Budapest, le 6 juillet 1914 Quand partez-vous et quand ma venue vous serait-ell
Budapest, le 6 juillet 1914 Quand partez-vous et quand ma venue vous serait-elle agréable' ? Ferenczi A. Télégramme. 1. Avant de partir pour sa cure à Karlsbad, Freud avait invité Ferenczi à Vienne (voir t. I, 479 Fer, note 9, et 483 F). N.d.E. Les notes du transcripteur sont signalées par des lettres majuscules: A. Les notes des traducteurs par des astérisques : *. Les notes des commentateurs par des chiffres: '. Les notes des auteurs par: /*/. Vienne, le 8 juillet 1914 Préférerais passer samedi soir avec vous et amis après fin consultations car jours de semaine trop chargés. Freud INTERNATIONALE ZEITSCHRIFT FÜR ÄRZTLICHE PSYCHOANALYSE Herausgegeben von Professor Dr Sigm. Freud Schriftleitung : Dr. S. Ferenczi, Budapest, VII. Elisabethring 54/ Dr. Otto Rank, Wien IX/4, Simondenkgasse 8 Verlas Hugo Heller & C°, Wien, I. Bauernmarkt N° 3 Abonnementspreis : ganzjährig (6 Hefte, 36-40 Bogen) K 21.60 = MK. 18. A Journal International de Psychanalyse Médicale Édité par le Professeur Dr. Sigm. Freud Rédaction: Dr. S. Ferenczi, Budapest VII, Elisabethring 54/ Dr. Otto Rank, Wien, IX, 4 Simondenkgasse 8 Éditions Hugo Heller et Cie, Wien, I, Bauernmarkt n° 3 Prix d'abonnement pour 1 an (6 cahiers, 36-40 feuillets) 21,60 Couronnes, 18 Marks. Budapest, le 8 juillet 1914 Cher Monsieur le Professeur, Suite à votre télégramme d'aujourd'hui, j'arrive samedi soir à Vienne, descends à la Pension Washington. De là, je m'annoncerai et m'informerai plus précisément de l'heure et du lieu de la rencontre. Vous saluant cordialement, Ferenczi A. En-tête pré-imprimé. le 13 juillet 1914 Villa Fasholt B, Schlossberg. Freud Carte postale de Karlsbad, apparemment sans texte, avec, seulement, la signature de Freud. L'original manque dans les microfilms et aussi parmi les lettres en possession de la Bibliothèque nationale autrichienne à Vienne. Il n'en existe qu'une transcription dactylographiée par Michael Balint. Selon la transcription dactylographiée de Michael Bàlint. 488 F Prof. Dr Freud Karlsbad, le 17 juillet 1914 A Vienne, IX. Berggasse 19 Villa Fasholt, Schlossberg Cher Ami, Ainsi donc, nous voici de nouveau près des sources chaudes, jouissant de la chaleur et de la pluie comme elles se présentent, et je peux observer la façon dont les effets exercés sur la fonction intestinale se prolongent toujours sur la relation à l'argent qui en découle'. Cette fois, je ne ressens pas la rupture avec le passé aussi nettement que d'habitude, je repense au travail et j'ai commencé à étudier Macbeth 2, qui me tracasse depuis longtemps, sans que j'aie pu en trouver la solution jusqu'à présent. Étrange, j'ai abandonné Macbeth à Jones il y a des années, et maintenant je le reprends, en quelque sorte. Il y a là de sombres puissances en jeu. Annerl a télégraphié, hier, qu'elle était bien arrivée à Southampton et qu'elle était attendue par Ernest Jones. J'ai profité de l'occasion pour lui exposer tout de suite ma position dans cette affaire, car je suis censé n'en rien savoir et je ne tiens tout de même pas à perdre la chère enfant du fait d'un acte de vengeance évident, abstraction faite de tout ce qui, rationnellement, témoigne du contraire. Je pense que Loe aussi veillera comme un dragon 3. Dans une lettre d'avant-hier, Pfister 4 m'assure de façon inattendue qu'il se compte parmi les nôtres et qu'il est prêt à entrer dans le groupe viennois si les Zurichois effectuent la retraite qu'ils projettent 5. Voilà donc une première nouvelle et elle est bonne. La lettre circule et vous arrivera d'ici peu. Sinon, bien sûr, rien de nouveau. Je vais bientôt m'attaquer à quelques essais techniques de moindre importance 6, pour la Zeitschrift. Avec mes salutations cordiales, votre Freud A. Écrit à la main, au-dessus et au-dessous de l'en-tête imprimé. I. Voir « Caractère et érotisme anal » (Freud, 1908b), in Névrose, psychose et perversion, trad. fr. D. Guétineau, Paris, PUF, 1972, p. 143-148. 2. Dans L'Interprétation des rêves (1900a, Paris, PUF, 1973), Freud avait brièvement mentionné Macbeth; plus tard, il a rassemblé du matériel sur ce sujet (Freud à Jones, 31 X 1909), mais ensuite, il a écrit à Jones : «Quant à Macbeth, le sujet vous est réservé » (6 XI 1910). Cependant, ce ne fut pas Jones, mais Ludwig Jekels qui rédigea une étude psychanalytique sur Macbeth (« Shakespeare's Macbeth », Imago, 5, 1917-1919, p. 170-195). Voir également Freud, 1916d, « Quelques types de caractère dégagés par le travail psychanalytique », I : Les exceptions, II : Ceux qui échouent devant le succès, III : Les criminels par conscience de culpabilité, in Inquiétante Étrangeté et autres essais, trad. B. Féron, Paris, Gallimard, coll. « Connaissance de l'inconscient », trad. nouv., 1985, p. 136172. Le passage concernant Lady Macbeth et Macbeth : p. 149-158. 1914 7 A propos du voyage d'Anna Freud en Angleterre, voir t. I, 483 F, note 7. Jones ayant envisagé de demander la main d'Anna, Freud lui écrit, le 22 juillet 1914 : «Je vous remercie beaucoup de votre gentillesse pour ma petite fille. Peut-être ne la connaissez-vous pas assez. C'est la plus douée et la plus remarquable de mes enfants, de plus, dotée d'un caractère d'une qualité rare. Elle ne demande qu'à apprendre, à voir toutes sortes de curiosités, voulant apprendre et comprendre le monde. Elle ne demande pas à être traitée en femme, elle est encore loin d'éprouver des émois sexuels et se montre plutôt rejetante à l'égard des hommes. Entre elle et moi, il est expressément entendu qu'elle n'envisagera ni mariage ni aucun pas dans ce sens avant d'avoir deux à trois ans de plus. Je ne pense pas qu'elle rompe cette convention. » La demande en mariage d'Anna par Jones – qui ne sera pas couronnée de succès – est brièvement évoquée par Elisabeth Young-Bruehl dans son ouvrage Anna Freud, trad. Pierre Ricard, Paris, Payot, 1991, p. 59-62. Aucune lettre (même inédite) de la correspondance Freud-Pfister, entre le 11 mars 1913 et le 9 octobre 1918, n'a été conservée. Les analystes suisses avaient déjà annoncé qu'ils n'assisteraient pas au congrès prévu en septembre à Dresde (lettre du 26 VII 1914, Freud/Abraham, Correspondance, Paris, Gallimard, coll. « Connaissance de l'inconscient », 1969, p. 190. Jones, II, p. 181-182). Une grande partie d'entre eux ayant rejoint le groupe de Jung, la Société suisse de psychanalyse ne fut fondée que le 24 mars 1919. A savoir, les deux derniers articles sur la technique thérapeutique entre 1911 et 1915, parus en novembre 1914 et en janvier 1915 dans la Zeitschrift : «Remémoration, répétition et élaboration » (1914g) et « Observations sur l'amour de transfert » (1915a [1914]), in La Technique psychanalytique, trad. A. Berman, Paris, PUF, 1970 (1981), p. 105-115 et 116-130. 9F Prof. Dr Freud Karlsbad, le 18 juillet 1914 Vienne, IX. Berggasse 19 Cher ami, Vous vous étonnez certainement de tout le temps dont je dispose à Karlsbad, pour écrire. Mais c'est la première fois que je suis ici sans être dérangé, sans les Emden ; je passe la journée très agréablement avec ma femme, et je reste tout de même encore assez frais et dispos pour travailler. Je suis effectivement en train d'écrire un article technique 1, pas sans importance de surcroît mais la lettre d'aujourd'hui est entièrement consacrée aux problèmes de la rédaction. Avant tout, réjouissez-vous d'apprendre que vous êtes autorisé à rayer Maeder de l'en-tête de la Zeitschrift. Les autres aussi bientôt, j'espère 2 ! Selon le rapport d'Abraham, il n'y a pas de doute : nous serons débarrassés de tous. Les lettres qui circulent vous apprendront la suite. D'autre part, dans le numéro de la Zeitschrift arrivé aujourd'hui, je remarque quelques fautes de style pour lesquelles je vous prie de tirer les oreilles du coupable — Reik. Il m'a sérieusement demandé de le critiquer toujours avec la plus grande rigueur. Vous pouvez donc tranquillement vous réclamer de moi. Je pourrais le lui écrire moi-même, mais je préfère suivre la voie hiérarchique. C'est un bon garçon, mais il ne doit pas se laisser aller à une telle vulgarité B. Dans le compte rendu de Reik concernant Schmidt, p. 389 3, on lit (en bas) : « Depuis quand de tels sentiments paraissent-ils quasi normaux à Monsieur le Conseiller? » Nous devons nous abstenir d'un ton aussi familier, tout particulièrement envers nos adversaires, surtout maintenant que la polémique va devenir inévitable. [Barré] : p. 391, tout en bas, un «Schnoferl » * pas tout à fait digne. [Sous-entendu :] Là je me suis trompé. Idem au feuillet 33. J. H. Schultz 4 : La TA. Entièrement manqué dans le ton, presque une dénonciation. Pourquoi un tel non-sens ne se trouverait-il pas dans un journal de littérature théologique? Pfister à qui dites-vous cela ** ? A rayer absolument, c'est une incongruité juive! Sec, plutôt ironique ! Plus loin, la parenthèse « (Ce n'est certainement pas le motif d'adhésion aux théories de Jung?) ». Une insinuation, là où il faudrait dire de façon plus digne : Nous voulons espérer que ce n'est pas là le motif... Windelband. Ici, je critique seulement un manque de clarté. Est-ce Wind.[elband] lui-même ou quelqu'un d'autre uploads/Finance/ ii-ferenczi-juillet-1914-decembre-1919.pdf
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- Publié le Oct 20, 2022
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