Verdun, Paul (pseud. Gustave Marchand). Léo Taxil et Paul Verdun. Les Assassina

Verdun, Paul (pseud. Gustave Marchand). Léo Taxil et Paul Verdun. Les Assassinats maçonniques. 1890. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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De temps en temps, depuis un siècle, se commet un crime dont les circonstances extraordinaires étonnent le peuple et excitent les recherches des penseurs. La victime appartient au monde politique, comme le duc de Berry, le comte Pellegrino Rossi, le ma- réchal Prim, Garcia Moreno, Gambetta ou le préfet Barrème ; elle appartient à la police comme Saint- Blamont et divers personnages mêlés à- l'affaire de la Banque d'Ancône ; elle appartient' enfin à la presse, comme le journaliste américain William Morgan. Les assassins, quand ils sont découverts, n'appa- raissent point comme ayant agi sous l'influence des passions qui d'habitude portent les meurtriers au crime. Ils connaissent peu leur victime, n'ont aucun motif ordinaire de lui en vouloir; ils' ne tuent ni sous l'empire de la jalousie, ni sous celui d'une haine personnelle ; ce n'est point non plus pour voler, du moins pour leur propre compte. De ces assassins, les uns disparaissent à la faveur des troubles politiques ; les autres échappent aux recherches et au châtiment, soit parce qu'ils sont trop haut placés, soit parce qu'ils sont puissamment protégés ; ceux enfin qui se laissent prendre sont des fanatiques qui ont obéi à une passion politique, à un ordre donné par des chefs qui restent inconnus. Peu,à peu cependant, malgré les obstacles qu'y apportent ceux qui de près ou de loin ont trempé dans ces crimes, malgré les fausses pistes sur les^ quelles les orateurs et les écrivains sectaires essaient de lancer les chercheurs, la vérité se dégage et se montre en son plein jour. Ce sont des aveux qui échappent dans l'ivresse et qui sont recueillis ; ce sont des écrits que l'on trouve, . lettres, confessions, testaments ; ce sont des révéla- tions qui échappent à un mourant saisi par le remords et l'angoisse en face de l'éternité ; _c'est enfin le papier que l'on retire de la fosse où. a été jeté le cadavre de la victime et qui porte la signa- ture de l'assassin. - Alors, aveux, écrits, révélations se complètent les uns par les autres. Us montrent à qui remonte la responsabilité de ces crimes, à la grande puis- sance . satanique du siècle, à la Franc-Maçonnerie. Preuves en mains, l'on constate que ceux-ci ont été assassinés pour avoir combattu la secte dont ils avaient autrefois fait partie ; que ceux-là ont payé , de leur sang le service qu'ils avaient rendu aux honnêtes gens en révélant le véritable but et les pratiques de cette société, qui se prétend, par un odieux mensonge, une simple société de philan- thropie, et qui est en réalité une école de corrup- tion et d'assassinat.. Certaines gens qui n'ont point étudié la Franc- Maçonnerie dans ses doctrines et dans ses pratiques, seront peut-être tentées d'accuser d'exagération les paroles qui précèdent. Elles diront : « Nous connais- sons monsieur Un-Tel et monsieur Tel-Autre, qui sont francs-maçons. Us n'ont pas les mêmes opi- nions que nous, c'est vrai ; mais ils sont pourtant de fort honnêtes gens. Us n'ont jamais assassiné personne, et nous jurerions sur notre tète qu'ils n'auront jamais la plus petite idée de tuer qui que ce soit. ». D'accord ; mais c'est qu'alors les francs-maçons dont vous parlez, ne «ont pas arrivés au 30e degré de la hiérarchie maçonnique, c'est qu'ils n'ont pas reçu le grade de Chevalier Kadosch. Ils croient encore naïvement ce qu'on leur a dit lorsqu'on les a engagés à s'enrôler dans la secte, ce que le Frère Clavel écrit dans son Histoire Pittoresque de la Franc-Maçonnerie : «La Franc-Maçonnerie, prétend-il, est une insti- tution philanthropique progressive, dont les mem- bres vivent en frères sous le niveau d'une douce éga- lité. Là sont ignorées les frivoles distinctions de la naissance et de la fortune, et ces autres distinctions, plus absurdes encore, des opinions et des croyances... « Le franc-maçon est citoyen de l'univers ; il n'existe aucun lieu où il ne rencontre des frères empressés à le bien accueillir, sans qu'il ait besoin de leur être recommandé autrement que par son titre; de se faire reconnaître d'eux, autrement que par les signes et mots mystérieux adoptés par la grande famille des initiés, » L'assassinat nous semble tellement bas et vil, sa pensée est si éloignée de notre esprit, à nous autres qui sommes nés dans une société toute pénétrée des principes de l'Evangile, que nous n'imaginons qu'à grand'peine que des hommes civilisés puissent l'ad- mettre comme un moyen ordinaire, juste, légal, de domination. Celui qui entre dans la Franc-Maçonnerie, le fait, ' poussé par une vanité sotte, par la curiosité, par l'intérêt ou par l'amour du plaisir. C'est un vaniteux qui veut faire partie d'une société, qui veut porter des rubans, s'affubler de cordons, s'orner d'insignes, avec l'espérance d'ar- river un jour à de hauts grades dans lesquels il sera l'objet de témoignages de respect de la part des autres naïfs. Ou bien, c'est un curieux auquel on a glissé dans l'oreille, d'un air de mystère, que la Franc-Maçonne- l'ie « conserve religieusement un secret qui n'est et ne peut être que le partage des seuls francs-maçons. » * _ 4 — ". Souvent, c'est-un ambitieux qui veut faire son chemin dans la politique et qui compte mettre à profit, dans ce but, les relations qu'il se créera dans les Loges. De son côté, le négociant espère, grâce-à ces mêmes relations, étendre le cercle de ses pra- tiques. L'homme de plaisir, enfin, sait que les Frères Trois-Points se réunissent souvent dans des ban- quets « où la bonne chère et les vins généreux exci- tent la joie et resserrent les liens d'une fraternelle intimité ». Il aperçoit peut-être aussi d'autres hori- zons que lui fait entrevoir par quelques paroles dis- crètes le franc-maçon qui l'attire à la secte. « Ainsi,-dit le F.-. Clavel, l'on a des arguments pour tous les penchants, pour toutes les vocations, pour toutes les intelligences et pour toutes les classes. •» Or, il est évident uploads/S4/leo-taxil-les-assassinats-massoniques.pdf

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  • Publié le Apv 12, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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