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[Tapez ici] Thème 3 : l’apport de la théorie des couts de transaction et la structure financière de l’entreprise Fait par le groupe 10 :  MAHAMAT ALI HASSAN DJOUGOU 17C84890  MAMOUDOU MOHAMADOU 17C84834  MARIAMOU SOULEY DAOUDA 17C84726 MESC 1 FICO Sous la direction de : Pr Oscar ASSOUMOU Ecole e Supérieure des Sciences Économiques et commerciales EXPOSE D’INGENERIE FINANCIERE ANNEE ACADEMIQUE 2020 – 2021 [Tapez ici] SOMMAIRE INTRODUCTION I. APPORT DE LA THEORIE DES COUTS DE TRANSACTION A. L’apport de R. Coase B .La théorie des coûts de transaction de Williamson I. THEORIE DE LA STRUCTURE FINANCIERE A. La théorie de Trade Off B. La théorie du Pecking Oder (POT) CONCLUSION [Tapez ici] Introduction La théorie des coûts de transaction s'est construite en plusieurs temps. Elle repose, dans ses développements actuels, sur certaines hypothèses différentes de l'axiomatique néo-classique, principalement une hypothèse de rationalité différente. La notion de coût de transaction est introduite pour la première fois par Ronald Coase en 1937. Elle ne suscitera aucun commentaire pendant de nombreuses années, avant de valoir à son auteur une gloire tardive (Prix Nobel). C'est grâce aux travaux de Williamson, que la notion de coût de transaction prend toute son ampleur. Grâce à ce concept, la théorie des coûts de transaction est en mesure de rendre compte de l'existence de la firme dans une économie de marché. En outre, elle permet de comprendre les formes de gouvernance des transactions. Ainsi, elle permet d'étudier les formes organisationnelles. Nous présenterons donc les travaux pionniers de Coase à la base de cette théorie. Nous porterons ensuite notre attention sur les travaux d'Olivier E. Williamson qui constituent à proprement parler la théorie des coûts de transaction. II. APPORT DE LA THEORIE DES COUTS DE TRANSACTION [Tapez ici] A. L’apport de R. Coase C'est Coase (1), considéré comme le père fondateur de la théorie, qui en 1937 a essayé le premier de répondre à la question posée par Robertson en 1928 : « Pourquoi émergent dans l'océan de la coopération inconsciente des îlots de pouvoir conscient ? » II fait allusion aux entités organisées que sont les entreprises. Selon Coase, une firme apparaît dans le cas où la passation d'un contrat à très court terme ne serait pas satisfaisante. Il définit une firme comme un système de relations qui apparaît quand la répartition des ressources dépend d'un entrepreneur. Une entreprise tendra à s'agrandir jusqu'à ce que les coûts d'organisation de transactions supplémentaires en son sein deviennent égaux au coût de réalisation de cette même transaction par le biais d'un échange sur le marché, ou aux coûts d'organisation dans une autre entreprise. On peut définir une transaction comme un échange d'information ou de marchandises ayant une valeur économique entre deux partenaires aux différentes étapes du cycle de production. Remarquons ici qu'une transaction peut être prise en charge par le marché (en externe) ou par la hiérarchie (équivalent de l'entreprise, en interne). : Sur le marché, la coordination se fait par le système de prix. Dans l'entreprise, il y a suppression du système de prix, c'est l'autorité de l'entrepreneur (la hiérarchie) qui joue. A la différence des théoriciens néoclassiques, Coase met en évidence que le recours au marché, c'est-à-dire la coordination par les prix, entraîne des coûts. Donc dans certaines situations, la coordination administrative (le recours à l'entreprise) s'impose, dans la mesure où elle permet de faire l'économie de ces coûts. C'est cette idée qui fait la particularité de la théorie des coûts de transaction par rapport aux autres théories néoclassiques. Considérer que le recours au marché a un coût remet en cause l'hypothèse néoclassique d'information parfaite. L'hypothèse d'information parfaite supposait que toutes les informations sont disponibles sur le marché, et qu'elles sont accessibles à tous sans frais. Par exemple, en théorie, les prix des biens sont connus de tous. Or, en réalité, on voit bien que l'agent a connaissance du prix d'un objet, et qu'il va rarement chercher à avoir celui de tous les biens de la même catégorie, car cela lui coûte en temps et en recherche d'informations. Si l'on part de la théorie néoclassique, toutes les transactions devraient avoir lieu sur le marché, et on ne voit pas de raisons à l'existence de l'entreprise (ou de la hiérarchie, ces deux termes sont synonymes). En effet, les agents pourraient par exemple recourir au marché du travail [Tapez ici] tous les jours pour trouver des salariés, et de même pour tous les marchés. Coase montre que le recours au marché coûte, car il est difficile de trouver le salarié adéquat (si on reprend l'exemple du marché du travail). Ces coûts de marché aussi appelés coûts de transaction sont les suivants : - les coûts de découverte des prix adéquats (liés à l'information imparfaite), - les coûts de négociation et de conclusion de contrats séparés pour chaque transaction (liés au problème de l'asymétrie d'information et à Г opportunisme des agents). L'opportunisme caractérise les conduites de mauvaise foi visant à réaliser des gains individuels au-delà du profit normal de l'échange. L'opportunisme repose sur une révélation incomplète, déformée ou falsifiée de l'information par un agent, et donc sur l'existence d'asymétries d'information. Coase se demandait pourquoi les firmes existaient alors que le modèle néoclassique (1) COASE, 1992, in Réseaux n° 54. — 12 considérait le mécanisme des prix comme optimal. Après avoir démontré l'intérêt de la firme il se pose la question symétrique de l'intérêt de l'existence du marché. Les limites de la firme proviennent du fait que la fonction entrepreneuriale est à rendements décroissants. Cela provient de la limite des capacités de la direction à coordonner un nombre croissant d'activités. D'autre part, la perte due au gaspillage des ressources peut aller jusqu'à égaler les coûts d'une transaction sur le marché. Cela permet d'expliquer pourquoi l'économie n'est pas réunie en une seule firme, mais que les modes de gouvernance (marché et hiérarchie ou entreprise) coexistent. Comme souvent dans la démarche des économistes néoclassiques, Coase a recours à un raisonnement marginaliste. Ce dernier sert à choisir entre coordination marchande et coordination interne. Ce choix se fera par la confrontation du coût d'une transaction supplémentaire par le marché et du coût d'organisation interne de la même transaction. Par exemple, une entreprise textile doit décider si elle préfère faire fabriquer tel type de produit ou le produire elle-même. La première alternative reviendrait à recourir au marché (il y aura en effet un contrat entre les deux parties). La seconde alternative serait de la coordination interne, dans laquelle les rapports de production seront gérés non par les prix, mais par Г autorité hiérarchique. Selon Coase, l'existence de la coordination par la firme se situe dans l'exercice d'un pouvoir d'autorité. Le marché se caractérise par un pouvoir de décision décentralisé, alors que dans la hiérarchie le pouvoir de décision est centralisé dans une personne. [Tapez ici] [Tapez ici] B. La théorie des coûts de transaction de Williamson. C'est ensuite Williamson (2) qui structure cette théorie. Il va tenter de développer, sur la base proposée par Coase, les différents facteurs qui vont permettre ď arbitrer entre marché et hiérarchie. Selon lui, le recours à la hiérarchie est surtout développé là où les transactions : - sont récurrentes, - sont exécutées dans un climat d'incertitude, - nécessitent des investissements idiosyncrasiques (très spécifiques). A mesure que l'incertitude augmente, les transactions récurrentes vont être soit standardisées et confiées au marché, soit internalisées. Williamson s'appuie sur deux hypothèses comportementales que sont l'opportunisme et la rationalité limitée. Il montre que le risque d'opportunisme augmente les coûts de transaction, c'est-à dire le coût de négociation et de supervision d'un contrat. Donc l'existence d'opportunisme incite à l'internalisation de la transaction. En effet, le recours à l'entreprise se justifie pour se protéger contre le risque d'opportunisme. La notion de « rationalité limitée » est issue d'un courant appelé la théorie de la décision. Herbert Simon (3) définit d'abord les trois étapes de la décision : établissement de la liste de tous les comportements possibles, détermination des conséquences de chacun, évaluation séparée de ces ensembles de conséquences. Il définit ensuite la rationalité comme relative à la sélection d'un comportement préféré en face d'une alternative faite en termes d'un système de valeurs par lequel les conséquences de ce comportement peuvent être évaluées. Pour qu'une décision soit objectivement rationnelle, il faut que le sujet confronté à la prise de décision quant à son comportement : - voie à l'avance synoptiquement tous les choix de comportements possibles et envisageables, - considère l'ensemble total dans toute la complexité des conséquences qui suivraient chaque choix, - applique son système de valeur ou d'utilité comme critères à l'ensemble [Tapez ici] total des conséquences de chaque choix possible. (2) WILLIANSON, 1979. (3) SIMON, 1959. 13 Or: - la connaissance complète et l'anticipation de toutes les conséquences qui suivraient chaque choix est impossible. La connaissance des conséquences est fragmentaire, - ces conséquences se produisant dans le futur, l'imagination doit suppléer le manque de connaissances expérimentales des sentiments perçus en attachant des valeurs à celles qui sont connues. De plus des valeurs ne peuvent uploads/Finance/ european-foundation-for-management-development.pdf

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  • Publié le Apv 19, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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