Sociological Association, a en contrecoup transformé les problématiques de la politique, de l’engagement, de la participation ou de la citoyenneté. Ce domaine d’études, circonscrit à une sociologie des mouvements – des mouvements des « sans » aux mouvements « alter » –, lance toujours davantage de passerelles vers la sociologie des associations, des partis ou des syndicats, des professions ou des religions, et pourrait contribuer à articuler de nouveaux objets en anthropologie et en histoire. La notion de « nouveaux mouvements religieux » est du reste devenue commune. Les labels de « nouveaux mouvements » « politiques » ou « culturels » sont de plus en plus fréquents… L’étude de formes émergentes d’engagement public et d’action collective est cruciale pour comprendre . ����������������������������������������������: ������������������������������������������ Meyer D. S., Tarrow S., « A Movement Society : Contentious Politics for a New Century », in D. S. Meyer, S. Tarrow (sous la dir. de), The Social Movement Society, Lanham, Rowman & Littlefield Pub., 1998, p. 1-28 et, avant eux, Rucht D., Neidhardt F., « The Analysis of Social Movements », in D. Rucht (sous la dir. de), Research on Social Movements, Francfort et Boulder, Campus et Westview Press, 1991, développent un concept de Bewegungsgesellschaft, tandis que H. Pross parle à la même époque de Protestgesellschaft. . L’Association américaine de sociologie abrite une section « Comportement collectif et mouvements sociaux ». Pourquoi se mobilise-t-on ?  les dynamiques démocratiques, les modalités d’exercice de la citoyenneté ordinaire, de constitution des problèmes publics et de légitimation des interventions étatiques, le déploiement de nouvelles figures de la société civile et l’institution de nouveaux régimes de l’action publique. Problèmes de définition Mais qu’est-ce qu’une « action collective » ? Qu’est-ce qu’un « mou­ vement social » ? Le concept d’action collective est devenu si évident aux chercheurs qui le manient qu’ils ne se posent plus la question de son origine, de uploads/Geographie/ cefai-pourquoi-se-mobilize-t-x27-on.pdf

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