Ph.: B. H. Karim LUNDI 21 DÉCEMBRE 2015 - 09 RABIE EL AOUEL 1437 - N° 6410 - PR

Ph.: B. H. Karim LUNDI 21 DÉCEMBRE 2015 - 09 RABIE EL AOUEL 1437 - N° 6410 - PRIX ALGÉRIE : 20 DA - ISSN 1111-2166 Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information Publicité SUR 1.000 ÉLÈVES, SEULEMENT 41 DÉCROCHENT LEUR BAC Education DJELFA : HUIT MORTS DANS UNE COLLISION Retraités malades chroniques Analyses et imagerie médicales gratuites dès 2016 Téléphonie mobile Les frais de rechargement font jaser LAMAMRA POUR UNE PLUS GRANDE IMPLICATION DE L'AFRIQUE Congrès international sur la paix et la sécurité à Oran P . 2 P . 3 P . 5 P . 5 P . 5 Ph.: B. H. Karim E V E N E M E N T 02 Le Quotidien d'Oran Lundi 21 décembre 2015 Le Quotidien Président Directeur Général Directeur de la Publication Mohamed Abdou BENABBOU 119.568 exemp. Tirage du N°6409 INTERNET: http://www.lequotidien-oran.com E-mail : infos@lequotidien-oran.com publicite@lequotidien-oran.com admin@lequotidien-oran.com lequotidiendoran@yahoo.fr D'ORAN D'ORAN D'ORAN D'ORAN D'ORAN Diffusion : Ouest: SEDOR Tél.: 041.58.85.52- Centre: SEDOR - Est: SO.DI. PRESSE - Sud: TDS Edition Nationale d'Information Editée par la SPA ORAN - PRESSE au Capital de 195.923.000,00 DA Imp. : Oran : imprimerie "Le Quotidien d'Oran" Alger : imprimerie "Le Quotidien d'Oran" Constantine : S.I.E. Ouargla: S.I.A. 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Ces milieux affirment, en effet, que le plan anti crise adopté par l’exécutif, dont ils contes- tent par ailleurs la plupart des dispositions, ne donnera pas les résultats qui éviteront le recours à brève échéance par l’Algérie à l’endettement extérieur. Ils estiment que la minceur des résul- tats qu’atteindra la mise en œuvre de ce plan et l’épuisement accéléré et inéluctable des réser- ves financières dont elle dispose contraindront l’Algérie à aller à l’endettement extérieur. Pour beaucoup dans ces milieux, il apparaît que le discours officiel rassurant sur cette question est démenti par le fait que la loi de finances 2016 a fait la part belle, par anticipation, aux prescrip- tions que le FMI impose aux Etats qui quéman- dent son aide financière. Notamment en son ar- ticle 66, dans lequel ils y voient l’ouverture de la porte à une nouvelle opération de privatisa- tion des entreprises publiques. De toutes, affir- ment d’aucuns. Et ce n’est pas la précision ap- portée par Sellal que d’éventuelles privatisations ne concerneront pas les entreprises stratégiques que sont Sonatrach, Sonelgaz ou Naftal qui va faire taire la contestation qu’élèvent ces derniers. Il est légitime en Algérie que s’exprime le refus Kharroubi Habib L’article 66, un gage d’anticipation à destination du FMI ? d’une nouvelle vague de privatisa- tions d’entreprises publiques, même si la nécessité économique l’exige. Pour la raison que l’opé- ration de même nature qui a été menée s’est soldée par un fiasco aux conséquences désastreuses pour le pays dont le tissu indus- triel et les infrastructures écono- miques ont été en l’occurrence dé- mantelés et bradés au profit d’une faune de pré- tendus entrepreneurs économiques dont la con- tribution au relèvement économique du pays s’est avérée n’être qu’une escroquerie sans pa- reille. Comment alors convaincre qu’une nou- velle opération de privatisation ne verra pas la récidive de ce à quoi a donné la précédente ? D’autant qu’à tort ou à raison, les pourfendeurs de l’article 66 de la loi de finances ouvrant la voie à d’éventuelles privatisations présentent le gouvernement qui en a eu l’initiative comme in- féodé à cette faune de prétendus entrepreneurs économiques dont l’unique but est d’être béné- ficiaire de la prédation redoutée. Alors que se profilait la menace de la crise financière dans laquelle le pays est maintenant plongé, du côté officiel il a été martelé que l’Al- gérie ne sera jamais réduite à la situation de la Grèce que sa faillite a contraint de passer par les fourches caudines de la «troïka» et forcée de se séparer de ses «bijoux» de famille que sont ses principales entreprises et infrastructures na- tionales. Ce même côté officiel donne l’impres- sion que tout en continuant à user du discours rassurant, il a anticipé le fait que l’Algérie va inexorablement être dans la situation grecque et met en place, par touches successives, les dis- positions règlementaires qui permettront à l’Etat de faire de même que celui de la Grèce. Houari Saaïdia L es deux tiers de l’agenda du Conseil de sécurité des Nations unies sont consacrés à l’Afrique. A ses problèmes et ses conflits, s’en- tend. Un état de fait que les congres- sistes africains de haut rang n’ont fait que confirmer hier à Oran -s’il en était besoin- et qui rend impéra- tif le (vrai) partenariat entre l’UA et l’ONU. Faute de quoi, le continent noir, berceau de l’humanité, sera toujours une terre fertile pour l’inter- ventionnisme étranger. Le thème choisi pour cette 3e édi- tion du Congrès international sur la paix et la sécurité, qui s’est ouverte hier à Oran, en l’occurrence : «assis- ter les membres africains entrant au Conseil de sécurité de l’ONU à se préparer à l’examen des questions de paix et de sécurité sur le continent», à lui seul résume la situation et l’ob- jectif. D’une part, le continent africain, s’il se réjouit de son partenariat avec l’ONU au travers de son Union afri- caine dans la résolution de ses pro- pres crises, n’en demeure pas préoc- cupé par le fait que «ces approches novatrices (du partenariat) ne sont pas sous-tendues par une vision stra- tégique partagée et restent ad hoc, avec comme conséquence que les avancées enregistrées dans un do- maine ne sont pas étendues à d’autres aspects du partenariat». Une situation qui a entraîné «un déficit de consul- tation» sur des situations préoccupan- tes de conflit et de crise, ainsi qu’«un manque de cohérence et de prévisi- bilité» dans l’appui aux efforts con- duits par l’UA. D’autre part, l’Afrique ne veut plus faire «le figurant» au Conseil de sécurité de l’ONU par le biais de ce qui est appelé dans le jar- gon des Nations unies, le A3, c’est-à- dire les trois pays du continent afri- cain membres non permanents de cet organe délibérant chargé du maintien de la paix et de la sécurité internatio- nales. L ’Afrique est plus que jamais consciente qu’une grande part de res- ponsabilité lui incombe dans cette représentativité non toujours bien as- sumée, puisque -d’où d’ailleurs le thème du congrès d’Oran-, cette nou- velle approche des Etats africains à faire en sorte que le A3 soit «un et indivisible» et porte-voix de l’Afrique, à la faveur de sortes d’assises et de séances de briefing périodiques, où le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine donne aux membres du A3 des directives et des consignes en rapport avec les dossiers africains à l’ordre du jour devant le Conseil de sécurité de l’ONU. POUR UN PATENARIAT «UA-ONU» ET UN SEUL PORTE-VOIX D’AFRIQUE AU CONSEIL DE SECURITE Pour le MAE algérien, Ramtane La- mamra, qui préside le congrès, ce rendez-vous continental qui commen- ce à s’inscrire dans la durabilité est une opportunité et une utilité, à la fois. Opportunité, «au regard de la multitude des défis et des menaces auxquels nous faisons face en tant que pays africains individuellement ou au plan continental, à travers l’Union africaine, qu’il s’agisse de la recrudescence des conflits sur le con- tinent, de la montée des groupes ter- Bouteflika reçoit Lakhdar Brahimi L e président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu, hier à Alger, le diplomate algérien et ancien ministre des Affaires étrangè- res, Lakhdar Brahimi. Le dernier poste occupé par M. Brahimi était ce- lui d’envoyé des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, du- quel il avait démissionné le 31 mai 2014. gauche autour de la table ronde- dé- signé par le SG de l’ONU, Ban Ki- moon, comme chef du bureau des Nations unies auprès de l’Union afri- caine et représentant spécial auprès de l’UA, avec rang de secrétaire gé- néral adjoint de l’ONU. L ’INEVITABLE DOSSIER DU SAHARA OCCIDENTAL AU MENU Passant en revue les grands dossiers qui marquent l’actualité politico-sé- curitaire sur la scène du continent afri- cain, allant de la dernière tentative ter- roriste de prise d’otages de l’hôtel Ra- disson Blue, au Mali, jusqu’à la situa- tion qui frôle le chaos en Libye en dépit de l’accord de uploads/Geographie/ 21122015.pdf

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