I) Principes et fondements 1) Relation entre bien être système économique et mo
I) Principes et fondements 1) Relation entre bien être système économique et modèle social -Le système économique est la manière d’organiser les richesses. Elle englobe 3 éléments réunis dans un cadre cohérent : une finalité, une structure juridique et une structure technique. -Le modèle social est la manière dont une sté conçoit idéalement sa façon de vivre, et les comportements qui dictent et caractérisent son comportement général. =>Le système économique est un instrument et un moyen, et le modèle social est une finalité, qui est la réalisation du bien être. 2) Relation entre performance économique et performance sociale La performance sociale est la capacité de créer un véritable secteur social et la capacité d’une meilleure répartition du PIB. La performance économique contribue plus à la concentration du capital qu’à sa diffusion. 3) Comment l’économie islamique donne la priorité à la performance sociale ? L’islam est la seule religion qui propose un projet social et donne la priorité à la performance sociale, en effet il propose une organisation social et celle-ci est basée sur une organisation économique. Le courant synthétique incarné par l’Islam se distingue sur 2 niveaux: . Il prend en considération à la fois la dimension spirituelle et la dimension matérielle. . Il prend en considération à la fois la dimension individuelle et la dimension sociale. 4) Relation d’harmonie entre le système économique et le modèle social .Toute E/se est à la recherche du bien être, mais pour y accéder il doit y avoir une cohérence entre le système économique (instrument d’organiser la vie économique) et le modèle social (manière de concevoir le comportement). .Le modèle social ainsi que le système économique doivent tout les 2 être porteurs de même valeurs qui font l’unité de la société et l’unité de l’être humain assurant l’harmonie entre la nature humaine et la culture des valeurs. 5) prq l’islam est une civilisation et ps seulement une religion ? L’Islam est une civilisation car il suppose une conception sociale (un système social) basé sur une organisation sociale, et une organisation sociale suppose une organisation économique, donc un système économique. Et le système économique islamique a une finalité “l’istikhlaf” qui est l’occupation positive de la terre. 6) les 5 objectifs de la religion La préservation de la religion La préservation de la personne La préservation de l’esprit La préservation de l’argent La préservation de la descendance 7) les 5 piliers de la finances islamique .L’interdiction de la Riba (les intérêts) .L’interdiction de l’incertitude (les contrats qui dépend d’un résultat incertain ou ambigu) et du Maysir (la speculation et les jeux de hasard) car c’est un gain facile et sans effort. .L’interdiction des production haram (il est interdit tout investissement dans des secteurs financier non islamique ou des secteurs immoraux ou non utiles) .L’obligation du partage des profits et des pertes à raison d’équité individuelle et de solidarité sociale. .L’obligation d’assoire toute transaction à un actif tangible, pour éviter les transactions purement spéculatives. 8) Les valeurs porteuses Le respect de la religion Le respect de l’esprit (la raison) Le respect de la vie Le respect de la famille Le respect des biens. II) Historique et théories économiques pas pour le master gestion 9) Citez 4 auteurs anciens en économie islamique Ibn teymiya Chatibi : Ibn khaldoun Ibn el ghayem 10) Citez deux théories développées par des économistes musulmans La théorie des finances publiques et leur déficit : Abou Youssouf soulève dès le 2e siècle de l’hégire la nécessité pour la finance publique de prendre en charge toutes sortes de travaux publics. La théorie de la redistribution du revenu et du multiplicateur : ibn Khaldoun 11) Citez les trois types de contrat en droit islamique Le contrat donation Le contrat de société La mozara’ah III) Techniques de financement 12) Quels sont les deux grandes techniques de financement pratiquées par les banques islamiques ? 1- financement participatifs :moudharaba, moucharaka ,mouzaraa, moussaqat, mougharassa, jouala... autres formes 2- financement à crédit (Hors intérêt): vente a crédit, salam, ijara ,istisa , mourabaha 13- Définitions : -1 moudaraba : La Moudaraba est un partenariat d’investissement où la banque joue le rôle de l’investisseur,en s’engageant à financer intégralement le projet. En contrepartie, l’entrepreneur doit assurer la gestion du projet. -2 moucharaka:La Moucharaka est un contrat d'association entre deux parties ou plus,dans le capital d'une entreprise, un projet ou dans une opération. Les profits réalisés sont répartis selon une clé de répartition prédéterminée. Dans l'éventualité d'une perte, celle-ci est supportée par les parties au prorata du capital investi. -3 mourabaha :La Mourabaha, dans son approche globale, est un contrat de vente au prix de revient majoré d’une marge bénéficiaire connue et convenue entre la banque et le client.En gros, la banque achète le bien choisi par le client et le lui revend, moyennant un paiement échelonné sur une période convenue entre les deux parties. La Mourabaha permet de financer des acquisitions immobilières ou des besoins de consommation et même des services : études, vacances, pèlerinage, etc. Seules conditions : l’objet du contrat doit être licite conformément à la religion musulmane ; l’achat et la revente doivent être réels et non fictifs ; et le prix de revient, la marge bénéficiaire de la banque et les délais de paiement doivent être préalablement connus, fixés et acceptés par les deux parties. -4 salam : La vente Salam C’est une vente à crédit mais en inversant les échéances; Le prix étant payé au comptant alors que la marchandise vendue est délivrée à terme. C’est un moyen approprié pour financer les instruments de production; Ou pour financer à l’avance l’achat d’une récolte qui ne sera livrée qu’à sa maturité. -5 istisna :L’Istisna’a est défini comme un contrat par lequel le Client, en tant que « Acquéreur Final » ou « Maitre d’Ouvrage » « Mostasni’i » souhaite acquérir un bien nécessitant un processus de fabrication. La Banque en tant que « Vendeur » ou « Maitre d’œuvre » « Sani’i » s’engage à acheter les matières premières et à livrer le bien à fabriquer selon une description prédéfinie des caractéristiques produit, à un prix fixé et payable selon les modalités convenues au ContratDans la Pratique, pour le financement via cette technique, les Banque Islamiques opèrent pardes contrats d’Istisna’a Parallèle « ????????? ??????? » où les travaux de fabrication sont sous-traités chez une expert dans le domaine pour la réalisation du bien souhaité par le client ou l’Acquéreur final. Dans ce cas, la banque aura une double Casquette : Sani’i Pour l’exécution des travaux et ce dans sa relation avec son Client (Mostasni’i)Mostasni’i « ?????? » : Pour transmettre les caractéristiques souhaitées du bien dans sa relation avec le Sous-Traitant (Sani’i) -6 ijara:C'est un contrat d'achat dans lequel une institution financière achète un équipement ou une propriété et le loue en crédit-bail à une entreprise. -7 ijaramountahia bi tamlik : est une forme de financement que l’on peut apparenter à du crédit- bail.Dans un contrat d’Ijara, la banque est désignée en tant que « Mouajir» ou propriétaire. La banque acquiert des actifs désignés par le client -considéré comme locataire ou « Moustajir» - pour les mettre à la disposition de celui-ci, afin d’en retirer les fruits en contrepartie d’une rémunération sous forme de loyer à échéances convenues. Le contrat inclut une clause de transfert de propriété après le paiement de la dernière échéance et le montant et la périodicité du loyer sont déterminés de façon à ce qu’à la fin du contrat de location, la banque récupère la totalité du coût d’acquisition, ainsi que les profits escomptés. 14) A- Comment fonctionne les comptes courant d’épargne et d’investissement dans une BI ? Les dépôts à vue ont le statut de Qardhassan. Ils sont destinés à financer les opérations de change et les paiements. Leurs valeurs nominales sont garanties par la banque, non rémunérés sauf frais de gestion des comptes. Les comptes d’épargne ont le statut de Wadia. La banque est autorisée par les déposants, d’utiliser ces fonds en assumant les risques. Leur rémunération possible comme part du profit est considérée comme une hiba (don). Les comptes d’investissement, source principale de dépôt, sont gérés par le manager qui est la banque selon la règle de la moudaraba. La banque n’assure ni la valeur nominale, ni un rendement prédéterminé. B- Pourquoi La pratique des BI en matière de gestion des risques s’écarte du principe central du trois P : partage des profits et des pertes. ? La pratique des BI en matière de gestion des risques s’écarte du principe central du trois P : partage des profits et des pertes. En effet la plupart des pays adoptent les accords de Bâle dont les ratios de la gestion des risques sont inappropriés à la pratique des banques islamiques IV) Institutions financières 15 Caractéristiques d’une banque islamique ? Les banques islamiques se distinguent des banques conventionnelles par trois critères essentiels. • (1) Le recours au Comité de Conformité Sharia (Sharia compliance boards) qui évalue la conformité de leurs produits bancaires aux principes religieux. • (2) L’importance de leurs ressources qui dépassent uploads/Finance/ qst-fi-reponses-completes-1.pdf
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- Publié le Dec 07, 2022
- Catégorie Business / Finance
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