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UNIVERSITE DE ……………………. ECOLE ……………………….. Mention : Sciences de l’education Par

UNIVERSITE DE ……………………. ECOLE ……………………….. Mention : Sciences de l’education Parcours : ………………… MÉMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE TECHNICIEN SUPERIEUR EN SCIENCES DE L’EDUCATION Présenté par : …………………………. Membres du Jury : Président de jury : …………………………………. Examinateur : ……………………………………… Encadreur : ………………………………………… Année universitaire : 2021-2022 L’INTERACTION DE FAMILLE/ECOLE COMME FACTEUR DE REDUCTION DE L’ABANDON SCOLAIRE DES COLLEGIENS CAS DU CEG ANOSIBE TSARAZAZA CISCO ANDRAMASINA UNIVERSITE DE ……………………. ECOLE ……………………….. Mention : Sciences de l’education Parcours : ………………… MÉMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE TECHNICIEN SUPERIEUR EN SCIENCES DE L’EDUCATION Présenté par : ……………………………….. Membres du Jury : Président de jury : ………………………………….…. Examinateur : ………………………………………… Encadreur : …………………………………………… Année universitaire : 2021-2022 iv L’INTERACTION DE FAMILLE/ECOLE COMME FACTEUR DE REDUCTION DE L’ABANDON SCOLAIRE DES COLLEGIENS CAS DU CEG ANOSIBE TSARAZAZA CISCO ANDRAMASINA CHAPITRES VI : SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS POUR ERADIQUER L’ABANDON SCOLAIRE Toute recherche professionnelle doit aboutir à une proposition de solutions. Cette dernière partie est consacrée à ce cas. Les solutions proposées concernent la réduction de l’abandon scolaire dans les établissements scolaires. Ainsi, après avoir identifiés les difficultés des parents et des enseignants sur leurs actes éducatifs dans la deuxième partie de notre travail de recherche, nous pensons maintenant à apporter une modeste contribution pour lutter contre l’abandon scolaire de l’enfant en tant qu’activité commune dans les collèges, en particulier dans au CEG Anosibe Tsarazaza. Mais cette contribution exige aux Parents et aux enseignants de capacité d’assimilation et d’accommodation. Ainsi, les suggestions à octroyer s'adressent aux enseignants et aux parents d'élèves et aux élèves même ainsi qu’aux pouvoirs publics, dans le but d'améliorer la prise en charge des enfants. VI.1 Suggestions VI.1.1 Renforcement de l’interaction parents/Enseignant L’abandon scolaire est un phénomène difficilement à maitriser, étant donné que certains parents prennent à la légère la collaboration parents/ enseignants et ignorent même encore l'implication et des objectifs de la promotion collective. Nous proposons ainsi au Ministère de l'éducation de base de mettre tout en œuvre pour qu'une procédure de l'éducation et de sensibilisation des populations en général et des parents en particulier soit mise sur pied afin de permettre à chaque parent de s'impliquer dans l'action éducative afin que le système éducatif connaisse une amélioration sensible. VI.1.2 Au niveau de la communauté et commune Face à l’abandon scolaire et que la plupart des enfants déscolarisés, n’aura pas la chance d’être réinsérés, voici quelques solutions. Au niveau des quartiers en collaboration avec la commune, il sera mieux d’organiser des centres de formation en agriculture, élevage ou d’autres selon le potentiel économique local pour sensibiliser les jeunes enfants ayant abandonné l’école sur d’autre issu menant à la réussite de la vie. Le financement sera assuré par la commune en prenant par exemple une 45 petite part de ristourne venant des produits locaux. Imaginer par exemple, prendre 20 ou 50 ariarys de ristourne par kilogramme des produits qui sortent de chaque commune ; une grosse somme d’argent sera récoltée et bien sûr, la transparence et la bonne gouvernance, sont t à exiger des dirigeants locaux. Il est aussi faisable de sensibiliser les enfants des bienfaits de fréquenter les écoles. On se plaint toujours du manque d’argent et de nourriture pour les élèves ; alors il est parfaitement faisable de prendre en charge une partie ou la totalité de la dépense alimentaire des enfants. Mais comment ? A titre d’exemple, les fokontany en collaboration toujours avec les communes, peuvent mettre à part quelques kilogrammes de céréales par foyer lors de la période d’abondance en guise de nourriture dans les cantines scolaires. Au niveau de la commune, une recherche de partenariat en éducation villageoise est tout à fait faisable pour mieux sensibiliser les parents d’élèves de l’importance d’envoyer leur enfant à l’école. Par exemple l’UNICEF et UNESCO des organes des Nations Unis qui œuvrent dans l’éducation des enfants et la formation des adultes. Au niveau du district, des programmes de protection et de soutien aux écoles, devront être élaborés pour soutenir les écoles publiques. VI.1.3 Au niveau de la direction des écoles Chaque établissement public de l’éducation fondamentale devra appliquer un principe de gestion pédagogique, administrative et financière rigoureuses et transparentes. Des contrôles stricts sont nécessaires. Au niveau pédagogique, les directeurs d’écoles doivent assurer une gestion stricte basée sur de discipline et de collaboration avec les enseignants. Le collège des enseignants devrait fixer des objectifs communs et tout le monde doit s’y adhérer en mettant leur maximum. En cas de défaillance, des discussions pour une amélioration sont à insister. Le cas de risque d’abandon scolaire doit attirer l’attention. Du côté administratif, une communication permanente entre les directeurs et les enseignants, devrait avoir lieu pour assurer la transparence. Ainsi, tout le monde sera au courant de la situation administrative au sein de la direction, comme les évènements, les dons, les dépenses, etc… Et si nécessaire, une solution d’urgence devrait être trouvée surtout le risque d’abandon et encore mieux, une visite de reconnaissance au sein de la famille est adoptée. 46 Le Directeur doit toujours maintenir l’école comme un endroit attrayante (décoré par des fleurs) à laquelle tout le monde est envie d’y rester. Et ne négligent pas aussi les activités para scolaire. VI.1.4 Au niveau : CISCO, DREN et MEN Primo, au niveau CISCO, en tant que service déconcentré du ministère de l’éducation nationale au niveau du district, la CISCO a sa part de responsabilité dans la recherche de solutions pour mieux retenir les élèves à finir l’année scolaire. Voici quelques solutions qu’elle pourra prendre. D’abord faire un rapport exact de la situation pour alerter les instances supérieures sur la situation réelle au niveau de l’établissement. Ensuite, plaider auprès de ces instances de prendre des mesures qui faciliteront la mise en place des moyens matériels et financiers permettant de retenir les élèves à l’école. A titre d’exemple une autorisation de création de fond propre pour créer une cantine scolaire ou d’autres dispositifs impliquant la participation des parents d’élèves. Du côté pédagogique, mobiliser les conseillers pédagogiques à accompagner les directeurs d’école et les enseignants dans la mise en place de solution locale, comme la création et gestion d’une cantine scolaire, sans altérer les principes pédagogiques instaurés au niveau des établissements. Secundo, au niveau de la DREN, comme la direction régionale est l’instance suprême au niveau de la région, sa part de contribution à l’amélioration au bon fonctionnement des circonscriptions scolaires est de faciliter la mise en place de projet initié dans chaque établissement scolaire. Ainsi, il est souhaitable que cette direction défende dans la limite du cadre légal, l’importance des projets des établissements. Tertio, au niveau du ministère de l’éducation nationale, étant le département ministériel responsable de la politique de l’Etat, il est souhaitable de proposer une loi organique qui défend l’intérêt des élèves selon les situations réelles de chaque établissement. A titre d’exemple, autoriser les établissements à collecter de fond de création et fonctionnement d’une cantine scolaire. La cotisation sera à inclure dans les frais généraux de chaque élève VI.1.5 Aux enseignants Une amélioration qualitative sur la pratique de classe est à prioriser. Pour ce faire, des formations continues sur l’empathie, la psychologie de l’enfant et de l’ados et de travail est à mettre en place dans le cadre de cette amélioration. 47 Nous suggérons aux enseignants d'œuvrer eux aussi pour la collaboration enseignant/parents. Ils doivent renforcer les liens entre l'école et la famille en organisant de plus en plus non seulement des réunions de l'association des parents d'élèves et enseignants, mais en organisant aussi de petites autres réunions au cours desquelles ils les éclaireront sur l'encadrement et le suivi scolaire des enfants à domicile. Il revient à l'enseignant de rendre la relation école/famille systématique afin de toucher du doigt chaque parent pour mieux le sensibiliser. De ce fait, ils doivent aller vers les parents d'élèves pour les informer des agissements de leurs enfants et de leurs travaux scolaires. Plus précisément, des élèves paresseux dont les performances sont mauvaises en classe ou les élèves très indisciplinés. Ceci pour stimuler ces derniers à fournir le maximum d'effort possible afin de relever le niveau de leurs enfants qui ne sont non seulement performants pour eux-mêmes ou pour leurs parents, mais surtout pour la société. A cause du retard intellectuel, et des réinsertions scolaires des élèves, des cours de remise à niveau ou CRAN, et des cours de soutien ont été organisés pour renforcer leur niveau. Ces cours sont repartis dans les heures hors de l’emploi du temps, comme le samedi matin. Les disciplines à renforcer sont les mathématiques, Malagasy et français. En général, ces sont les mathématiques et le français qui posent plus de difficultés aux élèves. Les enseignants sont obligés d’en consacrer un peu plus des séances que la discipline Malagasy. Au-delà de ces différentes séances, les enseignants pensent encore c’est insuffisant. Les élèves auront encore besoin de plus de temps de renforcement pour être capable de suivre et atteindre un niveau acceptable. Les séances de soutien sur la discipline malagasy sont moins nombreuses que uploads/Finance/ memoire-emmanuel.pdf