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Publicité QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6939 JEUDI 4 JUIN 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 “On ne peut pas laisser le commer- ce extérieur dans cet état” P .2 LE MINISTRE DU COMMERCE L’A AFFIRMÉ MARDI LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER L’Opep ne fera pas d’annonce forte sur les quotas P .9 ELLE TIENDRA UNE CONFÉRENCE ORDINAIRE DEMAIN À VIENNE “Le système désarme politiquement et moralement la société” P .6/7 KARIM TABBOU À “LIBERTÉ” D. R. Yahia/Archives Liberté La police enquête sur les expatriés P .4 ILS SONT EMPLOYÉS SANS PERMIS DE TRAVAIL Blatter s’en va, le chantier demeure FIFA P .21 Le processus de liquidation, objet de suspicions P .11 LE LIQUIDATEUR MONCEF BATCI AUDITIONNÉ AUJOURD’HUI INONDER LE MARCHÉ POUR JUGULER L’ENVOLÉE DES PRIX Ramadhan 2015 La recette du gouvernement Archives Liberté D. R. Tizi Ouzou a rendu un vibrant hommage au regretté Tahar Djaout P .28 ALORS QU’UNE DÉLÉGATION S’EST RECUEILLIE HIER SUR SA TOMBE À OULKHOU AF AF P .3 K. Tighlit/Liberté es Jeudi 4 juin 2015 2 LIBERTE L’actualité en question L es concessionnaires automobiles seront obligés de déclarer leur im- pôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) pour bénéficier de licences d’importation que compte mettre en place le gouvernement. “Il y aura, à partir de 2016, des licences d’impor- tation qui vont fixer un seuil au-delà duquel on ne pourra pas importer de voitures. Parmi les critères choisis en matière d’importation de voitures, figure la déclaration de l’IBS”, a an- noncé mardi le ministre du Commerce, Amara Benyounès, à l’ouverture de la céré- monie, organisée à l’hôtel El-Aurassi, à Alger, par le World Trade Center Algeria (WTCA). “Nous nous sommes rendu compte d'une cho- se qui est quand même incroyable. Ce sont les plus grands vendeurs de voitures en Algérie qui déclarent le moins d’impôts”, a indiqué le mi- nistre, s’interrogeant si “leurs marges sont faites à l'étranger ?”. Selon M. Benyounès, tous les concession- naires automobiles algériens sont astreints par les constructeurs à importer un certain nombre de véhicules. “Il est possible que vous achetiez une voiture en 2015 alors qu'en réalité, elle a été fabriquée en 2013 ou 2014”, a-t-il estimé, regrettant que notre pays soit de- venu une très grande aire de stockage de voi- tures. “Aucun pays ne fait cela”, a-t-il déplo- ré. Le ministre souligne, encore une fois, que les licences d'importation ne concerneront que les produits qui alourdissent fortement la facture des importations. “Les kiwis et les bananes ne représentent rien dans la balan- ce commerciale de l’Algérie. On veut nous orienter vers ces petites bricoles de commerce extérieur pour oublier l’essentiel. Tant que je serai ministre du Commerce, les Algériens au- ront le droit de manger des kiwis et des ba- nanes”, a indiqué M. Benyounès. Le mi- nistre révèle que l’Algérie importe 500 mil- lions de dollars, en produits électroménagers. Notre pays importe également pour 1,6 mil- liard de dollars d’aliments de bétail. C’est un marché contrôlé par 4 à 5 personnes. Person- ne ne les connaît et personne n’entend par- ler d’elles. Le plus grand employeur parmi elles emploie 32 personnes. L’Algérie achè- te de l’étranger 600 millions de dollars en pro- duits d’entretien et cosmétiques. “Objective- ment, peut-on laisser le commerce extérieur dans cet état ? Ce n’est pas possible”, a estimé le ministre. Ce sont ces gros chapitres, ain- si que le ciment, qui seront concernés par les licences d’importation, dont le projet de loi sera présenté en plénière dimanche pro- chain à l’APN. “Nous avons touché de très gros intérêts. Nous avons touché des lobbies impor- tants, qui sont installés dans le commerce ex- térieur et qui sont dans l'importation depuis une quinzaine d'années avec des chiffres d'af- faires absolument astronomiques”, a affirmé M. Benyounès, estimant que “la campagne médiatique, qui a visé le ministre du Commer- ce n’est pas une affaire d’alcool”. Sur un autre plan, le ministre a estimé qu’il est illu- soire de parler de réduction des importations ou d’augmentation des exportations, s’il n’y a pas de production. Et il ne peut y avoir de production s’il n’y a pas une réelle diversification de l’économie nationale et une amélioration du climat des affaires. MEZIANE RABHI LE MINISTRE DU COMMERCE L’A AFFIRMÉ MARDI “On ne peut pas laisser le commerce extérieur dans cet état” Le projet de loi sur les licences d’importation sera présenté en plénière dimanche prochain à l’APN. APS Amara Benyounès, ministre du Commerce. F.1366 Publicité LE CRÉDIT À LA CONSOMMATION ENTRERA EN VIGUEUR EN SEPTEMBRE PROCHAIN Trabelsi : “Ce n’est pas un report” L e calendrier fixé depuis plus d’une année pour la reprise du crédit à la consomma- tion est, semble-t-il, respecté fidèlement par les responsables des différentes institutions concernées. Le délégué général de l’Associa- tion des banques et établissements financiers (Abef), Abderrezak Trabelsi, estime que le pro- cessus de mise en œuvre de ce prêt suit natu- rellement son cours tel que prévu par le gou- vernement. Le crédit devrait initialement entrer en vigueur dès la publication au Journal officiel du décret exécutif portant sa mise en application. C’est du moins ce qu’avaient programmé les pou- voirs publics. Le texte de loi étant inséré au JO n°24 du 13 mai dernier, le produit bancaire de- vrait être lancé en principe à partir de cette date. L’on a annoncé ensuite la fin du mois de juin courant comme dernière échéance pour le début de l’opération. Or, le président de l’Abef, Boualem Djebbar, a affirmé, il y a quelques jours, de manière solennelle, que le prêt ne peut être accordé par les banques avant le mois de septembre prochain. Le principal motif avancé a trait aux travaux de moderni- sation de la Centrale des risques qui n’étaient pas encore achevés. M. Trabelsi avoue que la relance du crédit à la consommation nécessi- te la définition du cadre juridique et réglemen- taire, la préparation des banques et l’existen- ce d’une centrale des risques. Cet outil a pour objectif de protéger, à la fois, le client du sur- endettement et la banque prêteuse d'un crédit impayé. Si les deux premières conditions citées sont d’ores et déjà réunies, la troisième en re- vanche est, selon le délégué de l’Abef, au sta- de des essais techniques. “La Centrale des risques a été reconfigurée et modernisée. Car, elle doit s’adapter à un nouveau crédit aux par- ticuliers (consommation) en plus de l’immobi- lier, auquel elle s’est habituée précédemment. L’instrument est actuellement en phase d’opé- rations pilotes pour s’assurer que des pro- blèmes techniques ou un quelconque blocage ne surgissent”, explique Abderrezak Trabelsi. Cette étape, précise-t-il, ne peut être finalisée avant deux mois. Pour lui, cette période est im- pérative afin de permettre aux divers interve- nants de s’y préparer sérieusement et de réus- sir enfin cette activité. D’où, indique-t-il, la dé- cision de lancer le prêt, dès le mois de sep- tembre prochain. Interrogé sur les rumeurs qui font état d’un re- port à cause de l’incapacité des banques à pro- poser un tel produit, par manque de liquidi- tés engendré par la crise, M. Trabelsi récuse et argue : “Depuis plus de huit ans, les banques en- registrent des surliquidités. Ce n’est pas du jour au lendemain qu’elles se trouveront à court d’ar- gent.” Mieux, le responsable de cette organi- sation avance que les crédits ne représentent que 60% des dépôts. Par ailleurs, le choix s’offre à chaque banque, quant à l’opportunité d’ac- corder ou non ce type de prêts. Cela, souligne M. Trabelsi, entre dans le cadre de la politique commerciale de chacune d’elles. B. K. Zehani/Archives Liberté Abderrezak Trabelsi, délégué général de l’Abef. À deux semaines du début du mois de Ramadhan, le spectre de la flambée des prix plane sur le marché algérien. Pour contrecarrer ce phénomène ré- current, les différentes filières agri- coles procéderont à l’approvision- nement du marché par des quotas supplémentaires de produits de lar- ge consommation. Ainsi, et selon un document que s’est procuré Liberté, “les laiteries publiques et privées ont été dotées de matières premières lai- tières nécessaires pour une production et une mise sur le marché de 153 mil- lions de litres de lait pasteurisé condi- tionné vendu au prix administré de 25 DA le litre”. Avec, aussi, une production nationale mensuelle de 280 millions de litres de lait cru, le département de l’Agriculture estime que “ces disponibilités permettront d’assurer l’approvisionnement de la population sans perturbation”. Pour les viandes rouges, il est souligné dans le même document qu’“en plus de l’offre habituellement assurée par une production locale mensuelle es- timée à 45 000 tonnes”, il sera pro- cédé à “l’importation de 30 000 tonnes supplémentaires”. Le secteur public interviendra également à tra- vers Frigomedit avec “la mise sur le marché de 1 500 tonnes de viande bo- vine et 500 tonnes de viande ovine”. S’agissant des viandes blanches, l’Of- fice national des aliments du bétail (Onab) interviendra aussi pour “mettre sur uploads/Finance/ 6-6939-8ae19f00-pdf.pdf
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- Publié le Dec 02, 2021
- Catégorie Business / Finance
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