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Biskra Cet article est une ébauche concernant une commune algérienne. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets cor- respondants. Biskra (arabe :,بسكرةtamazight : et en chaoui Beskerth ou Tibeskert) est une commune algé- rienne, chef-lieu de la wilaya de Biskra, située à 400 km environ au sud-est d'Alger. 1 Géographie Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! 1.1 Situation Située au nord du Sahara, au pied du massif de l'Aurès et des Monts du Zab (Zibans)[2], Biskra est surnommée la « reine des Zibans » (Arrous-ezzibane en arabe), « porte du désert » ou « la Nice saharienne ». La ville se situe à 115 km au sud-ouest de Batna et à 222 km au nord de Touggourt. 1.2 Relief Elle est située une altitude de 120 m au-dessus du niveau de la mer, ce qui fait d'elle une des villes les plus basses d'Algérie ; elle est au pied du col de Sfa (258 m) dans les Monts du Zab, à seulement 7 km au nord de la ville. 1.3 Transports La ville de Biskra est desservie : • par l'aéroport international de Biskra - Mohamed Khider. • par une ligne ferroviaire la reliant à Batna et à Touggourt. • Un Tramway est en phase d'étude. 2 Toponymie Le toponyme « Biskra » vient du nom de la ville romaine de Vescera, qui serait selon une première hypothèse, qu'aucune présence carthaginoise sur les lieux ne vient confirmer, d'origine carthaginoise, et selon une deuxième hypothèse, d'origine latine, ayant le sens de « station ». Plus probablement, Vescera, prononcé [weskera], déri- verait du verbe berbère wesker ou esker, signifiant en touareg « être bien établi sur sa base », « être bien fait » ou en kabyle « être moyen », « être plutôt bon », « faire », ou dériverait du mot en tamazight du Maroc central tas- kart (pluriel taskarin) signifiant « petite plaine » ou « petit terrain plat »[3]. 3 Histoire 3.1 Époques romaine et byzantine Elle est alors appelée Vescera mais aussi Ad Piscinam, en référence à une source (Hammam Es-Salhin[4]).salhin = pluriel de saints, bons, généreux. Les Byzantins importent des palmiers dattiers pour en faire la culture. Les Berbères zénètes se sédentarisent et font de Biskra une ville prospère au Moyen Âge. 3.2 Période musulmane Pendant l'ère musulmane, la ville est le siège de Koceila qui est le commandant des Awrabas et avaient également le pouvoir avec les Chaouis et les Zénètes. Et après ce litige, la ville sera sous le contrôle des Omeyyades et Koceila change de siège et nomme Kairouan comme ca- pitale des Berbères et déclare appartenir à la commu- nauté chrétienne et souhaite se rebeller contre l'autorité musulmane[5]. À la suite du décès de son supérieur (Koceila)[5], la Kahena qui devient reine des Aurès se sou- lève contre les Arabes et ordonne à la confédération des Tahouda d'assassiner Oqba ibn Nafidans les environs de la ville, ce qu'il fit avec succès[5]. Une mosquée sera éri- gée à l'endroit de son décès et elle portera son nom (la mosquée de Sidi Okba)[5]. Dès que les représentants des pouvoirs arabes et berbères s’éteignent, une nouvelle ère s’annonce sous Tariq ibn Ziyad et la ville devient un relais entre le désert et des villes comme Kairouan, Tlemcen, Constantine, Béjaïa, Fès ou Cordoue (en Espagne). Beau- coup de dynasties et empires règnent dans la ville comme 1 2 3 HISTOIRE les Fatimides, les Omeyyades ou les Hafsides. Au XIIe siècle, les Hilaliens s’installent à Biskra et ont contribué à arabiser les autochtones qui n'avaient pas connu la première vague d'arabisation à l'époque des Omeyyades. Il y a eu énormément de batailles et plusieurs per- sonnes vont se réfugier dans les montagnes des Aurès afin d'échapper aux combats. En 1680, une épidémie de peste provoque le décès de 7 000 personnes[6]. Quelques Juifs vivaient dans la ville vers 1960. La plupart de ses membres étaient originaires de la ville ou de ses envi- rons : Ouled Djellal, Tolga, Sidi Okba ou El Oued. Cer- tains vivaient de la même manière que les musulmans, et certains étaient aussi agriculteurs, producteurs de dattes, notamment dans l'oasis de Gharta. La nouvelle synagogue construite dans les années 1950 fut changée en chambre de commerce lors de l'indépendance. Mairie de Biskra 3.3 La période coloniale La ville est occupée par le duc d'Aumale le 4 mars 1844[7]. Pendant la colonisation française, plusieurs groupes et personnes se révoltent dans la ville et dans la région comme les Zaatchas. Au début, l'Émir Abd El- Kader prend tout le Zab. Ensuite, les Zaatchas se révoltent sous Bouziane[8]. Une « ville française » se développe à côté de la « ville arabe »[7]. La « ville arabe » devient une « commune indigène », ad- ministrée par les officiers des Affaires indigènes ; elle in- clut alors les postes de T'kout et d'Ouled Djellal. La « ville française » et les alentours de Biskra (80 km2) sont éri- gés en commune mixte par arrêté du 6 novembre 1868[9] puis en commune de plein exercice par décret du 22 mai 1878[7],[9]. Elle est rattachée à l'arrondissement de Batna (département de Constantine). T'kout est alors rattaché à la commune mixte de l'Aurès (chef-lieu : Arris). Par décret du 12 décembre 1905, le reste de la « commune indigène » est rattaché territoire de Touggourt[7]. Par ar- rêté du 26 avril 1933, la « commune indigène » devient une commune mixte[7]. En 1956, Batna devient une préfecture et Biskra une sous- préfecture du département de Batna (ou : « de l'Aurès ») ; la commune mixte intègre l'arrondissement de Biskra et les anciens douars deviennent des communes[10]. Dans les années 1950, la ville de Biskra était la seule ville de tout le Sahara qui comptait plus de 50 000 habitants[11]. 3.4 La guerre d'indépendance Dans le cadre de l'organisation du Front de libération na- tionale, Biskra fait d'abord partie de la Zone 1 (Aurès) sous la direction de Mostefa Ben Boulaïd ; à partir du congrès de la Soummam (août 1956), elle relève de la Wilaya VI (Sahara). En 2009, a été inauguré le Musée historique de la Wilaya VI. 3.5 Population des nomades à Biskra En 1987, la ville comptait 128 000 habitants, elle avait subi les tombées en premier l’exode rural qui correspond à 62% de la population de la ville durant 1977, ces po- pulations étaient nés en dehors de la ville, est originaire des Zibans essentiellement[12]. La population est issu de diverse origine, les habitants se répartissent en plusieurs ethnies vivant en harmonie.[évasif] • Les Chaouis : ethnie berbère qui est surtout présent dans le nord de la région. • Les Arabes : descendant des Sahari, des Chaâmba, et des Athbedj[réf. nécessaire][Qui ?]. Biskra fut dirigé par plusieurs dynasties arabes[réf. nécessaire][Lesquelles ?]. • Les Kouloughlis : descendant d'ottomans et d'autochtone. • Les Haratins : africains. 3 4 Culture 4.1 Gastronomie La cuisine de Biskra se compose de nombreux plats, dont le mhajeb dit localement Mahdjouba, la Dobara ou la Chakhchoukha. 4.2 Langues La population est arabophone (arabe algérien, « parlers hilaliens ») et berbérophone (chaoui, « Icawiyen ») 4.3 Musique Le Diwan de Biskra (Algérie) lors du festival de Musiques de Rues de Besançon 2006 Une rue de Biskra, la nuit. La musique la plus réputée de la ville est la Gnaouas, ainsi que la musique chaoui. 4.4 Fêtes De nombreuses fêtes y sont célébrées religieuses ou cultu- relles, comme l'Aïd, Yennayer (nouvel an berbère), la fête des dattes, la fête du printemps, etc. 5 Économie 5.1 Entreprises et commerces Banque CNEP à Biskra. • Câble : Enicab, entreprise de production de câble (filiale du groupe General Cable). • Eau Minérale : Guedila, marque d'eau en bouteille vendu dans tous les supermarchés du pays, dont le siège social est basé dans la commune de Djemorah. • Le premier ministre, Abdelmalek Sellal a inauguré, en octobre 2015 , une usine de production d’hypo- chlorite de soude et dérivés par électrolyse du sel , la cimenterie de Djemoura[13] 5.2 Agriculture Les dattes de certaines régions de la Wilaya de Biskra no- tamment de Tolga, du genre Deglet Nour sont exportées à l'extérieur du pays[14]. 5.3 Tourisme La ville a attiré 12.844 touristes en 2014 soit une aug- mentation de 60 % par rapport à 2013[15]. 4 8 NOTES ET RÉFÉRENCES 6 Vie quotidienne 6.1 Sports La ville compte un club de football l'Union sportive de Biskra (USB) Et un club de basket Makarem Biskra (MB Biskra). 6.2 Relations internationales Article connexe : Liste des villes jumelées d'Algérie. La ville de Biskra est jumelée avec : • Maubeuge (France) • Tourcoing (France) • Doha (Qatar) 6.3 Festivals et salons • En mars 2012, la wilaya a accueilli le premier salon national de la commercialisation des légumes et des épices. 7 Personnalités liées à la commune • Lena Bernstein, aviatrice, décédée à Biskra en juin 1932. • Ibn Khaldoun, historien, philosophe, diplomate et uploads/Geographie/ biskra-wiki.pdf

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