Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France La Presse (Paris. 1836
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France La Presse (Paris. 1836) La Presse (Paris. 1836). 20/12/1897. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Àntide Boyerot Henry Marct, préve- lus dans l'affaîrè'du Panama, et qui avaient $té -arrêtés vendredi "soir, --Bout autorisés su raison de leur état de santé, à se rendre ious les soirs, après l'audience de la cour à'assises, à la Maison municipale Dubois. LA PAIX GRECO-TURQUE On mande de Constaatinople, i9 décembre L'échangedes ratificationsdu traité de paix et lasignature du protocole aurontlieu de- main matin. Le' gouvernement prorogera pour dix ans les franchisesdouanièresaccordéesaux ma- chines et outils destinésà l'installation de fabriques et 'de manufactures. EXPLOSION A LA CHAPELLE • Cet après-midi, une violente détona- tion mettaiten émoi lequartier de la Cha- .'pelle. Au numéro 6, rue de Torcy, existe une fabriqua de vernis or, en procédant à djesafianipulations, par suite d'une fausse munœuvre..la~ipersonnechargée du soin du four y communiquale feu. Une violente explosion se produisit et le propriétairede la fabrique, qui se trou- vait- à-proximité,fut. très grièvement blessé à la figure et aux mains. Un commencement d'incendie se dé- clara, qui. -put être éteint par les ou- vrierseties voisins, avantmême l'arrivée' ïes pompiers.Les dégâts sont assez con- sidérables. CHASSE PRÉSIDENTIELLE Le Président de laRépublique a quitté ce mutin l'Elysée àneuf heures pour aller chasser dans la forêt de Marly. Parmi les invités MM. Périvier, premier «résident de la cour d'appel Bertrand, pro. cureur général Forichon et Fabreguette, conseillers à la cour de cassation Sarrien, vice-président de la Chambre des députés Drake, député Decauville, sénateur. M; Félix Faure est de retour à Paris de- jpuis six heures cinq* L'SWiPÉRATRICE D'AUTRÎCHE L'impératrice d'Autriche, venant de Biar- titz, est arrivée ce matin à Paris, par le ra- pide,de sept heures quinze. L'impératrice,qui était accompagnée du major Berzewichtzy, de la princesse Szda- îay et do M. Viguac, commissaire spécial de la gare. d'Orléans, a été reçue, sur le quai de la gara d'Orléans, par M. Viguier, directeur île ia Sûreté générale, et par le haut per- sonnel de la Compagnie. Iï:imp'ératriesest descendueà l'hôtel Dp- Siinicé, rue Gâstiglîônej LES FAITS DO JOUR Depuis quatre jours! i Depuis quatre jours Mme Guiltat Alphon- »îne; demeurant17, rue.Princesse, âgée de. cinquante ang, n'avait." pas; donné signe d'existence. Son concierge ne iavait :pas rue; mais il était .certain qu'elle, d.e.yait se irouver dans sa chambre..Inquiet de cette disparitionprolongée,il alla chczle commis- saire'et Ton' p'rifc le parti d'ouvrir la porte du logementmystérieux. MmeGuiltat,morte, était étendue dans son vestibule. La pauvrefemme a dû succomber à une affection cardiaque. Elle exerçait le petit métier de marchande de mourron. A propos d'un drame Ce n'est pas au numéro 52 de la rue Ga- Jande que s'est passé le drame passionnel dont il a été parlé dans plusieurs journaux, mais bien au numéro 25 de la même rue. IMPOSITION 101LI La question de placer l'Exposition colonialede1 900 dans Paris ou hors de ses murs est toujours pendante, et les discussions sur ce sujet menacent de tourner à l'aigre. On sait que le con- seil municipal est absolumentopposé a l'établissement hors de la capitale de cette entreprise, qui, ainsi, ferait perdre à la Ville les droits d'octroi considérables qu'elle espère encaisser. Mais ce n'est là qu'un petit côté de la question. Paris n'est pas seul intéressé à la réussite de notre grande kermesse, toute la France tient à y défendre son renom .d'habileté, d'ingéniosité commerciale. Il faut donc avant tout savoir si l'exposition coloniale a des chances de réussir, complètement sé- parée de l'autre. M. Eugène );tienne s'évertue à nous dire que cela est cer- tain, et il cite à l'appui de sa thèse l'exemple de la Belgique. L/a compa- raison est-elle bien choisie? Tout le monde sait que nos voisins les Belges ont été médiocrement satisfaits de la réussite de leur entreprise. Mal organisée, mal dirigée, préparée avec un retard considérable» elle avait, en outre, le grand désavantage de scin- der l'intérêt en deux parts l'une à Bruxelles même, l'autre à vingt kilo- mètres au moins de la capitale, à Ter- vueren, où çrécisémen.î on avait ins- tallé l'expositioncoloniale.Tervueren, c'est le Versailles de la Belgique. Et précisément, en apprenant les démar- ches faites par le conseil municipal versaillais pour obtenir l'installation de notre Exposition dans le. parc du grand roi, je revoyais l'exquise rési- dence de Tervueren, ses pièces d'eau, ses larges allées, ses verdoyantes perspectives, toutes, ces silencieuses retraites qu'étaient venus troubler les bâtis, les hangars, les toiles, les palais en carton-pâte, les cafés en plein vent, les poteaux pour la lumière électrique, tout le décor éphémère, brutal et grossier d'une kermesse in- dustrielle qui dure six mois, et qui gâte à jamais des beautés séculaires. Si c'est cela qu'on nous prépare à Ver- sailles, mieux vaut certes exproprier tout le vieux quartier de Grenelle, et installer dans uneprolongation du Champ -de -Mars l'Exposition colo- niale. LÉON BAILBY. JOURNAUX DU SOIR LA FIN D'UNE LÉGENDE La Patrie consacre un articleà l'ouver- ture des tombeaux de Voltaire et de P.ous- seau opérée hier au -Panthéon. Notre con- frère conclutainsi « Nous aurons la reproduction des sque- lettes des deux grands hommes. La curiosité de nos historiens sera pleinement satisfaite; et maintenant que le doute a désormais dis- parupour nous, espérons qu'il ne lui pren- dra pas la fantaisie de naître dans cent ans chez ceux qui auront la charge d'écrire l'His- toire. » Voltaire et Rousseau sont là; qu'on les sece à jamais dans le marbre, et qu'on n'y touche plus! »_ LE BUD6ET l>a lillterlé parle longuement de la len- teur de la discussion du budget et elle dit en terminant « Si le budget n'est pas voté, c'est aux ra- dicaux et aux socialistes qu'indubitablement la responsabilité en remonte, et c'est à eux que le pays l'attribuera. » L'ALLEMAGNE ET LA CHINE Paris est d'avis que dans la manifesta- tion hostile de l'Allemagne en Chine il ne faut voir qu'un stratagème imaginé par l'em- pereur Guillaume pour obtenir les crédits qu'il sollicite vainement depuis longtemps pour la marine allemande. Mais si le kaiser espère s'approprier quelque morceau de l'empire chinois, l'Europe s'y opposera. POURQUOI PAS TOUS ? La Gazette de Franco pose semblable question à propos du procès actuellement pendant devant la cour d'assises. Pourquoi poursuit-onles hommes qui sont aujourd'hui arrêtés et pas les autres ? Est-ce .que l'on n'aura ;pas là curiosité de susciter quelques' réponses devantle Parlement? } LA LETTRE DU DUC D'ORLÉANS •lie Temps-commente la. lettre du -duc d'Orléansque nous publions d'autre part '« Reléguant,' dit notre confrère, dans les bjrumes d'un avenir déplus en plus éloigné là perspective d'une restauration,-il, délie,, pbur le présent,- les monarchistes de leurs obligations dynastiques et les. invite« à-tra- vailler, partout où ils le pourront,au triom- phe des idées d'ordrej de conservationso-, ciale et de liberté ». Cette lettré est la constatationpublique, de l'inébranlable.soliditéde la République elle est aussi la réponse la plus typique aux uploads/Finance/ la-presse-bpt6k5486603.pdf
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- Publié le Oct 12, 2022
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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