Copyright© 2010 L'Archipel. Comment Google mangera le monde Steve Jobs, le créa

Copyright© 2010 L'Archipel. Comment Google mangera le monde Steve Jobs, le créateur qui a changé nos vies, Éditions 52 mn, 2010. L a Guitare sans prise de tête, City Éditions, 2010. L a Saga des jeux vidéo, Pix ’n’ love, 2009-Et Dieu créa les Beatles, Carnets de l’Info, 2009. L a Saga des hits du rock, Camion Blanc, 2009-Le Solfège sans prise de tête, City Éditions, 2009. Tremblez DJ’s, Éditions les 3 Génies, 2008. L ntégrale Madonna, City Éditions, 2008. L ' Énigme du sphinx, Librio, 2008. M a maison écolo, avec Noëlle Saugout, L ’Archipel, 2008. Enigma 2, City Éditions, 2008. E n igma, City Éditions, 2007. Sauver la Terre, avec Noëlle Saugout, L ’Archipel, 2007. L e s Mots de l’informatique, Campus Press, 2007. M a donna Pop Confessions, City Éditions, 2006. Georges Brassens, biographie intime, City Éditions, 2006. LLntégrale Rolling Stones, City Éditions, 2006. Jean-Louis Aubert, City Éditions, 2006. R o bots, genèse d'un peuple artificiel, Minerva, 2005. Dictionnaire des instruments de musique, Librio, 2004. Solfège, nouvelle méthode simple et amusante, Librio, 2003. Téléphone, au coeur de la vie, Camion Blanc, 2003. H o me Studio, Campus Press, 2003. M u sique électronique, Campus Press, 2002. Génération MP3 : la victoire de la musique, Mille et une nuits, 2000. Cyberculture, Anne Carrière, 1998. L ' Empire invisible, Village Mondial, 1996. Bill Gates et la saga de Microsoft, Pocket, 1995. P l anète multimédia, avec Arnaud de La Pommeraye et Stéphane Larcher, Dunod, 1994. DANIEL ICHBIAH Comment Google mangera le monde www.frenchpdf.com l'Archipel Si vous souhaitez recevoir notre catalogue et être tenu au courant de nos publications, envoyez vos nom et adresse, en citant ce livre, aux Éditions de l’Archipel, 34, rue des Bourdonnais 75001 Paris. Et, pour le Canada, à Édipresse Inc., 945, avenue Beaumont, Montréal, Québec, H3N 1W3. ISBN 978-2-84187-885-7 Copyright © L’Archipel, 2007 ; 2010. Avant-propos Un monopole fondé sur un service gratuit Pourquoi n’a-t-on rien vu venir ? La vache à lait Google est différent Ne faites pas le mal... Le monde du silence Sans commentaire Qui sont ces gars ? Aiter ego PageRank Ébullitions Survivre à la débâcle Un président pour la start-up La manne illimitée des AdWords Actualités à volonté L’entrée en Bourse La Bibliothèque mondiale Plus vite que la lumière Choc de cultures Une indiscrétion à l’échelle planétaire Offensive contre Microsoft Secousses dans le monde de l’édition Le droit de vie et de mort Les failles de la machine à sous La gratuité de tous les dangers Vie privée Table www.frenchpdf.com Avant-propos Google est une énigme. Vu de l’extérieur, c’est une success story comme l’Amérique aime à en offrir au monde. Deux surdoués à l’allure cool, lancent une entreprise sur une idée simple et brillante : un moteur de recherche intelligent. Si l’on tape « Victor Hugo », il affiche les sites qui traitent de cet écrivain, de préférence à la pizzeria de l’avenue Victor-Hugo... Copyright© 2010 L'Archipel. Véritable cas d’école en matière de gestion d’entreprise, Google s’est distingué par une approche mesurée, aucunement tapageuse, avec un souci de qualité dans les réponses qui a progressivement fait la différence. C’est essentiellement par le bouche à oreille que les internautes ont adopté ce moteur de recherche californien. Ils ont choisi Google de leur plein gré, estimant qu’ils étaient mieux servis par ce logiciel que par ceux de ses compétiteurs, qu’ils s’appellent Yahoo!, AOL, Microsoft ou Al ta Vista. L ’efficacité de Google est telle qu’il a délogé tous ses concurrents. Tous ont mordu la poussière. Le petit dernier a même conquis une part de marché que, s’il ne s’agissait d’un service gratuit, l’on pourrait qualifier de monopole. Google a ainsi réussi un tour de force enviable : devenir la porte d’entrée obligée de centaines de millions d’usagers vers l’immense océan du Web et ses milliards de pages. Prérogative extraordinaire que celle de décider, par la force des choses, qui captera ou non l’attention des internautes... Les grands acteurs de l’informatique ont tous rêvé de détenir un tel privilège, et Bill Gates doit parfois se demander comment il a pu laisser échapper une telle occasion d’étendre son empire. Larry Page et Sergey Brin, les fondateurs de Google, ont le profil de « good guys ». Individus altruistes, soucieux de la protection de l’environnement, pétris de valeurs plus proches de l’intelligentsia intellectuelle que des néo-conservateurs. Mieux encore, tous deux ont su pour l’essentiel mener leur barque avec intelligence et dignité. Copyright© 2010 L'Archipel. Dès lors, pourquoi ce livre? Parce que le modèle inventé par Google nécessite d’être mis en perspective. Page et Brin ont en effet élaboré un système de revenus quasi automatique, d’une extraordinaire efficacité. C’est bien simple : il n’est pas une seule activité au monde qui ne puisse devenir un client potentiel de Google. Quel que soit le domaine dans lequel vous opérez, que vous fabriquiez des vases en bambou dans un village reculé des montagnes de Chine, que vous dirigiez un bureau de conseil en recrutement international à Paris, que vous fabriquiez des sièges pour les avions de ligne ou des stylos peints à la main, vous avez une bonne raison d’acheter à Google des « mots clés », ou AdWords. Lorsqu’un internaute tapera « vase en bambou », << conseil en recrutement », << siège pour avions » ou « stylo artisanal », vous aurez peut-être la chance d’apparaître dans la colonne de droite des résultats de Google. La plupart des noms communs du dictionnaire ont ainsi été transformés en source de revenus et l’un des milliers de commerciaux de Google se fera un plaisir de vous vendre ces AdWords, à un tarif qui ne cesse de grimper. Un système qui défie l’imagination, et que Page et Brin ont décliné sous des formes si lucratives que la société a longtemps doublé son chiffre d’affaires chaque année. En janvier 2010, Google présentait un revenu annuel de plus de 23 milliards de dollars pour une année réputée difficile, 2009. La www.frenchpdf.com performance réside clans la vitesse à laquelle un tel chiffre a été atteint car Google est né à la fin de l’année 1998. Par comparaison, Apple pèse un peu plus de 30 millions de dollars mais existe depuis 1976. Apparu un an avant Apple, Microsoft, le n° 1 mondial du logiciel, affichait un revenu de 62 milliards à la fin du premier semestre 2009- Pour sa part, Google apparaissait déjà comme la 155e société mondiale dans le classement du magazine Forbes, publié à la fin de l’été 2009. C’est une sacrée performance pour une société aussi jeune. Et sa croissance, bien qu’elle se soit relativement ralentie durant l’année 2009 à l’instar de plupart des sociétés, demeure étonnante : quatre ans plus tôt, Google venait tout juste de franchir la barre des 10 milliards de dollars. Le jour n’est pas si loin où la capitalisation boursière de Google pourrait devenir la première de Wall Street. Copyright© 2010 L'Archipel. L ’incroyable tour cle force de Google, c’est qu’il réalise la quasi-totalité de ses ventes avec la publicité et ne tire qu’un revenu infime de ses services payants. Cas de figure unique dans l’histoire de l’économie ! Clairvoyants, Page et Brin ont su gérer cette croissance exponentielle avec sagacité. Ils ne se sont pas lancés dans de fastueuses dépenses pour promouvoir leur marque, conscients que le bouche à oreille y suffisait amplement. Au contraire, ils ont investi de manière à fournir un service toujours plus efficace à leurs utilisateurs. Ils ont ainsi mis en place une infrastructure électronique titanesque, capable de stocker de gigantesques volumes de données et de favoriser leur diffusion. C’est en ce qui concerne le respect de la vie privée que surgissent les interrogations. Chaque requête effectuée par un internaute sur le moteur de recherche Google comme sur d’autres services maison est sauvegardée par défaut. Il en va de même pour les messages électroniques qui empruntent la voie de leur service Gmail. Là où les lois telles que « Informatique et Liberté » garantissent théoriquement à un simple citoyen le droit de consulter et de faire corriger les fichiers gouvernementaux qui le concernent, une société privée bénéficie quant à elle d’une totale liberté pour engranger des informations sur les individus. Copyright© 2010 L'Archipel. L ’attitude de Google soulève d’autres questions. Puisqu’elle tire un tel profit de ses annonces publicitaires, la société peut se permettre d’offrir gratuitement ce qui constitue le gagne-pain de l’industrie du logiciel, à seule fin de fidéliser les internautes et de les drainer vers ses AdWords. Google donne, distribue, prodigue ses logiciels au tout-venant : messagerie, cartographie, traitement de texte... Servez-vous, c’est gratuit! Pourtant, le prix d’une telle dépendance, librement consentie, donne à réfléchir. La société californienne pourrait-elle réduire à néant tout un pan de l’économie de l’informatique, jetant des dizaines de milliers de professionnels au chômage ? À plus long terme, toutes les activités liées à la production de contenu artistique ou informationnel pourraient-elles tomber dans la seule escarcelle d’une unique société ? Le sentiment de puissance que procure la manne accumulée par Google a donné uploads/Finance/ 1-5109482580688765116.pdf

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  • Publié le Oct 11, 2021
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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